Jormungand - Actualité manga
Dossier manga - Jormungand
Lecteurs
16/20

Les flingueurs de la princesse


Jusqu’ici, on a plutôt bien mitraillé le duo que forment Koko et Jonah. Pas étonnant, vu la place qu’ils occupent dans Jormungand. Il n’empêche cependant qu’ils sont loin à être les seuls à aimer faire mumuse avec les armes en tout genre. Evidemment, il y aura quelques têtes, fortes ou brulées, c’est selon, pour se dresser sur leur chemin. On pense par exemple ici à un certain « bookman » dont la cervelle rivalise sans peine avec son corpulent estomac, ou encore au duo de choc à l’efficacité restant à prouver que forme « scarecrow » et « schokolade ». Cette dernière semble en tout cas particulièrement enthousiaste à l’idée de faire vivre les dictons qui accompagnent sa blondeur naturelle. Mais soit. En fait, vu la quantité de personnages qui composent la série, il aurait été difficile de parler de chacun d’entre eux. D’autant plus que trop en dire aurait sans doute gâché l’une ou l’autre surprise. Du coup, autant parler de ceux qui seront les plus proches de la princesse, à savoir les joyeux lurons qui forment sa garde rapprochée. Joyeux, oui. Dangereux, encore bien davantage.




 
Dès lors, soyons galants et commençons directement par la dame du groupe en évoquant une ex-militaire testostéronée et fatale répondant au doux surnom de Valmet. La demoiselle, si l’on peut l’appeler ainsi au risque de s’en prendre une sévère dans la face, est l’une de celles que l’on verra le plus et qui sera aussi la plus proche de Koko. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle ne se privera pas de l’être ! Il faut dire que derrière sa carrure impressionnante, la jeune femme cache un cœur tendre dès qu’il est question de la princesse. Amour, quand tu nous tiens… Cela ne manquera d’ailleurs pas d’amuser à l’une ou l’autre occasion la galerie, spectateur y compris. Mais derrière cette composante amusante, Sofia Velmer, de son vrai nom, traine un lourd passé dont son œil masqué peut encore témoigner. Militaire de carrière, unité décimée voilà des années, vengeance en attente. Voilà comment on pourrait résumer les choses. La série, elle, prend le temps de les développer de long en large, comme elle le fera d’ailleurs pour pratiquement chaque personnage. C’est aussi ça qui les rend attachants. Attachantes, ses formes le sont elles aussi. Surtout pour un certain R, ex-bersaglieri (corps de l’armée italienne) féru de gros lolos. Quoi de plus normal pour un italien pur jus qui ne se prive jamais de mettre à profit ses qualités d’infiltration. Mais cela ne l’empêchera pas de briller sur le champ de bataille, et notamment lors de l’un des arcs les plus mémorables de la série. Mais après la lesbienne aux muscles d’acier et le beau gosse méditerranéen, laissons un peu de côté ces stéréotypes pas gênant pour un sou et concentrons-nous sur le tireur d’élite aux fesses flinguées qu’est Lutz. D’origine allemande, c’est le sniper du groupe et il est aussi habile pour reluquer les formes de Valmet que pour loger une balle entre les deux yeux de ses ennemis. Cela dit, il traine bien malgré lui la vilaine habitude de se faire tirer dans les fesses. Triste sort que voilà, et on comprend qu’à force, il en ait plein le postérieur ! Enfin, terminons notre petit tour des membres aux origines européennes du groupe de Koko par Ugo. Italien taciturne, ancien chauffeur pour la mafia, nous voilà de retour aux classiques du genre. Classique, certes, mais rudement efficace. En tant que garde du corps, Ugo en a sous la pédale. Et en tant que chauffeur fêlé de son altesse, c’est encore mieux. Et s’il n’est peut-être pas le plus expressif du groupe, il est peut-être bien l’un des plus attachants !

Passons maintenant à la seconde fournée de gros-bras peuplant le quotidien de la miss Hekmatyar et évoquons le cas d’un certain Mao, canonnier discret aux armes lourdes qui le sont déjà nettement moins. C’est aussi le seul membre du groupe à posséder une famille. D’ailleurs, au lieu de jouer les artilleurs, pouvoir les voir de temps à autre ne lui déplairait pas. En attendant, il se console en servant de prof de science particulier à Jonah. Mais avec un élève aussi dissipé que ce dernier, c’est loin d’être une sinécure ! Simple, ça ne l’est pas non plus pour Tojo, le japonais du groupe, qui est chargé d’apprendre les mathématiques à l’ancien enfant soldat. Un rôle qui lui convient cela dit plutôt bien vu son intelligence. D’ailleurs, le bonhomme au look de secrétaire ombrageux est au moins aussi habile avec un ordinateur qu’avec un flingue. Son passif de spécialiste des opérations secrètes n’y est sans doute pas étranger. Dans un style moins en finesse (encore que…) on retrouve ensuite William Nelson, dit Wiley. Ou encore le génie qui fait tout péter. Vous l’aurez peut-être compris, l’afro-américain du groupe est un artificier hors pair qui ne prend jamais autant son pied que face à une jolie série d’explosions en chaine. Au plus impressionnant le résultat, au plus heureux il est ! Voilà qui tranche nettement avec le fait qu’il est aussi le seul membre du groupe à plonger de temps à autre le nez dans un bouquin. De quoi cacher son jeu ? Peut-être bien… Enfin, pour diriger cette belle brochette de gars saupoudrés d’un sérieux morceau féminin, on retrouve Lehm. Ancien membre des forces Delta, cet américain est aussi l’ex-mari de Chiquita, l’une des gardes du corps du frère de Koko, Kasper. Ex, parce qu’ils ont divorcé entre-temps… la faute à une relation un poil trop turbulente pour ne pas dire explosive. Mais quoi qu’il en soit, c’est le plus vieux membre du groupe et aussi celui qui garde son calme, et celui de ses compagnons, en toute circonstance. Bref, Le leader polyvalent des flingueurs, c’est lui qui garde l’église au milieu du village et, le moins que l’on puisse dire c’est que ce sera nécessaire à plus d’une occasion !





Il y a donc du monde, et du beau monde. C’est là l’un des points forts de la série. Beaucoup de personnages, mais aucun d’entre eux à fusiller sur place. Tous autant qu’ils sont, chacun à sa manière, ils s’avèrent réussis et prenant à suivre. Chaque arc sera l’occasion d’en découvrir davantage sur l’un ou plusieurs d’entre eux. Alors oui, ils frôlent souvent avec quelques clichés du genre mais ça, on s’en fiche un peu. Après tout, ça reste dans la logique de la série. Et puis, au final, c’est aussi ça qui est plaisant parce que, au moins, ils en sont eux-mêmes conscients. Ils n’essayent pas de se prendre pour ce qu’ils ne sont pas et, rien que pour ça, ils évitent haut la main le peloton d’exécution. Après tout ce sont eux les flingueurs et nous les flingués…
  
  
  

©White Fox/Shogakukan/Keitaro Takahashi

Commentaires

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xFairyStormx

De xFairyStormx [322 Pts], le 06 Octobre 2015 à 17h47

18/20

Cet animé est excellent ! On suit l'évoolution du groupe et surtout de Jonah. A voir.

titali

De titali [2269 Pts], le 02 Octobre 2015 à 20h35

Cela m'étonnerait... The arms peddler se situe clairement dans la dark fantasy, le western et à une époque moyen-âgeuse, tandis que Jormungand se veut réaliste et lié à notre époque... La seule chose qui les relie, ce sont les armes. Et encore... The arms peddler donne l'apparence que Garami est une vendeuse d'armes mais, pour le reste, la série ne s'intéresse pas en tant que tel à la thématique de la vente d'armes. Ce qui est tout le contraire de Jormungand. Mais merci quand même de ton commentaire très instructif... 

Weregeist

De Weregeist [194 Pts], le 02 Octobre 2015 à 20h04

14/20

Cela n'a pas l'air mal même si pour moi ça ressemble trop à The Arms Peddler

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