Dossier Kaneyoshi Izumi - IZUMI Kaneyoshi - Présentation

L’auteur et ses œuvres

Kaneyoshi Izumi (和泉かねよし) est née un premier avril ; elle a débuté au cours de l’année 1995 avec l'histoire courte Tenshi, publié dans le numéro de septembre du Betsucomi, magazine de l’éditeur Shogakukan. Elle a d’ailleurs été sélectionnée pour le 36ème grand prix de l’éditeur, et en 2005 elle reçoit le prestigieux prix manga Shogakukan pour son titre Sonnan ja nee yo. Ses loisirs sont divers, mais elle affectionne les balades en moto, faire du piano et nourrir les chats errants, d’où sa façon de se représenter.

Ses premières publications sont essentiellement des recueils de petiotes histoires, sous forme de groupement de one shot sortis chez Shogakukan. Le premier, Kaneyoshi Izumi - Kessakushû regroupe trois tomes : Wild de Ikou !! (ワイルドで行こう!!), un shojo paru le 26 mai 1997, le second 2/2 (2/2(にぶんのに)) est un shojo qui sort le 15 décembre de la même année, et enfin Himitsu no Hanazono (秘密の花園) un shojo du 26 septembre 1998.

La seconde série, Kaneyoshi Izumi no Sekai, regroupe deux shojo d’un tome chacun : Bakuretsu! Yamatonadeshiko (バクレツ!大和撫子) paru le 26 janvier 1999, et Cinderella no Tetsugeta (シンデレラの鉄ゲタ) datant du 26 mai de la même année.

A partir du 26 octobre 1999, sa nouvelle série se commercialise chez Shogakukan : la première édition de Te no Hira wo Taiyou ni (手のひらを太陽に) voit le jour. Le second et dernier tome de ce shojo sort le 26 février de l’année 2000. Toutefois, l’éditeur a fait une réédition cinq ans plus tard, en mars 2005, avec de nouvelles couvertures. L’histoire est celle de Madoka, qui pense être suivie à chaque fois qu’elle rentre chez elle. Paniquée, elle commence à hurler pour attirer de l’aide mais le garçon qui la pistait voulait juste lui rendre sa carte de train qu’elle avait laissée tomber ... Effrayé, il s’enfuit en laissant derrière lui son sac, que Madoka décide tout de même de lui rendre. Mais ses pas vont l’emmener jusqu’à une découverte bien particulière, qui va bouleverser son quotidien.

Sonnan ja nee yo (そんなんじゃねえよ) est la plus longue série de l’auteur parue de mars 2003 à juillet 2006 chez Shogakukan après une prépublication dans le Betsucomi dès 2002. Ce seinen à la limite du shojo, par les termes de romance dramatique qu’il aborde, est terminé en neuf tomes. Dire que Shizuki Maku est au dessus de la moyenne des autres lycéens de son âge serait un euphémisme, mais ce n’est rien à côté de ses frères plus âgés, qui sont les jumeaux adulés de tous et considérés comme les idoles de l’école. Retsu et Tetsu semblent si parfaits que la jeune fille se demande parfois si elle fait bien partie de leur famille, mais les choses prennent une tournure étrange quand ses frères émettent l’idée qu’elle ne soit pas si proche d’eux, finalement. A présent elle doit en choisir un comme petit ami, tout en se défendant des autres filles de l’école qui veulent garder les jumeaux pour elles. La vie n’est pas facile quand on est un vilain petit canard ...

Bitter - Nakechau Koi Monogatari (Bitter泣けちゃう恋物語) est un one shot regroupant 6 nouvelles romantiques. On y trouve les histoires d’Hinako Ashihara, Kanoko Sakurakoji, Riu Ayase, Keiko Adachi, Mie Washio et une de Kaneyoshi Izumi : Racing Queen. Publié en 2003 dans le magazine Betsucomi puis en relié, la nouvelle de Kaneyoshi Izumi est également publiée à la fin de Ninohime no Monogatari. Quand on devient une racing queen, on est soit une salope soit un chien perdu. Ei apprend cette leçon essentielle par la manière forte, de la bouche d’Akane, l’actuelle racing queen de la fameuse Meitoh Team, alors qu’elle rejoint l’équipe durant sa période de collège. C’est seulement en faisant mal aux autres qu’on réussit et une fois que l’on a réussit, tout le monde vous veut du mal. Le rêve d’Ei est d’être la meilleur racing queen mais une fois qu’elle y arrive, le rêve se transforme en cauchemar ... Un second opus de Bitter paraît en juillet 2004.

En avril 2006 sort Ninohime no Monogatari (二の姫の物語) dans le Betsucomi puis chez Shogakukan, un one shot historique avec une once de romance. L’histoire se situe en plein temps de guerre, où une princesse et son serviteur tombent éperdument amoureux l’un de l’autre. Malgré leurs rangs très différents, leurs statuts qui les séparent, ils s’aiment. Mais rapidement, leurs destins les rattrapent et ils doivent prendre une décision, rapidement, qui sauvera leurs vies et leur amour ...

Joou no Hana (女王の花) est un shojo historique qui comptera sept volumes en février 2013, la série étant toujours en cours. Débutant en aout 2008, la licence parait chez Shogakukan après une prépublication dans le Betsucomi, et le dernier tome en date est sorti en juillet dernier au Japon. Dans le pays d’ « Aah », le roi avait deux femmes. La première était malade et avait donné naissance à une fillette âgée à présent de huit ans, tandis que la deuxième avait accouché d’un fils, désirant le voir hériter du trône. La princesse se lie rapidement d’amitié avec un esclave nommé Hakusei, traité comme un moins que rien à cause de ses cheveux aux reflets inhabituellement dorés et ses prunelles étranges. La jeune fille le protège contre les assauts du prince, méchant et sans pitié. Un jour, alors que le roi invitait des représentants d’un royaume voisin pour une partie de chasse, la princesse se montra étonnamment douée, bien plus que le prince héritier et le roi actuel, craignant que son royaume ne soit vu comme un univers de faibles dirigés par une femme, bannit sa fille et Hakusei dans un royaume voisin. Mais quand elle apprend que sa mère est morte empoisonnée, la princesse jure de revenir et d’accomplir sa vengeance.

L’indispensable

100% Doubt !! (ダウト!! - Doubt!!) est un shojo terminé en six volumes. Paru de 2000 à 2002 au Japon chez l’éditeur Shogakukan, la série fut d’abord prépubliée dans le magazine Betsucomi. Elle bénéficie d’une édition bunko de trois volumes, disponible uniquement dans son pays d’origine. En France, l’intégralité des six tomes est disponible dans la collection Shojo de l’éditeur Kazé Manga (à noter que le premier tome est sorti du temps d’Asuka), la parution s’étalant de novembre 2009 à octobre de l’année suivante.

A l’époque maudite du collègue, Ai Maekawa était une « Jimmy », autrement dit une fille difficilement reconnaissable en tant que fille. Kilos en trop, acné, coiffure ringarde, aucun maquillage et surtout vêtements démodés, culottes de grand-mère ... Bref, quelqu’un qui ne prend pas soin d’elle, qui sent son cœur palpiter quand un garçon approche et qui ne sait plus où se mettre quand on lui adresse la parole. Et bien évidemment, incapable de riposter si on l’attaque, et bien trop naïve pour voir autre chose que sa pitoyable réalité. Il pèse sur les Jimmy une sombre menace, malédiction qui hante Ai tant on le lui a répété : rester vierge jusqu’à ses trente ans ! Hors de question pour elle de se laisser faire sans rien entreprendre, alors pour le lycée elle prend les grands moyens. Etablissement où personne ne la connait, régime, dépenses exagérées dans des produits de beauté et voilà qu’elle devient une jeune fille superbe, superficielle à souhaits et totalement améliorée par les attendus de la société. La voilà enfin admirée de tous, les garçons la regardent avec envie et elle ... elle tombe amoureuse de Sô Ichinose, le garçon le plus populaire de l’école, le plus beau, le plus ... étrange. Mais Ai arrivera-t-elle à camoufler son sombre passé ?

Seiho men’s school (メンズ校 - Seiho High School Men's!!! , surnommé Men’s Kou) est un shojo de huit volumes, la série étant terminée au Japon et en France. Sa prépublication dans le magazine Betsucomi commence en septembre 2006, et c’est en janvier 2007 que la sortie en volumes reliés par l’éditeur Shogakukan commence, et continue jusqu’en mai 2010. En France, Kazé Manga publie les huit tomes d’avril 2010 à août 2011.

A cinq minutes de la mer, cinquante de la gare la plus proche. Que faire quand on est des adolescents en âge de faire des rencontres et que l’on se retrouve coincé sur une île quasiment déserte ? C’est ce que se demandent tous les jours les élèves du prestigieux lycée Seiho. En effet, dans cet établissement uniquement pour garçons, on ne trouve que des mines peu réjouies à l’idée de passer tout une scolarité loin des attraits des jeunes filles de leur âge. Mis à part pendant les vacances, et encore, les jeunes gens sont éloignés de toute présence féminine et c’est un réel manque dans leur quotidien. La vie en communauté s’organise pourtant, et l’on suit une petite bande d’élèves de première qui tentent tant bien que mal de tirer profit de la situation. Entre souvenirs, expériences avec une professeur, petite amie sur le continent et recherche désespérée, nos héros essayent d’accumuler un maximum de bons souvenirs de leurs années lycée, pour ne pas songer que seules les études les attendent entre ces murs.