Magi - The Labyrinth of Magic - Actualité manga
Dossier manga - Magi - The Labyrinth of Magic

Introduction


Voilà un manga qui m'aura marquée, et à vie. Car il fait partie des rares mangas que j'ai placé dans mon top 5 dès que je l'ai connu, via sa première adaptation animé, et qui n'en n'est jamais ressorti. Sachez que dans mon top personnel, il est devant One Piece. Pas parce qu'il objectivement meilleur que lui, au contraire. Shinobu Ohtaka a joué sur ma corde sensible avec Magi. Elle a utilisé un univers qui me fascine, un univers très orientale, inspiré des Milles et une nuits. Elle l'a fait avec brio, pour nous sortir un shônen très efficace, assez politique, mais toujours très drôle. Bref... Un véritable coup de maître. Si vous ne connaissez pas encore la série, je vous conseille vivement de sauter dessus. Et si vous la connaissez... Prenez quelques instants pour lire ce dossier et revenons sur le périple d'Ali baba, Sinbad, Aladin, Judal...



La mangaka


Shinobu Ohtaka est une mangaka née le 09 mai 1983. Elle a démarra sa carrière avec l'ovni Sumomomo Momomo, édité par Square Enix au Japon, dans le magazine Young Gangan en 2005. Tandis que chez nous, nous la découvrirons chez Kurokawa en 2008, en 12 tomes.
Puis, elle reviendra avec Magi - the Labyrinth of Magic en 2009 au Japon, chez , son nouvel éditeur Shôgakukan. En France, elle reviendra chez Kurokawa en  2011.
Enfin, alors que Magi se termine 37 tomes en juillet 2020 chez nous, elle reviendra en 2018 avec la série Orient au Japon, chez Kôdansha, et en juillet 2020 chez nous, mais chez Pika chez nous. Cette nouvelle série comptabilise à ce jour 9 tomes au Japon et est toujours en cours.



L'histoire


Aladin est un jeune garçon atypique qui va croiser le chemin d'un jeune marchand de vin, Ali baba. Alors que lors d'un voyage, ils sont tous attaquer par une sorte de fleur géante du désert, Ali baba va montrer une certaine abnégation à sauver son prochain, un comportement qui va fortement impressionner le jeune garçon, qui se révélera très fort, surtout quand ils se sert de son ami sans tête, Ugo. Alibaba va voir en Aladin une opportunité de réaliser son rêve : explorer un de ces fameux labyrinthe, promesse du début d'une nouvelle vie pour le jeune marchand : richesse, pouvoir... Pas de chance pou eux, le notable du coin va vouloir profiter d'eux pour conquérir ce fameux labyrinthe, en se servant des pouvoirs de Aladin, mais aussi de la force de ses deux esclaves, dont l'une n'est autre qu'une Fanalis, une jeune fille dotée d'une force presque animale. Mais arriveront-ils à sortir vivant de cet endroit bien plus dangereux qu'il n'y paraît ? Qui est vraiment Aladin ? Et est-ce lui qui a le plus de secret à cacher ?



Les personnages


Aladin



Jeune garçon candide, mais aussi très fan des femmes à forte poitrine, Aladin est avant tout un Magi pouvant ouvrir la voie dans des labyrinthe, doté de pouvoirs magiques fabuleux mis qui le rendent également assez vulnérable, et convoité. Le roi qu'il a choisi n'est autre que son ami Ali baba. Il ressentira une connexion toute particulière avec Judal, autant de l'affection que de l'aversion.

Ali Baba Salujah



Jeune marchand de vin, il va rencontrer Aladin lors d’un de ses voyages, et il va voir en ce dernier le moyen de réaliser son rêve: explorer un labyrinthe. Une fois le pouvoir de ce dernier en sa possession, il rentrera chez lui, à Balbad, et il fera équipe avec son ami d’enfance, Cassim, pour renverser la principauté de cette ville-état.

Morgiana



Jeune Fanalis, Morgiana est une ancienne esclave, qui fut libéré par ses deux meilleurs amis, Aladin et Alibaba. Elle possède des capacités physiques extraordinaires, mais elle reste très sérieuse, parfois un peu froide. N'ayant pas eu l'occasion de connaître beaucoup d'affection, d'amitié, elle en fera l'expérience avec ses deux nouveaux compagnons de route, Ali baba et Aladin.

Sinbad



Roi des sept mers, Sinbad est un grand négociant, mais aussi les détenteurs de sept reliques, donc du pouvoir de sept djinns. C’est un grand aventurier qui a su se former une légende malgré son jeune âge, et qui a amené une certaine paix là où il s’était rendu. Il rencontre Aladdin et Morgiana nu, alors qu’il s’est fait dépouillé près de Balbad. C'est un homme affable, gentil et attentif mais qui cache une grande ambition, et une très grande opinion de lui-même. Il souhaite ardemment que Aladdin devienne son Magi.

Ren Hakuryû



Jeune prince du Kô, un empire guerrier qui a causé la guerre à Balbad, Hakuryû est un prince rejeté par des guerres de lignées au sein de sa famille qui l'ont meurtri lui, et sa sœur . Il était le fils du premier empereur, mais il sera supplanté par son oncle et ses cousins une fois que celui-ci, ainsi que ses frères aînés mourront, et que sa mère se détournera d'eux pour diriger Al-Samen dans l'ombre de l'empire. Il ne vit que pour se venger de l'empire et des membres de sa famille, mais aussi pour protéger sa sœur Hakuei Ren. C'est un jeune garçon droit et honnête, mais que le désir de vengeance ronge. Il aura une certaine affection pour Ali Baba, qui a vécu un sort similaire dans son royaume, même si les débuts seront difficiles entre eux.

Judal




Judal est le magi de l'empire Kô, qui a été utilisé toute sa vie par la sorcière d'Al-Samen, Gyokuen Ren. C'est un jeune homme très capricieux, qui aime quand les choses dégénèrent. Il tentera de rallier Sinbad à sa cause, à cause de puissance, mais sans grand succès, puis il s'associera d'abord avec les maîtres de guerre Kôen et Komei, avant de se rabattre sur un Hakuryû assoiffé de vengeance, qui lui correspond beaucoup mieux.

MAGI © 2009 Shinobu OHTAKA / Shogakukan Inc.

Commentaires

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Kogasama22

De Kogasama22 [1 Pts], le 08 Avril 2021 à 22h38

J'aime beaucoup Magi aussi ce Shonen et vraiment il mérite son succès c'est dommage qu'il soit pas connu j'espère qu'ils y'aura la saison 3 shinobu othaka si vous voyez se ce message s'ils vous plaît terminé en anime magi et une fin changer ????

Hurleguerre

De Hurleguerre, le 24 Juillet 2020 à 21h09

J'ai beaucoup apprécié cette série, qui avait pourtant commencée comme un shonen classique, pour son absence de manichéisme, mais surtout pour sa façon mature (quoique simplifiée par nécéssité) d'aborder la politique.

Mon moment préféré, de ce coté-là, est le retour de Ali Baba à Balbadd aprés sa conquête par l'empire Kou. Ici, il découvre le système mis en place, très contestable et ayant pour but avoué d'effacer toute l'ancienne culture du pays, mais ayant le mérite d'assurer de bonnes conditions de vie à la population, celle-ci renaclant à se rebeller malgrès certaines réticences. Vers la fin de la présentation de cette situation à Alibaba, il rencontre la princesse Kougyouku, qu'il connait déjà et apprécie. Celle-ci lui explique, avec sincérité et innocence, qu'elle a été nommée à la tête du pays et qu'elle espère faire de son mieux pour lui. Alibaba, la mine défaite, répond alors à une princesse interloquée Kougyouku... les choses seraient tellement plus simple si tu était quelqu'un d'ignoble.

Ce passage me plait car il aborde un point rarement abordé dans les histoires japonaises : la générosité et l'oubli du passé sont des instruments de domination, au même titre que l'oppression classique et bien plus efficace qu'elle. La plupart des titres font l'éloge aveugle du pardon, y compris dans des situations, ou concrétement, cela signifie accepter l'injustice et l'arbitraire sans se plaindre (comme dans Gate : au delà-de la porte, ou le japon est étrangement magnanime envers un empire qui a quand même envahi Tokyo et massacré gratuitement des centaines de civils).

 

 

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