Chiisakobé Vol.4

Les enfants et les apprentis font un séjour d'une nuit dans une station thermale. Shigeji et Ritsu ne peuvent partir car ils doivent prendre soin de la petite Attchan qui souffre de fièvre.

"Tout en douceur, Minetarô Mochizuki nous amène peu à peu vers sa conclusion, sans rien oublier des pistes évoquées, et conclut notamment une émotion toute naturelle et sans surenchère ses thématiques fortes autour de la reconstruction humaine de nombreux personnages et de la difficulté d'exprimer ce qu'on ressent. Ainsi s'achève Chiisakobé, fresque humaine fine, visuellement captivante et impeccable dans sa minutie."

L'automne arrive doucement, et les activités de Shigeji et de ses employés restent partagées entre la reconstruction de San-no-Machi et les travaux sur les terrains ravagés par l'incendie d'Ichi-no-Machi. Le jeune charpentier n'a guère le temps de beaucoup se reposer, d'autant qu'il doit faire...

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Chiisakobé est une adaptation d’un roman historique de Shûgorô Yamamoto (1903-1967), célèbre romancier dont l’œuvre a été adaptée à de nombreuses reprises au cinéma, notamment par Akira Kurosawa (Sanjûrô, Barberousse, Dodes’kaden), Kenji Misumi ou encore Kon Ichikawa.
Écrit en 1957, Chiisakobé traite de la délicatesse si particulière des sentiments japonais. Si l’intrigue du roman de Yamamoto prend place à l’époque d’Edo, Minetarô Mochizuki a préféré la situer de nos jours. Il est question, dans le roman comme dans son adaptation, d’un charpentier qui perd ses parents et l’entreprise familiale dans un incendie et va lutter pour reconstruire ce qu’il a perdu, tout en prenant sous son aile des orphelins et ne perdant jamais de vue les valeurs transmises par son père, qui sont l’importance de l’humanité et de la volonté.