Présentation
Résumé
Dans une Angleterre victorienne en crise, Cain est le jeune héritier de l’illustre famille Hargreaves. On le surnomme volontiers Comte des Poisons, car à travers les deux séries qui n’en font qu’une, la particularité de ce jeune homme est de les collectionner pour son usage personnel, surtout s’ils sont douloureux et mortels. Ce titre de comte lui est donné suite à la mort de son père, Alexis, personnage inquiétant et tyrannique, ayant élevé son fils en le cachant du monde et des autres. Dans une demeure où même les domestiques sont tenus de l’ignorer, le petit garçon de l’époque trouve réconfort et sollicitude dans les bras de Riff, le majordome dévoué. Quelques années plus tard, le jeune comte a fait des affaires criminelles son quotidien. Avec son fidèle second, il suit les traces d’un vampire, court après Jack l’Eventreur ou perce le secret de Blanche Neige. Que ce soit au cours de Comte Cain ou de God Child, les atteintes à la justice, et bien souvent à la vie d’autrui, se rapprochent de lui, le concernent de plus en plus de façon personnelle. C’est ainsi que l’on voit Cain surmonter son passé et les secrets de sa naissance d’un sourire, et prendre conscience peu à peu qu’une organisation mystérieuse semble le pourchasser.
Dans une Angleterre victorienne en crise, Cain est le jeune héritier de l’illustre famille Hargreaves. On le surnomme volontiers Comte des Poisons, car à travers les deux séries qui n’en font qu’une, la particularité de ce jeune homme est de les collectionner pour son usage personnel, surtout s’ils sont douloureux et mortels. Ce titre de comte lui est donné suite à la mort de son père, Alexis, personnage inquiétant et tyrannique, ayant élevé son fils en le cachant du monde et des autres. Dans une demeure où même les domestiques sont tenus de l’ignorer, le petit garçon de l’époque trouve réconfort et sollicitude dans les bras de Riff, le majordome dévoué. Quelques années plus tard, le jeune comte a fait des affaires criminelles son quotidien. Avec son fidèle second, il suit les traces d’un vampire, court après Jack l’Eventreur ou perce le secret de Blanche Neige. Que ce soit au cours de Comte Cain ou de God Child, les atteintes à la justice, et bien souvent à la vie d’autrui, se rapprochent de lui, le concernent de plus en plus de façon personnelle. C’est ainsi que l’on voit Cain surmonter son passé et les secrets de sa naissance d’un sourire, et prendre conscience peu à peu qu’une organisation mystérieuse semble le pourchasser.
Fiche technique
Avant de devenir une série à part entière, Comte Cain (忘れられたジュリエット- Hakushaku Cain) est d'abord un recueil de nouvelles fantastiques, voire gothiques. Le premier tome, La Juliette oubliée, mêle en effet trois aventures de Cain à d'autres petites histoires n'ayant aucun lien avec lui. L'éclosion est également un recueil, mais Cain fait cette fois partie de toutes les histoires. Kafka ne raconte qu'une histoire de Cain, avec à la fin du livre la première histoire de l'auteur ; les deux tomes suivants sont la suite l'un de l'autre, et God Child (ゴッドチャイルド - God Child) est construit sur une seule trame et a été écrit d'une traite. Comte Cain permet donc de découvrir les différents protagonistes, avec de petites histoires policières qui reviennent souvent à Cain et son passé, pourtant certaines nouvelles ne lui sont pas dédiées (Les jeunes garçons qui ont arrêté le temps et Double, par exemple)…
Après la découverte de cet univers, God Child reprend l’idée des nouvelles avant de développer une intrigue plus soutenue, de façon à satisfaire les anciens lecteurs comme les néophytes.
Avant de devenir une série à part entière, Comte Cain (忘れられたジュリエット- Hakushaku Cain) est d'abord un recueil de nouvelles fantastiques, voire gothiques. Le premier tome, La Juliette oubliée, mêle en effet trois aventures de Cain à d'autres petites histoires n'ayant aucun lien avec lui. L'éclosion est également un recueil, mais Cain fait cette fois partie de toutes les histoires. Kafka ne raconte qu'une histoire de Cain, avec à la fin du livre la première histoire de l'auteur ; les deux tomes suivants sont la suite l'un de l'autre, et God Child (ゴッドチャイルド - God Child) est construit sur une seule trame et a été écrit d'une traite. Comte Cain permet donc de découvrir les différents protagonistes, avec de petites histoires policières qui reviennent souvent à Cain et son passé, pourtant certaines nouvelles ne lui sont pas dédiées (Les jeunes garçons qui ont arrêté le temps et Double, par exemple)…
Après la découverte de cet univers, God Child reprend l’idée des nouvelles avant de développer une intrigue plus soutenue, de façon à satisfaire les anciens lecteurs comme les néophytes.
S’il est bon de lire les Comte Cain, ce n’est pas indispensable pour comprendre les God Child, dans lesquelles Kaori Yuki reprend les clés de l’intrigue. De plus, ces derniers sont bien plus agréables à lire, et ils se centrent plus sur le développement des relations entre personnages, ainsi que sur la découverte de l’organisation Delilah.
L’éditeur japonais est Hakusensha, où la parution des 13 volumes de Hakushaku Cain Series ainsi que des deux volumes de l’édition deluxe s’échelonne de juillet 1992 à juin 2004.
En France, c’est Tonkam qui s’approprie les œuvres de Kaori Yuki, en commençant par publier les 5 premiers volumes, les Comte Cain, entre octobre 2003 et juin 2005. Ceux-ci sont sortis avant Angel Sanctuary, première œuvre sérieuse de la mangaka. Puis suivirent les God Child, sortis après la longue série phare de l’auteur, d’abord chapitre par chapitre dans le magazine mensuel de prépublication shôjo Magnolia (qui n’existe plus depuis début 2005), qui sortait en parallèle de Comte Cain. C’est l’arrêt du magazine qui a provoqué la sortie de la série en volumes reliés, entre mars 2005 et novembre 2006.
Petit détail de fans: cette série se nomme en français «Comte Cain» et non «Comte Caïn» comme on aurait tendance à vouloir l'écrire, parce que, pour citer Tonkam : «l'intrigue se déroule en Angleterre, royaume de l'alphabet sans accent». La traduction est d’ailleurs soignée et sans fautes notables, pour notre plus grand plaisir.

Kaori Yuki en quelques lignes
Kaori Yuki (由貴香織里) est née à Tokyo un 18 décembre (sagittaire) d’année inconnue, l’auteur ne l’ayant jamais communiquée. Ses principaux magazines de prépublications sont Hana to Yume et BetsuHana, tandis que son éditeur est Hakusensha. C’est très rapidement que la passion du dessin naît dans la vie de la petite Kaori, qui rêve déjà de devenir mangaka. Elle intègre donc une école d’art qu’elle termine en 1986, et à la suite de laquelle elle est repérée par Hana to Yume, lors d’un concours où elle décroche la place de demi-finaliste grâce à sa nouvelle « Love Hunt » (jamais publiée). Ses publications commencent dès 1987, avec « La tenue d’été d’Elie », qu’on peut retrouver à la fin de « Kafta » (Comte Cain 3). Puis, c’est en 1992 que commencent réellement les publications d’œuvres complètes (Comte Cain, Angel Sanctuary …). C’est donc l’année qui transporte Kaori Yuki comme une référence dans le genre shôjo.
Elle se distingue par la qualité de ses dessins, et par des scénarios aux ambiances sombres qui explorent les thèmes sensibles voire tabous comme la religion ou l’inceste. Elle s’inspire beaucoup du monde de la musique japonaise (visual rock, par exemple), comme des civilisations européennes, notamment pour Comte Cain, ou encore de mondes créés de toutes pièces à partir de légendes ou de comtes (Ludwig, Fairy Cube …)
And that’s all … ?
Comte Cain a beau être une des premières séries de l’auteur, de nombreuses autres sont venues se rajouter pour compléter l’éventail d’influence de l’auteur sur le reste de monde. Ainsi, on connaît déjà en France (dans l’ordre de parution originale) Angel Sanctuary, série entrecoupée par Kaïné et Boy’s next door, puis Neji, les God Child, Vampire Host, Ludwig Revolution, puis Fairy Cube et le Parfum (entre les tomes 1 et 2 de Ludwig). The Royal Doll Orchestra, connu au Japon sous le titre de Guignol Kyutei Gakudan, est la dernière série de l'auteure a être parvenue en France, à partir de juin 2010. Pourtant, il reste des séries que nous n’avons pas encore le plaisir de lire … Parmi elles, Meine Liebe (2005), Camelot Garden (2008), ou Iiki Noki (2011, toujours en cours au Japon)
Oeuvres principales:
Angel Sanctuary (20 volumes)

Ludwig Revolution (4 volumes)

Fairy Cube (3 volumes)

Les contes cruels (1 volume)

Les personnages
Après la disparition troublante de son père, Cain hérite du noble titre de Comte et de toute la fortune qui va avec. Cet argent lui permet de s’adonner sans limites à sa passion pour les poisons rares ou précieux, ce qui lui permet de parfois rendre justice lui-même, ou encore de résoudre quelques affaires par sa connaissance dans le domaine. Cain possède ce côté séducteur et nonchalant que beaucoup pourraient lui envier. Ses yeux verts et or, témoins de l’union taboue d’Alexis, son père, et de la sœur de celui-ci, ajoutent au charme ravageur de l’adolescent. Mais cette couleur rare ne lui apporte pas que l’attention poussée des jeunes femmes : cela lui rappelle qu’il est maudit, comme un enfant incestueux ayant grandi dans l’amour factice d’un père qui n’a éprouvé qu'haine envers lui. De Comte Cain à God Child, les personnages sont récurrents. On retrouve donc toujours un Cain frivole, arrogant, sûr de lui mais surtout froid, méprisant et par dessus tout machiavélique, n'hésitant pas à manipuler ses ennemis de la plus terrible des manières. Pourtant, lui aussi peut faillir et les rares moments de détresse du jeune comte ne le rendent que plus humain …
La fille illégitime d’Alexis, fruit de sa relation avec une femme de chambre, est une petite fille de 10 ans, blonde aux yeux bleus. Dans les prémices de la série, on apprend qu’elle vivotait en lisant le tarot dans la rue tout en cherchant son frère, qui la retrouve finalement et décide de l’adopter comme membre à part entière de la famille. Son rôle dans la série est d’apporter un peu de sérénité à Cain, qui s’occupe beaucoup d’elle, autant que l’on s’occuperait d’une poupée … Mary s’efforce d’être toujours avenante pour aider son frère, mais elle se sent parfois enfermée dans trop de protection, ce qui lui vaudra bien des mésaventures …
Il apparaît pour la première fois dans Comte Cain, sous le nom du Dr Allen, médecin de famille des Hargreaves. Au début, c’est un personnage jovial qui arrive à maintenir l’illusion assez de temps pour que l’on soit perturbé si l’on a lu God Child avant. Il semble bien connaître Cain, et une de ses aspirations est de le torturer moralement, avant de lui prendre de force les prunelles vertes et or qu’il convoite tant. Jezabel a une relation particulière vis-à-vis d’Alexis. Présenté comme son fils, il est totalement soumis à celui qui l’emploie comme brillant chirurgien. Cette obéissance vient de son enfance, du temps où il a commencé à haïr les humains et à mépriser la valeur de leur vie, au détriment des animaux, avec qui il se montre extrêmement doux et attentionné. En somme, c’est un personnage torturé et paradoxal, qui se révèle moins méchant qu’il n’y paraît, ce qui renforce l’attachement du lecteur pour ce grand sensible … Sans aucun doute l’un des personnages les plus charismatiques de la série, on éprouve donc un grand plaisir à le retrouver tout du long.
L’éditeur japonais est Hakusensha, où la parution des 13 volumes de Hakushaku Cain Series ainsi que des deux volumes de l’édition deluxe s’échelonne de juillet 1992 à juin 2004.
En France, c’est Tonkam qui s’approprie les œuvres de Kaori Yuki, en commençant par publier les 5 premiers volumes, les Comte Cain, entre octobre 2003 et juin 2005. Ceux-ci sont sortis avant Angel Sanctuary, première œuvre sérieuse de la mangaka. Puis suivirent les God Child, sortis après la longue série phare de l’auteur, d’abord chapitre par chapitre dans le magazine mensuel de prépublication shôjo Magnolia (qui n’existe plus depuis début 2005), qui sortait en parallèle de Comte Cain. C’est l’arrêt du magazine qui a provoqué la sortie de la série en volumes reliés, entre mars 2005 et novembre 2006.
Petit détail de fans: cette série se nomme en français «Comte Cain» et non «Comte Caïn» comme on aurait tendance à vouloir l'écrire, parce que, pour citer Tonkam : «l'intrigue se déroule en Angleterre, royaume de l'alphabet sans accent». La traduction est d’ailleurs soignée et sans fautes notables, pour notre plus grand plaisir.
Kaori Yuki en quelques lignes
Kaori Yuki (由貴香織里) est née à Tokyo un 18 décembre (sagittaire) d’année inconnue, l’auteur ne l’ayant jamais communiquée. Ses principaux magazines de prépublications sont Hana to Yume et BetsuHana, tandis que son éditeur est Hakusensha. C’est très rapidement que la passion du dessin naît dans la vie de la petite Kaori, qui rêve déjà de devenir mangaka. Elle intègre donc une école d’art qu’elle termine en 1986, et à la suite de laquelle elle est repérée par Hana to Yume, lors d’un concours où elle décroche la place de demi-finaliste grâce à sa nouvelle « Love Hunt » (jamais publiée). Ses publications commencent dès 1987, avec « La tenue d’été d’Elie », qu’on peut retrouver à la fin de « Kafta » (Comte Cain 3). Puis, c’est en 1992 que commencent réellement les publications d’œuvres complètes (Comte Cain, Angel Sanctuary …). C’est donc l’année qui transporte Kaori Yuki comme une référence dans le genre shôjo.
Elle se distingue par la qualité de ses dessins, et par des scénarios aux ambiances sombres qui explorent les thèmes sensibles voire tabous comme la religion ou l’inceste. Elle s’inspire beaucoup du monde de la musique japonaise (visual rock, par exemple), comme des civilisations européennes, notamment pour Comte Cain, ou encore de mondes créés de toutes pièces à partir de légendes ou de comtes (Ludwig, Fairy Cube …)
And that’s all … ?
Comte Cain a beau être une des premières séries de l’auteur, de nombreuses autres sont venues se rajouter pour compléter l’éventail d’influence de l’auteur sur le reste de monde. Ainsi, on connaît déjà en France (dans l’ordre de parution originale) Angel Sanctuary, série entrecoupée par Kaïné et Boy’s next door, puis Neji, les God Child, Vampire Host, Ludwig Revolution, puis Fairy Cube et le Parfum (entre les tomes 1 et 2 de Ludwig). The Royal Doll Orchestra, connu au Japon sous le titre de Guignol Kyutei Gakudan, est la dernière série de l'auteure a être parvenue en France, à partir de juin 2010. Pourtant, il reste des séries que nous n’avons pas encore le plaisir de lire … Parmi elles, Meine Liebe (2005), Camelot Garden (2008), ou Iiki Noki (2011, toujours en cours au Japon)
Oeuvres principales:
Angel Sanctuary (20 volumes)
Ludwig Revolution (4 volumes)
Fairy Cube (3 volumes)
Les contes cruels (1 volume)

The Royal Doll Orchestra (5 volumes)
Les personnages
Note: Les prénoms étant à l’origine européens, la traduction phonétique en japonais puis la retraduction en français font que certains noms différent d’une traduction à l’autre. Mais, au contraire des grandes différences constatées dans Angel Sanctuary / Angel Sanctuary Deluxe, Comte Cain et God Child restent assez satisfaisants sur ce point, dans l’ensemble.
Après la disparition troublante de son père, Cain hérite du noble titre de Comte et de toute la fortune qui va avec. Cet argent lui permet de s’adonner sans limites à sa passion pour les poisons rares ou précieux, ce qui lui permet de parfois rendre justice lui-même, ou encore de résoudre quelques affaires par sa connaissance dans le domaine. Cain possède ce côté séducteur et nonchalant que beaucoup pourraient lui envier. Ses yeux verts et or, témoins de l’union taboue d’Alexis, son père, et de la sœur de celui-ci, ajoutent au charme ravageur de l’adolescent. Mais cette couleur rare ne lui apporte pas que l’attention poussée des jeunes femmes : cela lui rappelle qu’il est maudit, comme un enfant incestueux ayant grandi dans l’amour factice d’un père qui n’a éprouvé qu'haine envers lui. De Comte Cain à God Child, les personnages sont récurrents. On retrouve donc toujours un Cain frivole, arrogant, sûr de lui mais surtout froid, méprisant et par dessus tout machiavélique, n'hésitant pas à manipuler ses ennemis de la plus terrible des manières. Pourtant, lui aussi peut faillir et les rares moments de détresse du jeune comte ne le rendent que plus humain …
Ce jeune majordome est le serviteur dévoué de Cain, mais pas seulement. C’est le seul à connaître son passé, et à l’accepter sans conditions. Riff était étudiant en médecine quand sa maison a brûlé, emportant dans sa tombe ses parents et son jeune frère, apparemment responsable de l’incendie volontaire. Recueilli par le comte Alexis, Riff rencontra Cain lorsqu’il était enfant, et jura sur les larmes de ce dernier qu’il le protégerait toute sa vie. C’est ainsi qu’il devient très proche de son maître, entrant dans ses confidences les plus intimes, pressentant ses besoins et devançant ses ordres. Malgré les secrets que Riff renferme, et que l’on ne découvrira très tard, il apporte au jeune comte amitié, soutien, aide, amour et réconfort, autant de sentiments que Cain n’a jamais connu et dont il a tant besoin … L’étroite relation qui les unit en fera sourire plus d’un(e) et stimulera l’imagination de beaucoup …
La fille illégitime d’Alexis, fruit de sa relation avec une femme de chambre, est une petite fille de 10 ans, blonde aux yeux bleus. Dans les prémices de la série, on apprend qu’elle vivotait en lisant le tarot dans la rue tout en cherchant son frère, qui la retrouve finalement et décide de l’adopter comme membre à part entière de la famille. Son rôle dans la série est d’apporter un peu de sérénité à Cain, qui s’occupe beaucoup d’elle, autant que l’on s’occuperait d’une poupée … Mary s’efforce d’être toujours avenante pour aider son frère, mais elle se sent parfois enfermée dans trop de protection, ce qui lui vaudra bien des mésaventures …
Il apparaît pour la première fois dans Comte Cain, sous le nom du Dr Allen, médecin de famille des Hargreaves. Au début, c’est un personnage jovial qui arrive à maintenir l’illusion assez de temps pour que l’on soit perturbé si l’on a lu God Child avant. Il semble bien connaître Cain, et une de ses aspirations est de le torturer moralement, avant de lui prendre de force les prunelles vertes et or qu’il convoite tant. Jezabel a une relation particulière vis-à-vis d’Alexis. Présenté comme son fils, il est totalement soumis à celui qui l’emploie comme brillant chirurgien. Cette obéissance vient de son enfance, du temps où il a commencé à haïr les humains et à mépriser la valeur de leur vie, au détriment des animaux, avec qui il se montre extrêmement doux et attentionné. En somme, c’est un personnage torturé et paradoxal, qui se révèle moins méchant qu’il n’y paraît, ce qui renforce l’attachement du lecteur pour ce grand sensible … Sans aucun doute l’un des personnages les plus charismatiques de la série, on éprouve donc un grand plaisir à le retrouver tout du long.
C’est l’ancien maître de la noble maison des comtes Hargreaves, avant qu’il ne disparaisse mystérieusement en tombant du balcon de leur villa après avoir ingurgité du poison. Cain est son fils, né d’une union incestueuse entre Alexis et une membre de sa famille, la seule qu’il ait jamais aimée, semble t-il … Ce n’est pas pour autant qu’il affectionne son fils, bien au contraire. Au-delà des sévices corporels, il lui a infligé de porter le nom du premier meurtrier de l’humanité, destiné à un semblant d’existence maudite et superflue.
© Kaori Yuki/HAKUSENSHA Inc.
De Cassandra13 [1561 Pts], le 17 Septembre 2012 à 20h38
Ma série favorite de la mangaka; une pure merveille ! Il est vrai que l'on peut lire les God Child sans forcément passer par les Conte Cain, mais je trouve dommage de laisser la première partie de coté. C'est une série très travaillée avec une histoire des plus sombres, mais aussi des plus belles =) Je la conseille vivement !
De tearsless [1338 Pts], le 16 Février 2009 à 11h17
Kaori Yuki s'est une nouvelle fois inspirée de la Bible ( l'histoire de Abel et Cain) pour nous transmettre un message qui est que tout n'est pas décidé à l'avance et qu'il faut se battre opur ses convictions, ne jamais abandonné. Le sénario est parfait, sans auune erreurs, l'auteur nous transporte dans l'Angleterre de la fin du XIX ou les crimes et le mystére nous entourent. Des sentiments magnifiquement décrient, en plus de la beauté du dessin le texte est trés beau.
C'est sans nul doute une série trés élaborée qui faut vraiment avoir lut.
De manekineko [144 Pts], le 23 Janvier 2009 à 19h24
Très bon dossier qui, je pense, rend justice à une des oeuvres les plus abouties de Kaori Yuki (avec Angel Sanctuary). Une série à lire et relire, on ne s'en lasse pas! ^^