Japan Expo 2010 - Deuxième Partie

Chez les amateurs

 
Bénéficiant d'un espace encore plus conséquent que l'année précédente, l'espace consacré aux dessinateurs amateurs se composait de près de 200 exposants différents! Il était donc assez difficile de tirer son épingle du jeu. Outre les adaptations de séries déjà existantes, de nombreux mangakas en herbe proposaient de réaliser des dessins personnalisés, selon le bon vouloir des passants. D'autres préféraient miser sur une originalité avec des offres autour de fanzines yaoi et yuri... Il y en avait pour tous les gouts! Encore fallait-il ne pas se perdre dans les lieux pour trouver son bonheur.
 
  
  
 
 
Outre les grandes expositions réalisées par la SEFA ou par les éditeurs eux-mêmes, certains passionnés n'ont pas hésité à mettre en valeur leurs séries préférées pour le simple plaisir des yeux! On pouvait notamment croiser quelques stands autour de Gundam ou des séries Sentai. Cependant, celle qui a retenu le plus l'attention fut sans doute celle de la Capucin Team, rassemblement de fans autour de Saint Seiya. Certaines scènes du manga, ou plutôt de l'anime vu qu'il s'agissait essentiellement de la saga Asgard, étaient reproduites au travers de dioramas très fidèles et parfois impressionnants. Le stand Bandaï subissait donc une concurrence directe de ses propres fans, et l'éditeur n'a pas du rester indifférent. Peut-on rêver d'une alliance pour l'an prochain, pour une exposition encore plus impressionnante?
 
  
  
  
  

Paris, capitale de la mode!

 
La mode a une grande place dans le plus grand festival du Japon en France. Les passionnés n’hésitent pas à revêtir un look de kogaru, voire de gyaru, afin de ressembler au plus près aux japonaises extravagantes. Le visual kei était également de la partie, surtout pour la gent masculine. Mais la Japan Expo ne serait plus la même sans les lolitas en tous genres, et l’imagination des jeunes créateurs qui permettent aux visiteurs d’admirer et d’acheter des accessoires et bijoux pour parfaire leurs tenues.
  
    
  
Alors que l’année dernière, des grandes marques du Japon nous ont fait l’honneur de leur venue, cette année, Laforet Harajuku était absente pour notre plus grand regret. A la place d’Algonkins, de Baby the stars shine bright et de bien d’autres, on devait se contenter du village des jeunes créateurs. Néanmoins, celui-ci, très réussi, était à la hauteur de nos espérances. Malgré l’absence de la plupart des stands colorés de l’année dernière, les visiteurs ne se sentaient pas lésés, et avaient toutes leurs chances de trouver leur bonheur auprès de jeunes talents, on ne peut plus imaginatifs. La majeure partie des vêtements et accessoires était orientée vers les lolitas, gothiques et sweet.
 
 
 
Des tenues complètes étaient à disposition, mais plus encore, les bijoux ornaient les stands, à foison. Bien entendu, les plus nombreux et populaires étaient ceux destinés aux sweet lolitas. Gâteaux, fruits, et même petits animaux kawaii n’attendaient qu’une seule chose: qu’on les adopte. Les cornets de glace en pendentif, les bagues gâteaux, les sucettes en guise de boucles d’oreilles… Bien que tout le monde y trouve son compte, le plus frustré était sans doute celui qui n’avait pas encore mangé! Et pour les finitions, quoi de mieux que la coiffure? Cette année, vous pouviez vous faire coiffer gratuitement par des passionnés. Tous les styles, issus du Japon bien entendu, étaient permis !
   
 
 
Les idées pour exposer la marchandise étaient parfois très originales, voire surprenantes. Au gré des allées, on croise des décors de verdure, nous rappelant la nature, certains, sobres, reflétaient la simplicité. D’autres encore, nous faisaient penser aux siècles d’antan, où les femmes, élégantes et élancées, arboraient diamants brillants et grosses pierres.
 
 
 
Le couronnement de la mode à la Japan Expo était le défilé jeunes créateurs. Beaucoup plus professionnel que l’année dernière, le spectacle était beaucoup plus prenant. Robes élégantes, raffinées, couleurs éclatantes, coiffures et maquillage réussis, ce défilé était exquis.
Le rythme du défilé, soutenu, tenait notre attention du début à la fin. Les mannequins, bien choisis, avaient la prestance de défiler, et étaient à la fois assez présents et effacés pour permettre au public d’apprécier au mieux les créations originales, simple, et époustouflantes. On ne retiendra alors que du positif pour le défilé des jeunes créateurs, qui nous ferait presque oublier que Laforet Harajuku n’était pas sur scène cette année. On espère que le niveau sera au moins aussi bon pour l’année prochaine, alors, encourageons-les! Vous pouvez d'ores et déjà retrouver le défilé des jeunes créateurs en vidéo!