Suicide Island - Actualité manga
Dossier manga - Suicide Island
Lecteurs
17.50/20

Présentation

   

       
Journal de survie - 32ème jour (auteur inconnu)
     
Hier, sur les conseils de Sugi, j'ai rejoint le groupe des pêcheurs. Les eaux commencent à être froides, mais la vue sous marine est sensationnelle ! Je m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de poissons, finalement les pêcheurs n'ont aucun mérite ! (Ah, s'ils m'entendaient...)
Et puis, cette fraîcheur, ça me change des travaux des champs. On dirait que c'est simple, dit comme ça, mais le soleil est assez gênant et puis, courir après les chèvres le soir, ce n'est pas de tout repos...
Hier soir, Sei est revenu de la chasse avec du sanglier, ça faisait longtemps qu'on en avait pas mangé. Il n'a l'air de rien comme ça, mais il est très fort, ce gars-là !
   
En tout cas, on s'est bien habitués à notre nouvelle vie. C'est pas facile tous les jours, mais on se serre les coudes. Je crois qu'au fond, on s'est tous un peu résignés, mais c'est pas si mal, ici, en fin de compte.
 
Dire qu'il n'y a pas si longtemps, on ne pensait tous qu'à mourir....
    
   

Fiche technique

   
Suicide Island (自殺島 – Jisatsutô) est un manga de Kôji Mori, publié depuis fin 2008 par l'éditeur Hakusensha dans le bimensuel seinen Young Animal, magazine connu pour des titres très variés tels que Berserk, Detroit Metal City, Bleu indigo ou encore Step up love story. Son premier volume relié parût le  28 août 2009, et la série se termine en 17 volumes., avec un rythme moyen de deux tomes par an. En octobre 2012, après huit tomes parus, elle avait été tirée à 1 500 000 exemplaires.
     
   
    
En France, c'est l'éditeur Kazé Manga qui nous a fait découvrir le titre à partir de novembre 2011. La parution oscille entre un rythme trimestriel et quadrimestriel, avec cependant un écart plus important à noter entre les tomes 6 et 7. Le 17ème paraîtra le 13 décembre 2017.
   
    

L'auteur

     
Né le 28 novembre 1966 à Tôkyô, Kôji Mori (森恒二, également retranscrit en "Kouji Mori") était destiné dans son jeune âge à une carrière dans le base-ball, et a même participé à la ligue junior nationale. Mais le jeune Kôji trouvait plus d'intérêt à rester à la maison pour dessiner, influencé par le manga Ganbare Genki (certains se souviendront peut-être de sa version animée : Genki le champion de boxe).
   
   
    
Sur les bancs du lycée, il rencontra un certain Kentarô Miura, futur auteur de Berserk, et tous deux avaient pris l'habitude de dessiner dans la maison de ce dernier. Ils rejoignirent ensemble l'Université des Arts de Tôkyô et Kôji Mori réalisa un premier essai, remarqué par un éditeur, mais pas assez dense pour en faire une série. Aussi, quatre ans plus tard, au moment où son ami Miura rencontra Buronson pour réaliser Oh-Roh, le jeune homme s'éloigna peu à peu d'une possible carrière de mangaka. Il intégra alors le monde de la publicité, en réalisant diverses illustrations et en s'essayant au métier de storyboarder, et s'installa dans le quartier de Roppongi, réputé pour sa vie nocturne très sulfureuse.
 
Son destin bascule à l'âge de 25 ans, alors qu'il fut victime d'un grave accident de moto où il faillit perdre la vie. Il décida alors de prendre un nouveau départ, en aspirant de nouveau à réaliser son rêve : devenir mangaka. 
   
Un temps assistant pour son ami Kentaro Miura, Kôji Mori se lança dans l'écriture d'un titre qui ne vit le jour que des années plus tard dans le Young Animal : Holyland (ホーリーランド). 
Cette première série met en scène Yû Kamishiro, un collégien devenu la victime favorite d'une bande de délinquants. Après avoir quitté l'école, il s'enferme chez lui pour apprendre la boxe, et s’entraîne sans relâche pour pouvoir se défendre par lui-même. Un an plus tard, il parvient à mater ses anciens agresseurs, et se surprend même à faire face à des bandes très dangereuses, ce qui lui vaut le surnom de « chasseur de gangs ». Devenu une légende sous son allure de lycéen moyen, Yû décidera de se frayer un chemin grâce à ses poings pour se débarrasser de la violence, et de créer un monde de paix pour lui et ses amis, sa « terre sacrée ».
Lancée à l'automne 2000, la série Holyland s'acheva en 2008 après dix-huit tomes parus. Elle fut également adaptée en deux dramas : d'abord une version japonaise au printemps 2005,  puis une version coréenne en 2012.
      
    
    
Quelques mois après la conclusion de Holyland, Kôji Mori revint dans le 22ème numéro de 2008 du Young Animal avec Jisatsutô (自殺島), que nous connaissons en France sous le nom de Suicide Island. Dans la préface du premier volume, l'auteur revient sur l'accident où il frôla la mort et qui lui fit prendre conscience de la valeur de la vie, notion qu'il souhaite transmettre dans ce manga. 
   
Deux ans plus tard, il lança un second titre en parallèle, Destroy and Revolution (デストロイアンドレボリューション), publié cette fois-ci dans le Young Jump de la Shûeisha. 
Comptant bientôt six tomes au Japon, ce manga met en scène, à l'instar de Holyland, un lycéen très banal en apparence, Makoto Tanaka, qui vit en réalité dans la colère et qui nourrit des velléités terroristes. Il se rapproche de Yûki, un étudiant modèle particulièrement charismatique, qui semble séduire les gens d'une manière surnaturelle... 
       
      
    
Disposant d'une carrure physique imposante, Kôji Mori a toujours pratiqué le sport, en particulier les arts martiaux qui furent une importante source d'inspiration pour Holyland. Il aurait même conseillé Yuma Ishigaki, comédien principal de l'adaptation live de 2005, pour la reproduction de certaines techniques. Dans Suicide Island, il intervient souvent dans la narration en parlant à la première personne et en évoquant des anecdotes, aussi bien culinaires que dans la découverte de certains usages rudimentaires. 
   
Notons également que Kôji Mori est marié à Akkiu, également mangaka de profession, qui a à son actif quatre titres dans un style « chibi », bien loin de la dureté des histoires de son mari !
   
    
    

JISATSUOU © 2009 by Kouji MORI / Hakusensha, Inc.

Commentaires

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Dharma

De Dharma [1870 Pts], le 06 Décembre 2014 à 03h54

17/20

Un très bon dossier pour une super série !

Une de mes séries préférées actuellement. L'envie de disparaitre est un bon prétexte pour mettre en valeur la vie, ses bons côtés et son importance. Tout n'est pas noir dans cette histoire, au contraire. C'est ce qui en fait une petite pépité d'humanité à mon sens.

Je la recommande à tous les suicidaires potentiels ! =p

winipouh

De winipouh [2147 Pts], le 22 Juin 2014 à 17h35

merci pour ce dossier l'histoire est interessante mais je n'aime pas beaucoup les graphismes en particulier le visage des personnages je pensse m'acheter le tome 1 pour me faire un avie sur se manga

JohnDoe

De JohnDoe [598 Pts], le 22 Juin 2014 à 16h35

18/20

Un chouette dossier, merci !

DjinnGenie

De DjinnGenie [220 Pts], le 21 Juin 2014 à 14h01

Merci pour cet excellent dossier ! Cela donne vraiment envie de découvrir la série.

Jinfuushen

De Jinfuushen, le 20 Juin 2014 à 23h33

18/20

Très bon dossier :-)

Je dirais même que cette série outrepasse sur quelques séquences la question du suicide en proposant une éloge à la vie, une éloge à la nature.

Suicide Island est vraiment très bien ficelé niveau scénario, et le psyché des personnages vraiment est très intéressant.

Avec Vinland Saga et The Arms Peddler, ceux sont 3 belles séries qui nous sont arrivés ces dernières années.

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