- Titre VO : 漂流教室
- Titre traduit : Hyuryu Kyoushitsu
- Dessin: Kazuo UMEZU / Kazuo UMEZZ
- Scénario : Kazuo UMEZU / Kazuo UMEZZ
- Traducteur: PREZMAN Anthony
- Editeur VF : Glénat
- Collection: Bunko / Seinen
- Type: Seinen
- Genre: Horreur, Fantastique
- Editeur VO: Shôgakukan
- Editeur VO 2: Kadokawa Shoten
- Prépublication: Shônen Sunday
- Illustration: n&b
- Origine: Japon - 1972
Age conseillé
Résumé
L'école emportée", narre la disparition brutale d'une école primaire et de tous ses occupants, mystérieusement projetée dans un monde désertique, dépourvu de vie, où le sable dispute à un ciel aux brumes obscures les limites incertaines de l'horizon noir. Complètement dépassés par la situation, les adultes chargés de la protection des enfants vont se révéler incapables d'assurer leur rôle. Certains laisseront libre cours à leur folie naissante, d'autres préfèreront le suicide.
C'est dans ce monde que les enfants, désemparés, à court de repères tant familiaux que géographiques, se devront à eux seuls de s'accorder l'espoir d'une survie improbable.
C'est dans ce monde que les enfants, désemparés, à court de repères tant familiaux que géographiques, se devront à eux seuls de s'accorder l'espoir d'une survie improbable.
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Thèmes
Les points forts de la série:
Auteur encore injustement méconnu en France, Kazuo Umezu fait pourtant partie de la famille des très grosses pointures de la bande dessinée mondiale. Au Japon, il porte officieusement le titre de « Dieu du manga d'horreur ». Mais pour beaucoup de nippons, dont l'enfance a été bercée par ses oeuvres, cet auteur mythique est tout bonnement l'égal d'Osamu Tezuka, catapulté lui « Dieu du manga » tout court.
Umezu est fasciné par les aspects les plus sombres de la nature humaine. Ses uvres peuvent être lues comme des cauchemars dont le lecteur, quand bien même il le voudrait,ne pourrait s'échapper. S'impliquant au même titre que ses protagonistes, l'auteur se livre à des expériences émotionnelles d'une intensité inédite en bande dessinée.
L'école emportée, écrite voilà trente ans, n'a pourtant jamais été égalée dans sa tragique peinture de la condition humaine.
Si l'horreur (sous toutes ses formes) et la peur semblent être les domaines de prédilection d'Umezu, elles ne sont que les éléments d'une oeuvre dont le propos est avant tout universel, libre de toute contingence morale.
Umezu est fasciné par les aspects les plus sombres de la nature humaine. Ses uvres peuvent être lues comme des cauchemars dont le lecteur, quand bien même il le voudrait,ne pourrait s'échapper. S'impliquant au même titre que ses protagonistes, l'auteur se livre à des expériences émotionnelles d'une intensité inédite en bande dessinée.
L'école emportée, écrite voilà trente ans, n'a pourtant jamais été égalée dans sa tragique peinture de la condition humaine.
Si l'horreur (sous toutes ses formes) et la peur semblent être les domaines de prédilection d'Umezu, elles ne sont que les éléments d'une oeuvre dont le propos est avant tout universel, libre de toute contingence morale.
Dossier

L'école emportée
Ce matin, Shô s’est disputé avec sa mère. Une fois à l’école, avec du recul, il décide que, le soir venu, il s’excusera. Seulement, le destin en décide autrement, et son école se retrouve, nul ne sait comment, projetée dans le futur, au beau milieu d’une vaste étendue...
Lire le dossier - Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 - Mot de la fin
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Si vous avez aimé ... vous aimerez
Ville sans rue (la) - Junji Ito collection N°9 | Anamorphosis
De Mitsuko62 [3819 Pts], le 13 Septembre 2022 à 18h35
Personnellement, je n'ai pas accroché plus que cela à cette série, bien que le concept initial d'enfants forcés de survivre dans un environnement plus qu'hostile m'attirait beaucoup. Je reconnais que les péripéties s'enchaînent sans temps mort, ce qui fait de ce manga un excellent page-turner et permet de passer outre certains raccourcis narratifs. Mais paradoxalement, je crois bien que ce rythme soutenu m'a complètement empêchée de m'attacher aux personnages, qui sont constamment forcés de prendre des décisions ou de réagir à des dangers. Le lecteur n'a donc que de rares scènes plus posées afin de développer de l'empathie envers eux, ce qui a été insuffisant pour moi.
De même, les graphismes un peu datés ne m'ont pas gênée outre mesure, le trait de Kazuo Umezz étant très personnel, ce qui lui permet de bien vieillir. Là où le bât blesse à mon sens, c'est à nouveau au niveau des personnages, que je me figure toujours en train de crier. Certes, d'un point de vue intellectuel, je comprends très bien qu'ils sont dans une situation de stress permanente, mais une nouvelle fois cela m'a empêchée d'éprouver véritablement de la compassion pour eux. Même le personnage de la mère de Shô m'a davantage fait l'effet d'une folle hystérique que d'une mère déterminée, malgré son profond chagrin, à faire tout ce qui est en son pouvoir pour sauver (ou ne serait-ce qu'aider) son enfant, ce qu'elle est pourtant.
Bien que ce manga ait d'indéniables qualités, au premier rang desquelles la tension constante qu'il maintient, je n'en retiendrai donc pour ma part qu'une impression de violence et de frénésie, qui se justifie mais qui ne m'a pas plu.
De KKIF [132 Pts], le 10 Novembre 2020 à 21h18
Merci le Japon !
De Anvil [883 Pts], le 31 Octobre 2017 à 13h26
Une série sans vrai temps mort, même si l'intrigue est assez répétitive dans sa construction. Les réactions des personnages peuvent parfois agacer mais ce sont des enfants qui doivent se prendre en main, ne pas compter sur les adultes. Il y a quelque chose de triste, de dévorant à travers ces pages qui ne nous quitte même pas au moment de la conclusion que l'auteur a parfaitement choisi. Voilà en tout cas un classique du genre sur lequel on peut se tourner les yeux fermés ou presque.
Je regrette un peu le format de l'édition française car certains passages sont assez petits donc vous avez intérêt à avoir de bons yeux !
De bubulle62 [9285 Pts], le 05 Novembre 2016 à 10h25
il y avais longtemps qu'une série ne m'avais pas autant plut ni même marquées et il y avais longtemps que je navais pas fait nuit blanche pour pouvoir m'enfiler une si bonne série je recommande chaudement cette série intense qui nous laisse sans répis avec un très sénario