Enfant et le maudit (l') Vol.11

La maison de pierres dans laquelle ils ont vécu est tombée en poussière. Le grincement du parquet, le crépitement du feu dans l’âtre, tout n’est plu que lointain souvenir. Le temps passe inexorablement, et personne ne peu se soustraire à son étreinte. Seul le monde continue de tourner, immuable Pourtant, au beau milieu de l’oubli, nous resterons jusqu’à la toute fifin Voilà la seule vérité Ils sont aussi différents que le jour et la nuit… Et malgré tout ce qui le sépare, malgré les ténèbres qui les entourent, ils ont écrit petit à petit une fable tous les deux. Où leurs pas vont-ils fifinalement les mener ?

"Toutes les belles choses ont une fin. Nagabe met ici un terme à son magnifique conte noir, et la dernière ligne droite n'a pas à rougir à côté des précédents volumes. La conclusion de L'Enfant et le Maudit est à l'image de la série: tantôt cruelle, tantôt belle, toujours touchante, portée jusqu'au bout par le lien entre ses deux personnages principaux, et sublimée par le travail visuel de l'artiste."

La cruelle vérité est tombée sur la manière dont le Professeur, alias Albert du temps où il était encore humain, a été transformé... par l'enfant noir se cachant derrière Sheeva. Cette dernière, à nouveau transformée, avait initialement donné une partie de son corps à l'humain mourant...

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"L’Enfant et le Maudit" est un titre unique en son genre. Merveilleusement mis en image, le récit éblouit à chaque case. Fourmillants d’une multitude de traits et jouant beaucoup sur l'opposition entre l’ombre et la lumière, les dessins s’accordent à merveille avec le ton sombre et doux du récit. Associés au sens aigu de la narration de Nagabe, aux postures précises des personnages ainsi qu'à la mise en page soignée, les émotions surgissent à chaque instant et transportent dans ce monde singulier où règne la dualité.