Une direction artistique assez pauvre
C'est pour moi LE gros point noir de Soul Hackers 2. Vous allez alterner différentes phases de donjons, les premières dans le monde réel, les secondes dans le monde virtuels, la matrice de l'âme. Le monde réel, on se contentera de hangar ou de sous sol, autant dire le minimum syndical, avec des successions de couloirs. La matrice de l'âme, c'est encore pire : ce ne sont que des cubes et du vide ! Autant dire que quand on est perdu, on a juste envie de s'enfuir le plus loin possible tellement on s'ennuie. C'est d'une pauvreté visuelle comme j'en ai rarement vu dans un JRPG. Rendez moi les villages qui se ressemblent tous, au moins on a un semblant de vie !
Pareil pour les environnements de villes : vous en avez trois ou quatre, très restreints avec deux trois magasins, restaurants et puis basta terminé. Il vous donne d'ailleurs tout de suite accès à moyen de vous téléportez directement dans les endroits qui vous intéresse, tellement ils s'étaient rendus compte qu'il y aurait zéro plaisir d'exploration. Pour les PNJ que vous allez rencontré, ils auront sensiblement tous la même apparence. En ce qui concerne les chara design des personnages principaux et secondaires... On retrouve la même qualité que sur les Persona, mais... Le rendu dans le jeu ne fait pas vraiment honneur au travail de base. Et il y a assez peu d'expressions différentes. Non, vraiment, rien de très folichon visuellement.
Côté musique, qui est normalement un des leurs points forts (qu'est-ce que j'ai pu écouter la BO de Persona 5), aucune ne m'a marqué. Et aucune ne m'a donné envie de laisser le son pendant que je jouais. J'ai très rapidement mis des podcasts. Et petite parenthèse d'ailleurs : une des premières choses qui m'a choquée dans ce jeu, c'est le petit film d'ouverture. D'habitude, on a le droit dans les JRPGs à un petit générique avec une musique sympa, qui va nous présenter le jeu, les environnements... En tout cas, c'est sensé nous donner l'eau à la bouche. Et celui de Soul Hackers 2 est... Catastrophique. Ils utilisent des images du jeu, la mise en scène est quasi inexistante, on y aperçoit très rapidement les défauts et limites du jeu... Comment ce fait-il qu'on ait plus envie de fuir le jeu que d'y jouer après l'avoir vu ?
Bref, pour conclure, les développeurs se sont contentés de travailler sur les mêmes bases que leurs anciens jeux, en faisant le strict minimum, voir moins. Et ça gâche du coup le peu de bien qui a été fait.
De Zettaw, le 20 Novembre 2023 à 10h21
Désolé si le commentaire semble un peu dur mais l'avis est extremement superficiel...
On sent rapidement quand quelqu'un qui a decouvert les productions Atlus avec Persona 5 s'exprime. Placer des attentes du niveau de Persona 5 sur les autres productions Atlus c'est déja un angle érroné des le départ. Certe ce Soul Hackers 2 n'est pas un grand cru, mais il s'inscrit de façon générale dans ce que fait Atlus depuis toujours notamment en terme de donjons mais pas que. On y retrouve une structure semblable à celle de Tokyo Mirage Session. Parler du manque de nouveauté du gameplay euh oui... c'est le press turn, leur systéme de combat au tour par tour maison introduit dans Shin Megami Tensei Nocturne en ... 2003. Il n'allait pas en être autrement en fait ?
Je trouve que la critique manque cruellement de connaissance sur les JRPG Atlus hors Persona 5. Persona 5 n'est pas la norme, persona 5 est l'exception. Attendre que chaque jeu Atlus soit du même accabit c'est forcément se mettre en position de déception garantie. Quitte à vouloir élargir les sujets du site et lorgner du coté du JRPG pourquoi pas, mais que les dossiers soient un peu plus pointu pour avoir un minimum d'intérêts... Les fans de SMT qui ont fait plus que 2 jeux du studio sont légions et rien que sur Senscritique il y a de vrais experts en la matiére qui ne demande qu'à prêter leurs plumes.