Ce qu’il faut retenir de cette deuxième saison
Après avoir parlé du fond, parlons des petites choses qui nous ont fait vraiment plaisir dans cette deuxième saison. Des éléments plus anecdotiques, qui ne remplirait pas une partie entière, mais dont a tout de même envie de parler.
Le traitement de Seo Dong-Jae
Bien que j’aurais aimé le voir bien plus, parce que c’est clairement mon personnage préféré de la série, le traitement qu’il va avoir dans cette saison est très bon. Il devient le sujet de l’enquête principal, et on va en apprendre bien plus sur lui. Sur sa famille, sa manière de travailler. Et force est de constater que derrière son côté très « lèche-cul », très arriviste... il y a un procureur qui peut être très compétent, qui sait prendre soin de ses jeunes recrues, et qui a su se remettre un minimum en question. Est-ce que cela va durer, la fin de la saison nous laisse sur un sacré cliffhanger sur ce personnage. Et bon sang, dieu sait que ça fait plaisir ! Car Seo Dong-Jae est construit comme un anti Hwang Si-Mok. C’est un personnage extrêmement malléable, qui n’hésite pas à franchir les barrières de la justice pour arriver à ses fins, c’est à dire monter les échelons. Hwang Si-Mok est, à l’inverse, un personnage assez rigide, qui change très peu au fil du temps, qui est plutôt du genre à taper sur les doigts des gens qui franchirait la moindre ligne. Et au vue de la fin de la saison, on peut s'attendre à ce que notre petit Dong Jae retourne encore sa veste, et se confronte encore à Si-Mok...
Ai-je besoin de préciser que ce personnage est mon préféré ? Et que j'ai eu une petite frayeur de le voir disparaître de la série ? Stranger sans Seo Dong-Jae, ce serait comme une gaufre sans chantilly. Un peu fade tout de même !
L’intrigue policière
Un peu en retrait cette saison, elle est tout de même central au milieu de la saison, à partir du moment où Seo Dong Jae est enlevé. Elle amènera à un travail dans la main des procureurs et de la police, même si leurs intérêts ne seront jamais très loins. Comme d’habitude elle est tout aussi bien construite que déconstruite. J’entends par là qu’elle est loin d’être linéaire. Les scénaristes n’hésitent pas à la mettre en pause pour reprendre les intrigues de pouvoirs entre les différentes instances. Et comme d’habitude, on échappe aux grands effets pour dramatiser l’enquête. Cette série a vraiment une belle manière de traiter les enquêtes et le suspense. Alors bien sûr, c’est bien plus cérébral, moins grandiloquent, cela ne plaira pas à tout le monde, mais c’est un argument suffisant pour regarder cette petite pépite.
Les performances d'acteurs
Bon, et bien que dire de plus que c'était parfait ? Les anciens sont restés parfaitement fidèles à leurs personnages dans la saison 1. Yoon Se-Ah dans le rôle de Lee Yeon-Jae est bluffante dans cette seconde saison, sachant parfaitement alternée cette autorité glaçante et cette émotion qui l'emporte quand on évoque son défunt mari. On ne sait jamais alors vers quelle direction elle ira dans ces moments-là. Parlons également de Lee Joon Hyuk qui incarne Seo Dong-Jae. Ces mimiques sont, comme toujours, à mourir de rire. Notamment dans sa scène finale, alors qu'il retourne au commissariat après être sorti de l'hôpital. Cette sortie de la voiture, où il tente tant bien que mal de cacher sa joie d'être le centre de l'attention.
Je ne reparlerais pas trop ici des deux acteurs principaux, toujours aussi impeccables. Je vais simplement revenir sur les deux nouveaux, Choi Moo Sung qui incarne Woo Tae Ha et et Jeon Hye-Jin qui incarne Choi Bit. Le premier nous transmet tout de suite une image d'arriviste, de procureur qui n'écoute pas vraiment les autres et qui prend de hauts ceux qui ne sont pas de « son » niveau. Choi Bit nous donne bien plus une image de raison, de professionnalisme, même si son obsession de découvrir des failles sur le parquet, ou ses liens avec Woo Tae-Ha nous mettront rapidement le doute. Les deux acteurs s'en sortent très bien, dépeignant parfaitement leurs personnages respectifs.
La réalisation
Bon, là encore, la saison 1 avait mis la barre très haute. Et la, elle a encore franchit un cap. Le tout début du premier épisode, dans le brouillard, en profite déjà pour nous offrir de magnifiques images, tout en brouillant déjà les pistes. Car cette série, en plus de nous offrir une réalisation léchée et super qualitative, est surtout très précise. Le sens du détail est toujours aussi incroyable. Que dire de la musique ? Le thème principal, iconique de la saison 1 est toujours présent, et les nouvelles OST ont été encore très bien choisis. D’ailleurs, le générique du début est encore une fois très bien, bien qu’un peu court comparé à la première saison. Bref, cette série est un véritable régal pour le yeux et les oreilles.
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De SakHi, le 06 Novembre 2020 à 14h55
La saison 1 est énorme, un peu décu par la saison 2 mais ca reste tres bien.