Le voyage avant la destination - Actualité manga
Dossier manga - Le voyage avant la destination

Le chemin de la rédemption


La rédemption est devenue également un "running gag" dans One Piece, au point que certains critiquent cet aspect du manga. Quasiment aucun des ennemis de Luffy ne meurt à la fin des combats, et beaucoup d'entre eux reviennent plus tard dans le manga. On les voit souvent réapparaître dans les scénarios parallèles des premières pages des chapitres, certains continuant leurs méfaits, et d'autres décidant de changer de leurs vies. On peut voir ce cas avec Hermepp, le fils du premier ennemi de Luffy, le colonel Morgan. Ce dernier deviendra un agent de la marine, et l'ami de Kobby, celui qui l'avait affronté avec Luffy. Autant dire qu'il sera techniquement un ennemi de Luffy, bien qu'il soit du "bon" côté de la loi. Autre exemple, nous avons notre travesti national, Mr 2. Ancien membre de Baroque Works, organisation criminelle ayant tenté de se débarrasser de la famille royale d'Alabasta, Mr 2 décidera d'aider l'équipage de Chapeau de paille à s'échapper de l'île, au nom de leur "amitié". Mais cette amitié ce confirmera lors de l'arc d'Impel Down, quand ce dernier sera prêt à donner sa vie pour que Luffy sauve son frère. Mais bien sûr, difficile de parler de rédemption sans parler de la plus éclatante d'entre elles : celle du personnage de Nico Robin. Numéro 2 de l'organisation Baroque Works évoquée plus tôt, elle sera une adversaire pendant le premier grand arc du manga, celui d'Alabasta. C'est un arc très important pour l'équipage car c'est celui impliquant Vivi, une de leur plus grandes amies, sans doute le personnage qui aura passé le plus de temps avec l'équipage sans en être membre... Enfin, jusqu'à l'arrivée des samurais de Wano. Autant dire que l'arrivée de cette dernière dans l'équipage fut plutôt houleux, et sujet de méfiance. Certains membres l'accepteront tout de suite, d'autres seront plus méfiants. Pourtant, petit à petit, elle se fera sa place. Mais son passé la rattrapera et la forcera à quitter cet équipage qu'elle apprécie tant. Enfin, jusqu'à ce que ces derniers viennent la reprendre, de force. Lui faisant bien comprendre que son passé, ils s'en fichent, quels que soient ses ennemis.



Dans les shônen en général d'ailleurs, on a souvent ces arcs de rédemption pour les ennemis des premiers arcs. Dans Naruto, nous avons Zabuza et sa scène finale, son dernier acte avant de mourir qui est signe d'amour envers celui que l'on ne pensait que sa marionnette. On a également la rédemption de Gaara qui, après sa confrontation avec Naruto, décide de changer son regard sur le monde et de laisser sa haine de côté.  


Mais prenons un manga qui va se servir de cette rédemption pour tout un scénario. Prenons l'exemple de Heartbroken chocolatier. Là, c’est notre héros qui va suivre tout un parcours de rédemption. Au début, il tente par tous les moyens d’attirer l’attention de sa muse, Saeko. Mais disons que leur relation va reposèrent tourner court : cette dernière est mariée. Voilà donc que notre héros, Sohta, se décide à passer à autre chose et rencontre une mannequin, Helena, avec qui il va vivre une aventure. Rien de sérieux au départ, une simple relation où chacun pansait les plaies de l’autre. Et puis, ça a finit par être plus. Tout ça pour que Saeko débarque, s’offre une petite aventure avec notre chocolatier avant de repartir comme elle était venue. Cette aventure marquera le début comme la fin de cette… histoire d’amour ? Peut-on vraiment qualifiée ça ainsi ? En tout cas, elle marquera la fin des espoirs et attente de notre chocolatier vis à vis de Saeko. Elle restera à jamais « spéciale », mais cette histoire fantasmée ne bougera jamais de ce stade. Quant à Sohta, après avoir repris ses esprits, il retournera voir Helena, pour avoir essayer de gagner son pardon. Leur histoire repartira de plus belle, après une mise au point. Plutôt que le fantasme, la vie lui offrira une histoire plus réelle avec une personne qui connaît autant ses qualités que ses défauts.



Cette partie revient sur un point assez important : il faut savoir vivre avec son passé. Celui-ci peut être lourd, pavé d'erreurs, mais on apprend de nos erreurs. On ne peut renier notre passé, mais on peut vivre avec. L'important est d'être en paix avec soi-même pour pouvoir avancer dans la vie... Pas étonnant que la rédemption soit un sujet récurrent dans toutes les oeuvres qui existent. Quoi de mieux que suivre l'ancien "bad guy" suivre le bon chemin, ou tout simplement voir les anciens "vilains" venir du bon côté de l'histoire ? Car, quoi de plus inspirant, motivant que de voir quelqu'un prendre sa vie en main, malgré tous les obstacles sur sa route ?



Commentaires

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Yakin

De Yakin, le 09 Septembre 2022 à 11h47

vous ne parlez pas de Bastard!! qui ne finira jamais non plus puisque l'auteur est complètement perdu dans sa propre histoire et qu'il préfère tout refaire pour une nouvelle édition.

la pire fin que j'ai lu c'est celle de NoriTaka. 

kayukichan

De kayukichan [648 Pts], le 21 Août 2022 à 12h56

Ah d'accord, j'avais loupé cette info, merci de l'avoir rappelé.

Aprè, ça appuie d'autant plus ce que je dis à la fin : changer le rythme de travail des mangakas. le nombre d'entre eux qui ont des problèmes de santé est assez hallucinant. 

Voq

De Voq [682 Pts], le 21 Août 2022 à 12h55

« Game of Thrones qui est... Une véritable purge. Le style est vraiment, vraiment austère et quasi illisible. Si c'est devenu un succès, c'est bien grâce à la série, ne nous mentons pas. (je vais me faire détester pour ce que je viens de dire, je le sens...). »

Ah oui, je confirme... la partie entre parenthèses. D'ailleurs je me casse de ce site qui ose étaler une faute de goût aussi flagrante.
Bon, je plaisante, mais je ne suis vraiment pas d'accord avec ça. Le style est assez particulier et je comprends qu'il puisse rebuter, mais de là à le qualifier de quasi illisible, ça me paraît franchement exagéré. Pour ma part j'ai trouvé qu'il fonctionnait pas mal du tout (du moins en VF, à l'époque ça ne faisait pas si longtemps que je lisais en anglais et je dois reconnaître que la VO était encore un peu dense pour moi... enfin, ça ne m'a pas empêché de me jeter sur le tome 5 à sa sortie américaine). Il ne m'a pas fallu plus de 100 ou 200 pages pour être complètement happé. C'est simple, c'est devenu une de mes séries de romans Fantasy favorites. Et c'était avant la série télé. Si la série est devenue un succès, c'est parce qu'elle se base sur d'excellents romans, ne nous mentons pas ;-) À titre personnel, j'en ai arrêté le visionnage en cours de route car je ne voulais pas voir la suite avant de lire la suite.
Soit dit en passant, A Song Of Ice And Fire / Le Trône de Fer était un succès bien avant la série Game of Thrones... mais peut-être de façon plus modeste en France, à cause notamment d'un éditeur aux pratiques peu scrupuleuses, du genre découper les tomes originaux en deux à QUATRE parties vendues 20€ pièce. Après, il n'y a pas que l'éditeur, le marché a pas mal évolué aussi : il y a 10-15 ans, la Fantasy était encore parfois considérée comme une espèce de sous-genre qu'on retrouvait perdu dans un recoin du rayon jeunesse (oui, Le Trône de Fer au rayon jeunesse, normal).
Enfin bref, ça me rappelle une fois de plus que A Dance With Dragons date de 2011, ça commence à faire vraiment long... J'ai envie de croire que The Winds Of Winter finira bien par sortir (après tout, ça fait des années que George R.R. Martin affirme bien progresser dessus), mais après ça il doit encore y avoir A Dream Of Spring, et ça me paraît déjà plus mal barré.
Mais bon, histoire de rejoindre le dossier, même dans l'éventualité où l'œuvre resterait inachevée, je ne considérerais pas pour autant que ça ne valait pas la peine d'en lire le début :-D

Et rien à voir avec Martin, mais puisque je commence par la conclusion, j'ai eu un petit moment d'incompréhension devant le faible nombre de pages indiqué et la répartition des arcs en deux tomes pour les Archives de Roshar... Puis je suis allé me renseigner sur l'édition française pour découvrir que comme souvent avec les gros pavés Fantasy, les tomes ont été coupés en deux à la traduction. (Pas que Fantasy d'ailleurs, même Stephen King y a eu droit une paire de fois. Après tout, pourquoi risquer de rebuter le client avec un gros livre vendu plus cher à cause de son épaisseur quand on peut lui faire payer deux fois un prix standard ?)
Si on veut voir le bon côté des choses, en lisant en anglais je n'en suis qu'au tome 4, alors qu'en lisant en français j'en serais déjà au tome 8 :p

*

Mais sinon, en dehors de la Fantasy américaine...

Le voyage avant la destination.

Tiens, je me serais attendu à ce que le sujet soit traité plus sur le plan scénaristique (outre la partie sur la rédemption) que sur celui de la publication ou de la qualité sur la durée. Que ce soit au sens littéral (le voyage ou plus généralement la grande quête dont l'achèvement ne prend son sens qu'à travers le chemin parcouru) ou plus métaphorique (les efforts fournis ont plus de valeur que le résultat obtenu, la fin ne justifie pas toujours les moyens, ce genre de choses). Mais encore une fois, c'est un point de départ qui peut nous emmener dans tout un tas de directions différentes :-)

Concernant les œuvres inachevées, je rejoins l'idée que malgré la frustration, ça n'enlève pas le plaisir qu'on a pu prendre avec ce qui est paru. Je suis heureux que Berserk se poursuive, de savoir qu'on aura une fin même si fatalement différente de ce qu'elle aurait été sous la plume de Miura. Mais même si on m'avait annoncé son arrêt définitif, ça n'en resterait pas moins un titre que j'ai adoré, c'est même le manga qui m'a fait aimer les mangas quand les shonens davantage mis en avant (Naruto ou One Piece, pour ne pas les nommer) ne m'attiraient pas du tout.
Mais parlant de la reprise d'une œuvre inachevée, l'exemple qui me vient tout de suite à l'esprit n'est pas cinématographique mais s'éloigne tout autant du Japon... tout en rejoignant le dossier d'une autre manière : je veux parler de la titanesque saga de La Roue du Temps de Robert Jordan (ou plutôt The Wheel of Time, vu que je suis vite passé à la version originale quand j'ai découvert la merveilleuse traduction à laquelle on avait droit à l'époque... et avec ça, je reviens déjà à la Fantasy américaine). Jordan, sachant qu'il n'aurait pas le temps de tout écrire, a laissé suffisamment de notes pour que la fin puisse voir le jour après son décès... et c'est un à un certain Brandon Sanderson (que j'ai découvert pour l'occasion) qu'a été confiée cette tâche délicate.
Alors ça a sans conteste été écrit différemment de ce qu'aurait fait Jordan, et rien que pour ça les trois tomes de Sanderson ont eu leurs détracteurs. Il y a même eu quelques maladresses (pour le dire crûment : contrairement à Jordan, Sanderson n'a pas pour habitude de gaver le lecteur de détails sans intérêt, alors quand il le fait pour respecter la vision originale, ça ne paraît pas naturel). Mais il a réussi à insuffler un tel dynamisme à l'histoire, là où l'auteur d'origine s'enlisait dans des longueurs de plus en plus décourageantes (réussir à écrire tout un tome de 600 pages où il ne se passe absolument RIEN, juste un état des lieux à ce moment de l'histoire, c'est une forme de génie maléfique) que j'ai eu envie de m'intéresser de plus près à ce que pouvait bien écrire ce Sanderson. J'ai commencé avec Mistborn, puis j'ai continué, jusqu'à arriver à ce qui était alors sa nouvelle série : The Stormlight Archive (autrement dit Les Archives de Roshar en VF). Petite coïncidence, j'ai lu The Way Of Kings il y a précisément 10 ans, en août 2012.
Et je continue de suivre ses sorties de près. En attendant le tome 5 de The Stormlight Archive (et dernier... du premier cycle) qui n'arrivera pas avant fin 2023, on devrait déjà avoir The Lost Metal (fin du deuxième cycle Mistborn) d'ici la fin de l'année.

Bref, je ne prétends pas que c'est comparable avec Berserk, ni que le résultat est toujours convaincant (*tousse*Millenium*tousse*), mais disons qu'avec cette expérience de lecture, je suis beaucoup plus favorable à l'idée d'une œuvre poursuivie par quelqu'un d'autre que je ne l'aurais probablement été sinon.

Pour revenir au sujet des mangas inachevés, pour ma part j'aurais tendance à faire une distinction entre une œuvre originale et une adaptation. Dans le premier cas, quelles que soient les circonstances (la santé, l'éditeur, le manque d'inspiration...), je vais plus facilement me faire une raison, on n'y peut rien. Pour une adaptation inachevée... bon, on n'y peut rien non plus, mais d'une, ça m'énerve un peu, et de deux, je trouve ça assez futile de commencer si c'est pour s'arrêter en cours de route.
C'est surtout aux adaptations de light novels que je pense. Si un éditeur japonais choisit de publier l'adaptation d'un LN en x tomes, il sait que c'est voué à être long, mais l'œuvre a déjà fait ses preuves, et en plus il sait comment l'histoire est écrite et évolue. Et pourtant, on ne compte plus le nombre de mangas qui se bornent à adapter une première partie avant de voir leur publication interrompue, alors que l'histoire ne fait que commencer. Ce n'est pas le carton dont on rêvait ? Allez, on arrête tout et on passe à autre chose. Et puis derrière, les éditeurs français suivent quand même, de toute façon c'est moins risqué de publier une série qui tourne court qu'une série qui risque de s'éterniser. Bilan, le lecteur se retrouve avec une série courte qui ne représente au final qu'un aperçu d'une œuvre beaucoup plus vaste, et en prime le LN n'est même pas disponible chez nous, dans l'immense majorité des cas.
Mais traduisez-nous les romans, plutôt que de nous publier des adaptions pas finies !
Oui, je sais, ce n'est pas dans l'état actuel du marché que ça risque d'arriver (sauf exception), alors disons que c'était mon coup de gueule en l'air. J'ai toujours certains titres en travers de la gorge, comme Alderamin In The Sky arrêté au bout de sept tomes du manga quand l'adaptation de Moi, quand je me réincarne en slime par le même mangaka se poursuit sereinement alors que c'est sympa mais tellement moins prenant / attachant / percutant / insérez-le-qualificatif-de-votre-choix (et ça, en plus, on nous a même traduit le LN... enfin, seulement le début, mais c'est censé reprendre un de ces jours).
Et je parle d'adaptations manga de LN plutôt que d'adaptations animées parce que j'en regarde très peu, mais c'est pareil, à moins d'un plantage monumental, je n'arrive pas à comprendre ce principe de faire une première saison et puis de voir plus tard si on fait la suite ou non. En général, si je sais qu'un manga n'a pas (ou pas encore) été adapté en entier, je ne vais même pas chercher à voir l'anime. Pour dire, je n'ai même pas commencé à regarder L'Attaque des Titans. Et j'ai été tellement déçu quand j'ai découvert que l'« intégrale » blu ray de Bloom Into You ne contenait en fait que la moitié de l'histoire... (Oui, d'accord, j'aurais pu me renseigner un minimum avant achat, mais il ne m'est même pas venu à l'esprit qu'une intégrale pouvait ne pas désigner une adaptation complète.)

*

Pour ce qui est des œuvres dont la fin est décevante ou qui deviennent décevantes en cours de route, pas d'avis sur Naruto/Bleach/One Piece, je ne les ai ni lus, ni vus en anime, et je ne vais pas dire jamais, mais je n'ai aucune intention de m'y mettre dans un avenir envisageable.
Cela dit, je doute que quiconque ait besoin de réfléchir longtemps avant de trouver un titre dont la fin déçoit. Et effectivement, ça n'empêche pas d'avoir aimé, et ça n'empêche pas forcément d'y revenir et d'y prendre plaisir une nouvelle fois. Les trois derniers tomes d'Area D ont beau ressembler à une mauvaise imitation de ce qu'était le manga jusque-là, le reste continue de valoir le détour. Le dénouement de Route End qui verse dans le fantastique a beau faire tache vis-à-vis du reste de l'intrigue, les développements auxquels on avait assisté n'en restent pas moins pertinents et intéressants.
Mais l'idée de pouvoir se limiter à une partie de l'œuvre, que l'on peut aimer sans forcément aimer la fin, ou même sans la connaître, fonctionne particulièrement bien dans le registre action/aventure, surtout quand les titres en question ont des arcs bien délimités. Ça peut rester vrai dans d'autres genres, mais ce n'est pas aussi évident.

Certaines fins ont ceci de particulier qu'en plus d'être décevantes, elles projettent une ombre sur le reste de l'œuvre. Ça peut être le genre de fin moisie qui n'arrive même pas à rester cohérente par rapport aux événements qui précèdent (si la pièce manquante qu'on nous donne à la fin d'un roman policier ne s'emboîte pas avec le reste, toute la construction s'effondre), ou qui leur fait perdre tout leur sens (du genre « en fait, tout ça n'était qu'un rêve »).
Ou alors ça peut être une fin, aussi travaillée qu'elle soit, qui ne colle tellement pas avec tout ce qui a été construit jusque-là que le seul fait de la connaître viendrait gâcher une éventuelle relecture. Tout le monde ne sera pas d'accord, mais c'est ce que j'ai ressenti avec Nisekoi, notamment : la fin m'a paru complètement aberrante. Si le but était d'arriver à cette conclusion... alors quelque part, tout ce qui précède est un échec. Enfin, tout, j'exagère, l'humour ne cesse pas de fonctionner à cause de la fin, mais je sais que je ne pourrais pas le relire et apprécier de nouveau l'aspect romance en ayant à l'esprit la façon dont ça se termine. Comme si dans un shojo tout mignon avec un couple évident qui se tourne autour tout du long, l'un des deux changeait subitement d'avis et allait voir ailleurs à la fin : toute l'histoire serait remise en cause.

Dans le fond, certaines fins apportent juste une conclusion (certaines œuvres s'accommodent même très bien d'une fin ouverte), quand d'autres font porter un regard différent sur les événements qui y ont mené... Et ce deuxième type de fin peut venir sublimer une œuvre, ou alors tout gâcher, selon sa pertinence.

*

Enfin bref.
À retenir :
Il faut lire Brandon Sanderson.
Et si vous n'avez pas envie d'une longue série de romans qui n'est même pas encore finie, Elantris est très bien aussi.

Audrey4588

De Audrey4588 [1222 Pts], le 21 Août 2022 à 09h30

Dans le cas de Hunter x Hunter, il s'agit bien d'un problème de santé. Togashi souffre depuis des années de maux de dos qui l'empêche même de s'asseoir et de tenir un crayon plus que quelques minutes de suite. S'il est en effet connu pour y aller à son rythme, ces soucis médicaux sont bel et bien en cause dans les nombreux hiatus de la série.

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