Saga Tales of - partie 2: de la 2D à la 3D - Actualité manga
Dossier manga - Saga Tales of - partie 2: de la 2D à la 3D

Tales of Rebirth


Tales of Rebirth est paru en 2004 au Japon sur Playstation 2, et c'est le dernier opus de la série qui se fera en 2D. Il a été conçu en parallèle du mythique Tales of Symphonia et il ne traversera malheureusement jamais les frontières japonaises.
Tales of Rebirth prend place dans le royaume de Colegia, où coexistent les Humas (les humains) et les Gajumas (des hommes bêtes). Lorsque le roi Ladras meurt, une étrange lumière se propage dans tout le pays et quelques personnes se voit doté d’une puissance nouvelle : la Force. Veigue, notre jeune héros, est un garçon qui a été recueilli par les parents de son amie d’enfance, Claire. Un jour il se voit doté de la Force de la glace, et il en perd le contrôle et enferme son amie dans une prison de glace. C’est alors que débarque Eugène, un Gajuma ancien soldat de l’armée royale, et Mao, un jeune garçon amnésique. Les deux vont l’aider à contrôler son pouvoir et libérer son amie, mais pas pour très longtemps. En effet, l’armée royale est en train de faire le tour des villages du pays pour y capturer les plus belles jeunes filles et les ramener au château. Claire sera choisi, au grand dam de Veigue. Celui-ci partira à sa recherche en compagnie de Eugène et Mao. Sur le chemin, il rencontreront de nombreux alliés : la jeune  Annie qui cherche à se venger de Eugène, Tytree qui a vu sa sœur se faire enlever sous ses yeux et Hilda, une jeune Sang-mêlée qui est aussi diseuse de bonne aventure.
Un voyage en recherche de justice qui pourrait bien les mener bien plus loin qu’ils ne l’auraient imaginé...
  
  

Tales of Rebirth a été conçu par « l’équipe Destiny » de Namco. Et ça se sent assez vite, que ce soit dans le scénario ou les personnages. Bien sûr, cela transparaît dans le design très anguleux des personnages que l’on doit à Mutsumi Inomata.
Pour ce qui est du scénario, on a quelque chose d’assez classique, mais qui démarre d’une manière assez originale. Car oui, ne vous inquiétez pas, vous aurez le droit à votre grand méchant qui veut débarrasser le monde des Humas ( toujours ceux là qui doivent disparaître, c’est fou !), mais avant ça, on a toute une étape sur l’enlèvement des jeunes filles qui est assez intriguant. Les informations sont disséminées avec parcimonie et ce n’est qu’avec les révélations d’une jeune fille qui s’est échappée qu’on commencera à deviner ce qui se trame. C’est un peu dommage du coup que la seconde partie de l’histoire parte dans les grands classiques des jeux Tales of, c’est un à dire : un grand méchant à battre, les esprits des éléments à trouver et tout cela sur un fond de racisme inter-espèces.
En ce qui concerne les personnages, on reste sur du classique aussi. Veigue est un héros plutôt charismatique, mais un peu trop monolithique. Quand aux autres de la troupe, il rentre assez bien dans la case standard des personnages des jeux Tales : Tyrell et son côté simplet et tête brûlé, Annie et sa douceur (malgré son désir de vengeance), Mao et sa naïveté, Eugène et son côté raisonnable et sécurisant et Hilda et son côté mature un peu grande sœur.Seul point noir : l’héroïne, Claire, ne sera jamais jouable. On retrouvera la même chose dans Tales of Legendia, et il faut avouer que c’est assez dommageable pour le personnage de la jeune fille. En effet, si on est loin d’une Shirley qui se fait enlever toutes les deux minutes, et bien Claire se résumerait presque à une demoiselle en détresse qui a de beaux discours sur l’acceptation de soi et des autres. En sachant que certains de ce discours seront d’une niaiserie abyssale (notamment celui sur la tarte), cela n’arrangera pas son cas et rendra le personnage totalement oubliable. Difficile de faire pire , si ce n’est peut être le personnage de Shirley, mais nous en parleront un peu plus tard.
  
  
  
Tant qu'on en est à parlé de l'inutilité de certaines choses, il faut parler des scénettes du jeu dont les trois quarts... Ne servent à rien. Et oui, c'est sans doute les pire dialogues, certains se contentant de deux phrases pour répéter ce qui vient d'être dit dans la trame principal. Voire des fois trois scénettes pour dire dans quelle direction il faut qu'on se dirige. Ils sont vraiment passé à côté de la véritable utilité de ces scénettes, c'est à dire développer les personnages et les relations entre eux. Vraiment dommage.
Au niveau du système de jeu, il faut avouer que celui de Tales of Rebirth est très intelligent et bien conçu pour de la 2D. Alors que Tales of Symphonia amorçait les aires de combats circulaires on l’on peu se battre librement, Tales of Rebirth reste sur une aire de combat linéaire, tout en jouant sur la profondeur. En effet, les aires de combats disposent de quatre ou cinq lignes sur lesquels nos personnages peuvent se déplacer et ainsi évoluer plus finalement dans l’aire de combat. Cela évite des écrans saturés coups illisibles. Ce système de jeu permet aussi des combats très rapides. Et c'est là qu'on se rend vraiment compte que ce jeu a été conçu par la team Destiny. En effet, la team Destiny n'est pas forcément reconnu pour les scénarios de ses jeux mais plus pour ses gameplays, toujours innovants, et Tales of Rebirth en est vraiment la preuve. Le jeu repousse la 2D et nous donne des combats ultra-dynamiques et vraiment jouissifs. La Force permet de mêler arts martiaux et magie pour certains personnages et c'est vraiment rafraîchissant.

Tales of Rebirth est un bon jeu. Si l'on passe au dessus de certains aspects du scénario, surtout vers la fin qui est assez classique, et si l'on ne s'inflige pas les scénettes, le jeu est vraiment agréable. Pour les fans du gameplay des Tales of, vous aurez de quoi vous faire plaisir !
  
 
  

Commentaires

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Daigo

De Daigo [917 Pts], le 25 Novembre 2018 à 21h45

Attention pour la dernière image « Tales of Destiny 2 », j'ai l'impression que c'est un dessin mélangeant deux personnages qui ne sont pas du même jeu... La fille aux cheveux verts vient du « faux ToDII » (avec le II romain) sorti aux USA, car il ne pouvait pas s'y appeler Tales of Eternia, son nom d'origine au Japon.

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