Ringo Yuki - Actualité manga
Dossier manga - Ringo Yuki

Présentation de la mangaka


Née un 13 novembre et étant donc du signe du scorpion, Ringo Yuki (ゆき林檎) est également connue pour faire partie du cercle de doujinshi Aka to Shiro.

Elle démarre sa carrière professionnelle en 2011, en officiant tout d'abord dans le domaine des histoires courtes pour l’éditeur spécialisé en yaoi Libre Shuppan (Libre Publishing), notamment pour les magazines de prépublication Be x Boy et Junk! Boy, ou dans le cadre de certaines anthologies collectives ("Sono Uso wa Kuchihodo ni Shinijitsu wo" dans le volume 1 d'Erotoro en juin 2012, "After Dark" dans l'anthologie Tokusen Sukimono BL en mai 2013).

Sa première publication en volume broché est Konshoku Melancholic (混色メランコリック), paru au Japon le 9 février 2013, et qui est tout simplement le recueil de ses premières histoires courtes parues en 2011-2012 chez Libre. En France aussi, ce fut le premier livre de l’autrice à avoir été publié, les éditions Taifu Comics l’ayant sorti le 24 mars 2016.



2013 est, d’ailleurs, une année importante pour la mangaka, puisque c’est cette année-là qu’elle lance ses trois premières mini-séries, trois œuvres emblématiques de sa carrière, proposées chez trois éditeurs japonais différents, et qu’elle achèvera l’année suivante, en 2014.

Tout d’abord, Magic Mail Chocolate (マジックメールチョコレート), mini-série pour laquelle elle reste fidèle au magazine Be x Boy de Libre, et dont l’unique volume est sorti dans son pays d’origine le 10 février 2014. Recevant un bon accueil public au point de connaître une adaptation en drama CD dans la foulée, cette œuvre reste malheureusement et étonnamment inédite en France.



Ensuite, Tamayura (玉響), pour le compte du magazine Craft de la maison d’édition Taiyô Tosho. L’oeuvre, dont l’unique tome broché sort au Japon le 31 mai 2014, est une consécration pour la jeune artiste, en rencontrant un beau succès dans son genre, en se classant deuxième meilleur manga triste aux Chil-Chil BL Awards 2015, et en ayant même droit, elle aussi à un drama CD en mars 2017. Tamayura est sorti en France même pas deux mois après Konshoku Melancholic, le 9 mai 2016, mais cette fois-ci aux éditions Boy’s Love, au sein de la collection Hana. Le fait que les deux principaux éditeurs français de yaoi se soient intéressés si tôt et en même temps aux œuvres de Ringo Yuki est, sans doute, le signe qu’elle a su rapidement taper dans l’oeil et se démarquer grâce à son talent.



Enfin, The first love melt in ultramarine, de son nom original Hatsukoi wa Gunjou ni Tokeru (初恋は群青に溶ける), une autre mini-série qui fut initialement prépubliée dans le magazine B's-Lovey Recottia de l’éditeur Enterbrain, avant de paraître en un seul volume broché le 14 octobre 2014. Elle aussi auréolée d’une jolie popularité, l’oeuvre est sortie en France chez Taifu Comics le 13 juillet 2017, en profitant ainsi d’une petite avant-première au festival Japan Expo cette année-là.



En 2014, Ringo Yuki entame Second World (セカンドワールド), nouvelle mini-série lancée dans le magazine Be x Boy de Livre, mais qui connaîtra quelques heurts : jamais sorti en version papier, l’unique volume est arrivée dans son pays uniquement en version numérique, qui plus est plus de 4 ans après son lancement, le 6 décembre 2018. Ce manga est, à ce jour, inédit en France.



2015 est une nouvelle année cruciale pour l’autrice, tout d’abord car elle lance dans le magazine Craft de Taiyô Tosho une nouvelle mini-série bien connue en France : Goodbye Lilac (グッドバイライラック), dont l’unique volume paraît dans son pays d’origine le 31 mai 2016, avant d’arriver dans notre langue le 5 mai 2017 dans la collection Hana des éditions Boy’s Love.



Mais surtout car c’est cette année-là qu’elle étend son univers en entamant, pour le compte du magazine Comic Zenon de l’éditeur Tokuma Shoten, son tout premier manga non-yaoi : le seinen Nishi Ogikubo Run Through (西荻窪ランスルー), une tranche de vie ancrée dans l’industrie de l’animation. Si l’on excepte la publication lente de Goodbye Lilac en parallèle au départ, Ringo Yuki se consacrera exclusivement à cette série jusqu’en janvier 2018, moi de sortie au Japon de son quatrième et dernier volume. A ce jour, cette série est inédite dans notre langue.



Après la conclusion de Nishi Ogikubo Run Through, Ringo Yuki revient au yaoi en 2018. Tout d’abord avec la publication d’une histoire courte dans l’anthologie collective Summer - HertZ&CRAFT Real Event Kaisai Kinenbon, un ouvrage proposé par Taiyô Tosho et ayant pour thématique l’été. Puis avec le lancement de ce qui est, à ce jour, sa dernière mini-série yaoi en date : Shounen to Kamikakushi, un récit qui lui permet d'être publiée pour la première fois dans le magazine Canna de l'éditeur Printemps Shuppan, et dont l'unique volume paraît au Japon le 28 mars 2019. En France, on a pu le découvrir dans la collection Hana des éditions Boy’s Love à partir du 13 janvier 2020, sous le nom Les âmes perdues.



Malheureusement, après cette œuvre, achevée depuis déjà deux ans et demi, les nouvelles de Ringo Yuki se firent rares, la mangaka n’ayant a priori plus rien publié. L’autrice, qui était assez active auparavant sur son compte twitter, n’y a plus rien posté depuis le 14 février 2021. Quant à son site internet personnel, il n’existe apparemment plus. Espérons donc avoir un jour des nouvelles de l’artiste. Et, le cas échéant, que ces nouvelles soient bonnes.
  
  

Commentaires

DONNER VOTRE AVIS



Si vous voulez créer un compte, c'est ICI et c'est gratuit!

> Conditions d'utilisation