Great Ace Attorney - Partie 2 - Actualité manga
Dossier manga - Great Ace Attorney - Partie 2

Le meilleur jeu de la licence, du coup ?


Après une critique aussi dithyrambique, peut-on dire que Great Ace Attorney 2 est le meilleur jeu de la licence Ace Attorney ? Et bien... Il fait en tout cas partie des trois meilleurs, c'est sûr. Je le mettrais même devant le sixième jeu. Cette construction du scénario qui nous fait comprendre dès le début de l'ampleur de ce que l'on va découvrir. La teneur des secrets des personnages, les nouvelles mécaniques de jeu, les nouveaux thèmes...

Difficile, avec le peu de recul, de savoir si c'est le meilleur jeu de toute la licence. En revanche, on peut dire qu'il a quelques défauts. Pas beaucoup, mais quelques uns. Le premier : Kazuma est encore vivant. Si c'est justifié par le scénario... Bon. Le coup de la personne morte qui sert de guide spirituel, on y avait eu le droit plusieurs fois dans la série (Duke, Mia...), mais là il le font revenir à la vie. Oui. Je pense qu'il y aurait pu avoir d'autres moyens de raconter la même chose sans avoir ce ressort user jusqu'à la moelle. Surtout que son retour est hyper intéressant, et nous amènera des moments d'une intensité incroyable. Au moins, ils auront évité l'aveuglement de ses vieux amis. Ces derniers auront reconnu Kazuma immédiatement, malgré son déguisement. Et je ne parlerais pas de l'espèce d'invention de Sholmes qui arrive comme un cheveu sur la soupe dans le dernier procès, l'espèce d'hologramme que tout le monde rêve d'avoir et qui n'existe toujours pas aujourd'hui... Mais bon, c'est un détail, même si ça fait un peu deus ex machina quand on sait que Stronghart perd à cause de l'intervention de la Reine.





Et... Bien c'est tout. C'est le seul gros défaut de ce jeu. Car pour le reste, les enquêtes sont toutes intéressantes, la difficulté est progressive au fur et à mesure que l'on avance dans le jeu. On peut se demander pourquoi ils ont divisé la quatrième et cinquième affaire, alors qu'ils auraient la garder assembler, et en faire juste une très longue. On pourra poser question les phases d'enquête avec Herlock Sholmes, qui sont moins pénibles dans cet opus, mais qui casse souvent le rythme. Mais c'était un problème qui était déjà dans le premier. Les affaires en elle-même sont bien plus profondes et intéressantes, montrant des personnages complexes, des techniques de meurtre toujours plus inventive, avec à chaque fois, des surprises en fin de procès. La révélation sur le docteur Sythe par exemple. Chaque personnage qui a été introduit dans le premier jeu a été approfondi, fouillé et on s'y attache d'autant plus. Gina et Iris qui pouvaient être insupportables dans le premier jeu sont devenus de véritables mascottes dans celui-ci... Herlock Sholmes qui nous montre enfin un peu d'humanité et de de la véritable amitié avec Yujin (bien qu'il reste toujours aussi détaché de tout). Et contrairement à d'autres trilogie Ace Attorney, on va bien plus loin qu'un simple fusil de Tchekov : dès le début, tous les éléments sont liés à notre conclusion. Mael Stronghart est derrière de nombreuses choses, semble contrôler tous nos faits et gestes, et ceux de bien d'autres personnages. Les enquêtes qui semblait aussi inconséquentes le sont bien plus qu'on ne le pensait. Le tout est donc bien plus homogène que d'autres Ace Attorney, et ça, c'est son gros point fort. Et c'est ce qui pourrait, à terme, après avoir laissé décanter, mettre ce jeu en top 1 ou 2 de la saga « Ace Attorney ».
  
  

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