Soul Hackers 2 - Actualité manga
Dossier manga - Soul Hackers 2

Une histoire bien trop compliquée pour ce que ça veut nous raconter


Commençons par un petit récapitulatif de l'histoire : Ringo et Figue sont créées par une sorte d'ordinateur pour sauver le monde. Elle vont devoir sauver une personne, et ensuite tenter de trouver le moyen de sauver le monde. Dites-vous déjà que tous les discours qu'on va avoir de la part de cet ordinateur central qui nous donne les directives sont horriblement longs et débilement compliqués. Enfin bref, Ringo et Figue doivent sauver deux personnes pour empêcher la fin du monde. Elles arriveront trop tard, et Ringo décidera de ressusciter Arrow via le Soul Hacking. Elle y arrivera et les voilà parti à la recherche d'une certaine Milady, qui devrait pouvoir les aider à démanteler l'organisation qui souhaitent détruire le monde.

Et nous voilà lancé dans une histoire qui va alterner des phases de donjons, avec une rencontre avec le “méchant”, le Masque de Fer à chaque fois qu'on le termine. Quasiment. C'est redondant, sans grand intérêt. Plus on avance, plus les enjeux deviennent fades, convenus. “Le Masque de Fer” est un antagoniste en carton pâte : il est méchant pour être méchant, il tue sans vraiment d'objectif, enfin... Jusqu'à LA révélation. Celle qui est là pour nous retourner le cerveau et, spoil, c'est pas le cas. Elle tombe à l'eau tellement elle n'a pas vraiment de sens. Et oui, celui qui a pris la place du précédent Masque de Fer, l'amant de Milady n'est autre que l'ami d'Arrow, un ancien invocateur de démon qui s'est reconverti en directeur d'un orphelinat. Ne croyant plus à sa cause, il décide de mettre lui-même fin au monde pour sauver au moins les enfants de l'orphelinat.

Ok.

Figue n'arrivant pas à le sauver, elle prendra sa suite et c'est elle qui deviendra le boss final.

Ok.



Je vous avoue, je ne sais pas quoi penser de tout ça. Le trop scénaristique du compagnon qui devient un traitre est très souvent utilisé dans les JRPG, ce n'est pas un nouveauté. Et souvent, on est surpris, ou tout du moins touché. Alors pourquoi ça ne marche pas ici ?

C'est simple : l'écriture de Soul Hackers 2 est trop pauvre, et ce n'est pas en mettant des phrases compliqués que ça va nous donner l'impression qu'il y a un effort d'écriture. On n'a déjà du mal à s'attacher à nos quatre protagonistes principaux, qui n'ont presque pas de développement, alors les personnages secondaires. C'est vide. Je suppose que les scènes du passées que l'ont aperçoit lors des moments de Soul Hacking sont sensés nous toucher mais... Comment voulez-vous l'être quand la mise en scène est aussi catastrophique ? Qu'on ne comprend pas la moitié de ce qu'on voit ? Non, désolé, je n'y arrive pas.

Et dites-vous bien que ce que je critique ici, ce n'est pas l'utilisation de clichés scénaristiques. Je n'ai rien contre l'utilisation de quelques clichés, quand c'est bien fait. Parce que si vous vous servez juste de clichés pour nous servir un contenu aussi pauvre, ça s'appelle de la fainéantise. Toute histoire mérite un minimum d'efforts, ce qui n'est pas vraiment le cas ici. Et c'est un gros risque à prendre quand on parle de JRPG, car ce sont des jeux essentiellement narratif, où l'histoire est sensée nous engager dans le jeu. Alors quand vous négligez ce point, vous avez intérêt à servir un gameplay impeccable pour garder vos joueurs autrement. C'est la stratégie des Fire Emblem par exemple.

Petit problème avec Soul Hackers 2 : ce n'est pas le gameplay qui le sauvera...



Commentaires

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Zettaw

De Zettaw, le 20 Novembre 2023 à 10h21

Désolé si le commentaire semble un peu dur mais l'avis est extremement superficiel...

On sent rapidement quand quelqu'un qui a decouvert les productions Atlus avec Persona 5 s'exprime. Placer des attentes du niveau de Persona 5 sur les autres productions Atlus c'est déja un angle érroné des le départ. Certe ce Soul Hackers 2 n'est pas un grand cru, mais il s'inscrit de façon générale dans ce que fait Atlus depuis toujours notamment en terme de donjons mais pas que. On y retrouve une structure semblable à celle de Tokyo Mirage Session. Parler du manque de nouveauté du gameplay euh oui... c'est le press turn, leur systéme de combat au tour par tour maison introduit dans Shin Megami Tensei Nocturne en ... 2003. Il n'allait pas en être autrement en fait ? 

Je trouve que la critique manque cruellement de connaissance sur les JRPG Atlus hors Persona 5. Persona 5 n'est pas la norme, persona 5 est l'exception. Attendre que chaque jeu Atlus soit du même accabit c'est forcément se mettre en position de déception garantie. Quitte à vouloir élargir les sujets du site et lorgner du coté du JRPG pourquoi pas, mais que les dossiers soient un peu plus pointu pour avoir un minimum d'intérêts... Les fans de SMT qui ont fait plus que 2 jeux du studio sont légions et rien que sur Senscritique il y a de vrais experts en la matiére qui ne demande qu'à prêter leurs plumes. 

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