MPD Psycho - Actualité manga
Dossier manga - MPD Psycho

Le détective schizophrène et l’affaire des codes-barres


Le récit de MPD Psycho commence avec la naissance d’un détective schizophrène et des affaires criminelles semblant toutes reliées par une étrange histoire de codes-barres.


La naissance du détective schizophrène


« Ils sont dans ma tête, ils s’éveillent. D’abord un… Puis un autre… Et encore un autre. Je… Je ne sais plus qui je suis. »

Kobayashi Yosuke était un policier tout ce qu’il y avait de plus ordinaire. Il travaillait, il avait une petite amie, Chizuko, et des amis. Rien d’alarmant, semble-t-il. Pourtant à ce moment-là, il faisait déjà des cauchemars. Un jour où le dossier patinait et qu’il n’avait plus revu sa copine depuis une semaine, Kobayashi reçut à son travail un drôle de colis : une glacière. L’expéditeur serait un certain Shimazu Hisashi. Là, le policier ouvrit, sans s’en rendre compte, la boîte de Pandore. Il ouvrit ce qui allait bouleverser sa vie à tout jamais. Il ouvrit la glacière et y retrouva sa copine, retenue en vie, les membres tranchées. Flash. Puis un blanc.

L’accusé Kobayashi Yosuke est déclaré coupable de meurtre dans l’exercice de ses fonctions et est condamné à une peine de prison de XX. Quelques années plus tard, une certaine Isono Machi se présente à lui et dit de but en blanc qu’elle voudrait qu’ « Amamiya Kazuhiko » travaille pour lui dans le profiling des psychopathes. Qui est Amamiya ? Que s’est-il passé exactement ? Le lecteur le découvre au fur et à mesure du récit. Kobayashi Yosuke, alias Amamiya Kazuhiko, souffre de schizophrénie. Il a différentes personnalités. Celles-ci sont apparues après que Kobayashi ait tué le meurtrier de sa copine. Depuis, Kobayashi a laissé place à la personnalité d’Amamiya.

Isono Machi, elle, fait partie de l’Institut de recherche criminelle. Elle voudrait engager Amamiya pour ses talents de profiler afin d’ouvrir sa propre agence criminelle. Elle est mise au courant du cas particulier de notre ex-policier (par l’intermédiaire d’une certaine cassette). Elle sait le danger qu’il représente. Elle sait que c’est l’une des personnalités de Kobayashi qui a réellement tué Shimazu (le tueur de Chizuko). Le nom de cette personnalité est Nishizono Shinji. Après avoir tué Shimazu, il laissera la place à une autre personnalité : Amamiya Kazuhiko.

Fraichement libéré après avoir été reconnu officiellement souffrir de schizophrénie, Amamiya est finalement engagé par Machi en tant que standardiste et concierge dans cette nouvelle agence. Officieusement, le nouvel employé travaillera avec sa patronne sur les nouvelles affaires criminelles. Il devient dès lors d’une certaine façon le détective schizophrène. Très vite, il sera confronté à d’étranges affaires criminelles.





L’affaire des codes-barres


Dans un premier temps, Machi et Amamiya démarreront innocemment les enquêtes criminelles qui leur sont proposées. Ils seront d’abord confrontés à une affaire de cannibalisme en série. La police trouvera rapidement le responsable de tous ces meurtres horribles : une certaine Tomoyo Tanabe. Ils travailleront également et rapidement sur une nouvelle affaire de meurtres. Cette fois, ce sera le cas de jeunes femmes dont le cerveau est laissé à découvert et où une graine végétale a germé. Il s’agirait d’une personne qui prendrait des jeunes filles comme des pots de fleurs.

Les enquêtes poursuivent leur cours tandis que des faits louches apparaissent. On retrouve un code-barres dans l’un des yeux de Tomoyo Tanabe. Peu de temps après, des hommes de la banque des yeux viennent pour prélever les organes de la cannibale, enregistrée chez eux. Petit hic, Shimazu Hisashi était aussi enregistré chez eux… Dans les deux cas, le code-barres est présent dans la partie inférieure de la sclérotique du globe oculaire. C’est quoi la sclérotique ? Il s’agit en langue courante du blanc de l’œil.

Pendant ce temps-là, l’enquête sur le meurtrier jardinier continue. Ce dernier serait un certain Ueno Suguru, un architecte obsessionnel. Il serait influencé par la pensée de Lucy Monostone, une figure  culte du mouvement de contre-culture des années 60 qui sera vue plus tard dans ce dossier. Ueno connaîtrait un certain Murata Kiyoshi, qui n’est autre que la quatrième personnalité d’Amamiya. Hélas pour Ueno, Nishizono Shinji, la personnalité psychopathe d’Amamiya, fera son apparition.

Quelque temps plus tard, Ueno sera retrouvé mort assassiné, une plante plantée dans son cerveau (non germée) et son œil gauche énuclée. Tout laisse à penser que lui aussi devait avoir un code-barres dans l’œil.

L’affaire Shimazu Hisashi, l’affaire Tanabe Tomoyo et l’affaire Ueno Suguru, … Elles sont toutes liées. Tout ça semble former un énorme puzzle. Et que dire d’Amamiya ? Peu importe comment, il est lié à chacune de ces affaires. Car lui aussi possède l’un de ses codes-barres. Il est également une pièce de ce puzzle. Qu’est-ce que cela veut dire ?

À peine a-t-on le temps de se poser ces questions que la trame continue sa route. L’agence va enquêter sur une nouvelle affaire : celle de jeunes lycéennes qui se suicident dans des circonstances extrêmes et insolites. Leur cas fait penser à une sorte de secte dont le culte est lié à Lucy Monostone. Encore lui, mais que se passe-t-il bon Dieu ?





« Autrefois, il y avait toujours des liens qui unissaient la victime et son assassin. Mais aujourd’hui ces liens n’existent plus. »

Les meurtres vont s’enchaîner les uns les autres, comme si tout ça faisait partie d’un même plan. Amamiya et Machi comprendront rapidement que, pour élucider le mystère, ils devront enquêter plus en profondeur sur les codes-barres et sur les différentes personnalités d’Amamiya. Cette enquête les amène à croiser le chemin d’un mystérieux homme blond. Celui-ci a demandé à Nishizono Shinji de capturer vivant Ueno. Mais c’est bien le blond qui a tué le botaniste fou. Ensuite, ce dernier s’est occupé de finaliser le projet des lycéennes qui se suicidaient. On apprendra plus tard que l’homme blond se dénomme Zen Itsu. Il fait partie d’une organisation en avance sur la technologie et sur la médecine.

Le détective schizophrène tient là son fil rouge. C’est ce même fil qui l’amènera sur les cendres de la clinique Amamiya. Il y a vingt ans, des enfants ont été tués avant que la clinique ne prenne feu. Tous ces meurtres morbides sont donc reliés par deux choses : cette organisation et cette clinique. L’organisation est le chef d’orchestre de toutes ces affaires criminelles, son nom est Gakuso. La clinique, elle, est le théâtre de la naissance des personnalités d’Amamiya Kazuhiko.

« J’ai l’impression que tout le monde disparaîtra un jour. Tous ceux qui sont en moi. Nishizono Shinji, Murata Kiyoshi, Amamiya Mina et Amamiya Kazuhiko, celui qui est là, paisible… Et qui regarde le coucher de soleil avec toi (Machi)… »

C’est dans ce grand bourbier généralisé qu’on sent qu’un lien s’est créé entre Amamiya et Machi. Alors qu’ils se tiennent la main pour la première et la dernière fois face un beau coucher de soleil, ils sentent qu’ils tiennent quelque chose, qu’ils sont prêts à découvrir tous les mystères qui les rongent. Pourtant, notre détective schizophrène fait face à un mauvais pressentiment. Aura-t-il tort ou raison ? L’avenir nous le dira. À cet instant, nous entrons à présent dans l’antre de l’organisation Gakuso. Qui est-elle ?
  
  
  


© Eiji Otsuka Office, Sho-U Tajima / Kadokawa Shoten Publishing Co.

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