actualité manga - news illustration

Manga Rencontre avec Mehdi Benrabah autour des 25 ans de Pika

Samedi, 03 Mai 2025 à 14h00 - Source :Rubrique interviews

Fondées en 2000, les éditions Pika soufflent leur 25e bougie en cette année 2025. Un quart de siècle, donc, pour l'un des éditeurs les plus importants du marché francophone, que ce soit pour son nombre de best-sellers, son nombre de parutions mensuelles, et tout simplement son historique considérable. Des célébrations déjà honorées, que ce soit par la venue de Kamome Shirahama (l'autrice de L'Atelier des Sorciers), une collection de tomes 1 anniversaires, et des opérations commerciales.


À l'occasion de ces vingt-cinq bougies, nous avons pu nous entretenir avec Mehdi Benrabah, directeur éditorial des éditions Pika depuis 2015. De ses confidences sur les festivités des 25 ans jusqu'au récent lancement de la collection Clamp Universe en passant par la situation actuelle du marché, voici le compte rendu de nos échanges.


 


2023 et 2024 ont été des années denses pour Pika. On pense par exemple à l’arrivée d’Omniscient Reader’s Viewpoint dans la collection Wavetoon, à la publication de Dead Rock, dernière série en date de Hiro Mashima, ou encore l’édition Masterpiece de Nodame Cantabile, pour ne citer que ces projets. Quel est votre bilan sur ces deux années écoulées ?


Mehdi Benrabah : Ces trois exemples sont assez différents et témoignent de la volonté de Pika d’être un éditeur généraliste. Quand on a choisi d’inaugurer le label Pika Wavetoon, on était un peu les derniers à se lancer dans le webtoon. Mais c’est parce qu’on voulait ce qui se fait de mieux, et Omniscient Reader’s Viewpoint, véritable fer de lance de notre collection, est un bon exemple. La même année, on a publié une nouvelle édition du Nouvel Ongyo-Onshi sous son titre Blade of the Phantom Master. Il faut savoir que c’est son duo d’auteurs, Inwan Youn et Kyungil Yang, qui nous a menés à Pika Wavetoon. Vu qu’on entretient une politique d’auteurs et qu’on attendait un nouveau manga du binôme, on s’est rendu compte que ces artistes sont aujourd’hui focalisés sur la production webtoon et ont monté leur propre studio en Corée. Ils forment même des élèves, des héritiers de leur style. C’est ce qui nous a fait nous intéresser au webtoon au format papier et a rythmé notre aventure coréenne. Publier Blade of the Phantom Master dès la première année était donc important.


Pour Dead Rock, Hiro Mashima reste un auteur très important pour nous. Quand on voit qu’il arrive à mener de front Fairy Tail : 100 Years Quest, Edens Zero et Dead Rock, on reste fascinés par sa productivité. Proposer sa dernière série aux lecteurs français le plus vite possible était donc une nécessité. En parlant de Mashima, il y a une petite connexion avec 2025 : nous sommes très heureux des premiers résultats de l’édition anniversaire du tome 1 de Fairy Tail. Comme seuls certains tomes un pourront bénéficier de ce type d’édition pour les 25 ans de Pika, on montre que Hiro Mashima est un artiste qu’on tient à mettre en avant.


Puis, vous citez Pika Masterpiece. C’est une collection qui me tient à cœur puisqu’elle comprend ce que j’estime être des chefs-d’œuvre qui ont marqué le manga en dépit de toute chronologie. Quand on parle de josei, l’une des autrices majeures est bien Tomoko Ninomiya, la mangaka de Nodame Cantabile. Il existe une récente édition japonaise avec de nouvelles couvertures. Nous nous sommes basés sur celle-ci, et nous l’avons « pimpé ». Chaque tome comprend des chapitres inédits, mais, le plus du plus, c’est ce format 15x21cm qui met en valeur les superbes illustrations de l’artiste. En ouverture de chaque tome, on remet en avant les couvertures d’origine via des pages couleur. La frise composée par les dos de cette édition Masterpiece est aussi une illustration inédite par rapport à la version d’origine. On n’hésite pas à embêter nos partenaires japonais pour faire des choses qui n’existent pas chez eux, ce qui est aussi valable pour nos volumes anniversaires. On cherche une valorisation d’un contenu qui change du travail habituel, mais qui a l’air de ravir les fans. Les trois exemples caractérisent donc bien 2024.


  


Vous l'avez évoqué, les célébrations des 25 ans de Pika ont bien été entamées. Parmi ces festivités, on peut citer tout l’engouement autour de Kamome Shirahama et de son œuvre phare qu'est L'Atelier des Sorciers : sa venue à Angoulême, l’édition Grimoire, l’artbook L’Art des Sorciers… Pouvez-vous revenir sur ces événements ?


MB : Chez Pika on aime à penser que 2025 est une année magique, de par cet anniversaire et la présence de Kamome Shirahama. L’autrice a vraiment fait de janvier un mois magique. Sa venue à Angoulême a été une réussite, et l’exposition qui lui est dédiée a été victime de son succès. Les visiteurs faisaient beaucoup la queue, mais ils en sortaient ravis, notamment pour la scénographie de l’exposition. L’autrice elle-même en est ressortie enthousiaste. On en est particulièrement fiers puisqu’il s’agit d’une coproduction entre le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême et Pika. Nous avons aussi eu de très bons échos concernant les séances de dédicace, et j’ai aussi envie de citer les chapeaux pointus distribués sur notre stand qu’on voyait partout au sein du festival, peut-être même plus que le fameux chapeau de Spirou. Forcément, c’est une petite fierté.


Pour honorer la venue de Kamome Shirahama, il nous fallait des ouvrages à la hauteur. Cette édition Grimoire peut être comparée à l’édition Colossale de L’Attaque des titans qui fait tellement sens vis-à-vis du manga de Hajime Isayama. L’Atelier des Sorciers fait partie de ces séries qui méritent d’avoir deux versions en parallèle. Il ne s’agit pas forcément d’une édition perfect ou collector, mais d’une version légitime en tant que bel objet grâce à son allure de livre de sorts, sa fabrication soignée, ses effets de dorure et sa charte graphique neuve, et même des colorisations inédites de certaines illustrations. Les concernant, nous sommes partis de dessins initialement en noir et blanc, proposés dans un calendrier d’une édition collector nippone. On a donc mis les petits plats dans les grands, et ce n’est que le début puisque nous aurons du contenu inédit pour les tomes de l’édition Grimoire à venir. Certains vont reprendre les contenus des éditions collector déjà parues, à l’instar du premier volume, mais on prévoit aussi de belles surprises pour la suite. L’invitation de Kamome Shirahama à Angoulême nous a permis d’avoir accès à du matériel inédit, et nous comptons bien communiquer là-dessus.


Puis, L’Art des Sorciers est finalement le premier artbook officiel sur la série. Au Japon, c’est un recueil de planches commentées qui a été publié. C’est un ouvrage merveilleux, beau et luxueux, mais qui ne faisait que compiler des planches. Avec L’Art des Sorciers, c’est la première fois qu’un recueil d’illustrations couleur et noir et blanc à la belle pagination est proposé. C’était important d’avoir beaucoup de matière et, justement, l’autrice nous en offre énormément. On a par exemple repris en grand format et sans texte les pages d’ouvertures des chapitres. Ça a beau être des visuels en noir et blanc, ils restent de toute beauté, et on a envie de les apprécier sous ce format.


 


Pour la suite des célébrations des 25 ans de Pika, vous avez évoqué les fameux tomes 1 anniversaires. Il y a aussi, par exemple, les places métalliques commémoratives, offertes aux lecteurs en librairies. Comment ces festivités ont été pensées ?


MB : C’était l’occasion de mettre en avant des séries emblématiques de notre catalogue. Nous sommes un éditeur généraliste, et on ne veut délaisser aucune facette du manga. On a alors pensé à valoriser des séries qui prouvent notre diversité. On a commencé avec Fairy Tail qui est l’un de nos porte-étendards côté shônen. C’était en quelque sorte une bonne occasion de proposer du contenu totalement inédit. C’est le tome 1 des dix ans de L’Attaque des Titans qui nous a inspirés pour ces versions anniversaires. Cet ouvrage incluait le fameux épisode 0 jusqu’ici inédit en France et qui n’existait au Japon qu’en bonus d’une édition de l’anime. Avoir ce matériel, couplé à des effets de fabrication sur la couverture, nous a donné envie d’appliquer la formule au reste de notre catalogue. C’est le fil rouge de ces 25 ans : on commence avec Fairy Tail pour poursuivre avec Blue Period, puis d’autres séries auront droit à ce petit traitement de faveur. Concernant Blue Period, ce sera aussi l’occasion de proposer un chapitre inédit tandis que certaines pages seront teintées de ce bleu si caractéristique de la série. Comme c’est une œuvre artistique, on essaie de la faire découvrir ou redécouvrir avec cette approche originale liée à l’art. Pour Fairy Tail, c’était l’occasion de mettre en avant le Rakugaki book un mini artbook qui recueille les plus belles illustrations Twitter de Mashima.


Les plaques, elles, vont dans le sens des séries sélectionnées, mais célébreront aussi d’autres œuvres. L’Atelier des Sorciers a eu droit à sa plaque, mais avec l’édition Grimoire, un volume 1 anniversaire n’aurait pas eu beaucoup de sens. La plaque permet néanmoins d’avoir une opération commerciale sympathique sur ces séries emblématiques. On essaie de jouer sur les tableaux éditoriaux et promotionnels.


 


Même si vous êtes chez Pika depuis 2015, vous avez intégré le milieu éditorial du manga bien avant ça. Avec ce quart de siècle de Pika, comment percevez-vous l’évolution de la maison selon ton expérience ? Et plus globalement, quelle vision avez-vous du monde du manga en vingt-cinq années ?


MN : C’est une vaste question. Je trouve que certaines choses ne bougent pas dans le sens où nos lectrices et lecteurs, au fil des années, sont de plus en plus érudits sur les séries qui montent au Japon. Il y a aussi plus de journalistes, influenceurs et personnes qui font le travail d’analyses statistiques pour voir ce qui est attendu en France. Le fait d’être aussi alerte est caractéristique du manga. Une série peut buzzer au bout de trois chapitres, et il faut être attentif à ça. De mon côté, je ne suis pas pendu aux lèvres de ces acteurs du milieu pour savoir quoi acquérir. J’ai ma vision éditoriale, ce qui ne m’empêche pas de tenir de ce qui remonte. Ce côté alerte est l’un des aspects du métier qui a changé, et il est très intéressant à observer en termes d’acquisition des titres. Par exemple, quand on se penche sur Toilet-Bound Hanako-kun, plusieurs tomes sont déjà sortis au Japon quand on en acquiert les droits. Mais on sentait bien qu’il existait déjà une communauté solide, surtout depuis la diffusion de son adaptation animée de qualité. On a acquis le titre au bon moment. Les réseaux sociaux nous permettent de prendre la température de manière plus précise qu’auparavant et conforter un avis. Depuis que je suis directeur éditorial, ce que je n’ai pas toujours été, je trouve que c’est une vraie donnée supplémentaire.


En ce qui me concerne, le marché évolue et les Japonais sont conscients de sa complexité. Comme on a connu une vague liée au Covid avec de gros pics de vente, beaucoup d’éditeurs ont émergé, et encore plus de titres sont disponibles. Se distinguer est devenu quelque chose de toujours aussi important et primordial, par exemple avec les collectors et éditions spéciales. Quelque part, je suis content que ce marché nous oblige à être plus créatifs. J’espère que ça va donner le ton, que tous les acteurs vont s’adapter et qu’on aura des ouvrages encore plus dignes d’intérêt. Cette concurrence nous force à nous distinguer, et c’est une partie de mon travail qui me plaît. Nous n’en sommes plus à simplement choisir une série au Japon, à la publier, et basta. Aujourd’hui, on réfléchit en termes d’éditions spéciales et d’édito qui n’existe pas au Japon. C’est un challenge que j’adore relever à chaque fois. L’édition Grimoire de L'Atelier des Sorciers et l’artbook L’Art des Sorciers montrent vers quoi on a envie de se diriger chez Pika.




Dernièrement, le Prix des Lecteurs Pika fut une initiative originale dont nous sommes fiers d’avoir été partenaires. C’est un concours de popularité comme il en existe beaucoup, par exemple les Crunchyroll Awards, mais qui se distingue en proposant des catégories différentes de ce qui se fait habituellement. Maintenant que le concours est terminé, le pari a-t-il été réussi ? À vos yeux, certains résultats sont-ils surprenants ?


MB : On est plutôt contents de cette initiative. Là aussi, l’idée était de mettre la lumière sur des titres qu’on adore. Ce qui est beau, c’est quand nos grands coups de cœur rejoignent ceux du lectorat. Je pourrais en citer deux : Criminelles fiançailles et The Summer Hikaru Died. L’événement a mis en lumière ces séries. On est d’ailleurs très contents d’avoir Manga-News en partenaires, car c’est une expertise qui nous a aidés. Évidemment, j’espère que les lecteurs sont aussi satisfaits des lauréats (rires).


Ça fait partie de la fête ! C’était une manière de célébrer des mangas qu’on ne peut pas forcément honorer par des opérations promotionnelles. On essaie de ne délaisser personne, car on sait qu’on a un catalogue dense. Mais que voulez-vous ? 25 ans d’existence ponctuée de séries qu’on veut mener à leur terme et qu’on espère le plus éclectiques possible font qu’on en arrive à cet événement. Et avoir impliqué les lecteurs à cette fête fut un véritable plaisir.



Abordons maintenant la collection Clamp Universe, un gros projet voué à réunir les différents mangas du collectif d’autrices. Dans un premier temps, XXX Holic, Clamp School Detective et Tokyo Babylon intégreront ce label. Était-ce un projet nourri de longue date? Complexe à mettre en place ? On imagine certaines difficultés, car, au Japon, les séries des Clamp sont réparties chez différents éditeurs, principalement Kôdansha et Kadokawa…


MB : C’est un projet de longue haleine et pensé sur le long terme. Pika travaille le fond du catalogue des Clamp depuis longtemps, ça ne date pas d’hier. À mon arrivée, on travaillait sur la réédition de Card Captor Sakura qui est de toute beauté. On a ensuite décliné ce concept sur Magic Knight Rayearth, Chobits et Trèfle. Il était important pour nous de continuer sur cette lancée. Pour les séries autres que Sakura, ce sont des éditions qui n’existent pas au Japon, mais qu’on a pris plaisir à travailler, dans le respect des univers des Clamp.


Puis vint Clamp Premium Collection, un label lancé au Japon pour célébrer les 30 ans du groupe de mangaka. La matière était intéressante, notamment pour ses jaquettes inédites dans un style plus moderne, ce qui nous a motivés pour partir sur une collection à part entière. Le projet s’est très vite dessiné, car nous avions enfin un écrin, une charte graphique et un concept harmonisés pour accueillir tout l’univers de Clamp. Quand on a remarqué que certains titres étaient indisponibles chez nous et qui méritaient de l’être de nouveau dans le cadre de Clamp Universe, on a présenté un plan aux éditeurs japonais et valorisé notre savoir-faire pour montrer ce dont on est capables pour défendre des autrices telles que les Clamp. Ce furent de longues discussions, mais on est ravis d’avoir pu convaincre les ayants droit japonais. Le projet commence avec XXX Holic dont la réimpression était attendue. C’était le bon moment et la bonne série pour démarrer Clamp Universe.


 


Vous avez évoqué ce qui a servi de base à Clamp Universe : les rééditions de Card Captor Sakura, Chobits, Trèfle et Magic Knight Rayearth. Les lecteurs s'attendent sûrement à une harmonie entre ces ouvrages et ceux de la nouvelle collection. Qu’en est-il ?


MB : Vous faîtes bien de poser la question ! Nous serons bel et bien sur le même format pour tous les titres de Clamp Universe. Les rééditions nées avec Card Captor Sakura sont aux dimensions 130x180mm, et les titres de la collection auront ces formats. Il n’y a que Clear Card Arc qui reste un ouvrage plus petit.


L’idée est d’avoir une collection harmonieuse, que ce soit dans les dimensions ou la charte graphique épurée. On s’est permis quelques ajouts que Clamp nous a validés. On est contents d’aller chercher un nouveau public et de faire découvrir ces univers aux lecteurs qui n’avaient pas sauté le pas. Mais on n’oublie pas les fans de la première heure. Aussi, nous gardons les logos originaux de chaque série et nous proposons des pages couleur qui reprendront les couvertures des éditions originales. La numérotation est identique à celle de la première édition, il ne s’agit pas de compilations. Il y a donc un respect du matériel original tout en cherchant à le moderniser. On cherche à jouer sur ces deux tableaux.


Il est vrai qu’une part des fans de Clamp apprécient moins le style moderne de ces nouvelles couvertures…


MB : Tout à fait, et on essaie de ne pas les délaisser.


  


Au Japon, cette collection inclut-elle des suppléments ? Ou s’agit-il d’une réédition pure des séries ?


MB : Nous sommes sur une simple réédition. Les tomes japonais n’ont pas de contenus spéciaux, nous n’aurons donc pas de bonus comme ceux de l’édition Grimoire de L’Atelier des Sorciers, par exemple. On reste assez scolaires, car on s’attache à reproduire ce qui se fait au Japon tout en restant sur des ouvrages accessibles. Il y a quand même une belle fabrication, notamment via des jaquettes au pelliculage élégant. À l’intérieur, nous respectons les éditions telles qu’elles sont sorties à l’époque, que ce soit les pages couleur de XXX Holic, Tokyo Babylon et Clamp School Detective qui disposent de planches dépliables. Il faut savoir que ce n’est pas non plus la volonté des Clamp de proposer des éditions plus fournies que les précédentes. Il faut rester à la marge, et on ne peut pas révolutionner l’édition de base. Mais on ne s’interdit rien, pour peu qu’on ait accès à du matériel. Nos tomes anniversaires prouvent bien que dès qu’on peut glisser de l’inédit, on essaie de le faire. Avec avec un studio tel que Clamp, les convaincre est plus complexe. Clamp Universe étant ambitieux, il y aura un dispositif en librairie important et des cartes postales offertes avec le tome 1 de XXX Holic.


Concernant le choix des séries du lancement, on ne pouvait pas envoyer du lourd avec toutes les séries majeures du collectif d’entrée de jeu. Il nous fallait des titres transitoires, et Clamp School Detective était idéal pour ça. Cette petite série en trois tomes nous permettra de nous diriger vers 2026.


Interview menée par Julian B. Remerciements à Mehdi Benrabah pour sa disponibilité et à Camille Hospital pour l'organisation de la rencontre.

Tags

commentaires

Wilhelm

De Wilhelm, le 04 Mai 2025 à 10h03

Personnellement j'ai hâte d'avoir une version moderne de Angelic Layer c'est un de mes petits chouchoux 

Une fan de manga

De Une fan de manga, le 03 Mai 2025 à 16h35

Une question qui m'intéresse au sujet du clamp universe. On a une chance de voir X dans cette collection à tout hasard ? Je lirai bien la série mais les tomes actuels sont bien trop compliqués à trouver :/

Wilhelm

De Wilhelm, le 04 Mai 2025 à 09h44

Je crois que le but c'est de publier toutes les séries Clamp donc ça viendra un jour ou l'autre... pero j'attend Tsubasa Chronicles

yaku

De yaku [1342 Pts], le 03 Mai 2025 à 16h59

Il me semble que cela a été confirmé (sur les réseaux sociaux). :-)

D’autant que X a bénéficié il y a quelques temps d’une réédition au Japon (avec un tome pour l’équivalent du 18.5, numéroté "tome 0").

Kaiji

De Kaiji, le 03 Mai 2025 à 14h09

Dommage de pas avoir posé la question au sujet de Kaiji the gambler 

VOTRE AVIS



Si vous voulez créer un compte, c'est ICI et c'est gratuit!

> Conditions d'utilisation