Dvd Chronique Animation - Bungo Stray Dogs - Saison 1
Il y a quelques jours, Japan expo a annoncé la diffusion de l’avant-première du film Bungô Stray Dogs en avant-première. Tandis que certains se mettent à compter les jours, pourquoi ne pas patienter en revenant sur la première saison ?
A l’origine écrit par Kafka Asagiri, illustré par Sango Harukawa, Bungô Stray Dogs le manga fut adapté en anime en 2016 par Bones.
Le studio nous propose de suivre l’histoire d’Atsushi Akajima, un orphelin presque comme les autres, mais qui a totalement la poisse. Déjà, parce qu’il est un tigre-garou, ensuite parce que sa tête est mise à prix et qu’il échoue finalement dans une agence de détectives traquant les phénomènes fantastiques. Tout cela ne serait peut-être pas arrivé s’il n’avait pas tenté de sauver de la noyade un certain Dazai Osamu. Un abonné aux suicides infructueux qui l’entrainera dans un monde de magie et de mystère.
Si Bungô Stray Dogs peut se faire violent, le ton général de l’anime reste très léger et humoristique. Les personnages étranges sont légions et le héros plutôt sympathique, bien qu’un peu cliché. Nous retrouvons le stéréotype du gamin paumé qui, on le sait déjà, parviendra à se hisser au sommet de sa puissance. Daizai, le suicidaire de la bande, est assurément le meilleur personnage de cette première saison. Énigmatique, charmant, drôle et finalement plutôt perspicace, il forme un duo improbable et explosif avec son coéquipier Kunikida.
Pour ceux ayant quelques connaissances en littérature japonaise, les noms ne doivent pas vous être étrangers et c’est bien normal ! Ils ne doivent rien au hasard. Atsushi Nakajima était le nom d’un écrivain ayant publié « Histoire du poète qui fut changé en tigre ». Osamu Dazai écrivit quant à lui « La déchéance d’un homme », qui se trouve être le pouvoir de l’alter ego fictif qui hérite également de sa fascination pour le suicide. De même, Akutagawa rédigea Rashômon, dont l’antagoniste principal tire sa force.
Quelques exemples parmi d’autres qui montrent à quel point l’auteur a voulu rendre hommage à quelques grands écrivains. Toutefois, si cela reste particulièrement appréciable, si vous ne les connaissez pas, cela ne gênera en rien le visionnage. Bungô Stray Dogs n’a pas la volonté d’illustrer la vérité sur la vie de ces hommes et femmes. Ils sont utilisés pour faire avancer l’intrigue à grand renfort d’éclats de rire.
Si on perd un peu le potentiel culturel, on gagne beaucoup du côté du pur divertissement. L’action et l’humour sont très bien dosés. Chaque épisode contient son lot de rebondissements et la qualité de l’animation ne fait que renforcer l’adhésion du spectateur. Il faut dire qu’elle est au-dessus de la moyenne pour une série de 2016. Bones oblige. Les scènes d’action et les pouvoirs sont fluides, les effets spéciaux travaillés. Ainsi, malgré une intrigue assez banale, il est impossible de s’ennuyer durant les 25 minutes de visionnage. 25 minutes, car l’opening et l’ending sont particulièrement agréables à l’écoute, autant regarder jusqu’au bout.
Du côté du son, la qualité est aussi au rendez-vous. La musique est très bien choisie et correspond bien à l’univers de la série. Le casting des seiyuus est lui aussi plutôt impressionnant. Nous retrouvons Mamoru Miyano qui incarne le rôle de Dazai, mais qui a aussi prêté sa voix à Rin dans Free !, Dent dans Pokemon, Death the Kid dans Soul Eater, Ryuuji dans Persona 5 pour ne citer qu’eux. Yuuto Uemura (Nakajima, Atsushi) est sans doute le moins connu des doubleurs de la série, mais l’acteur est en ce moment à l’affiche en incarnant Hiro (Darling in the Franxx), un avenir plutôt prometteur.
Avec cette qualité générale, Bungô Stray Dogs est finalement une série particulièrement plaisante à regarder. L’humour fait souvent mouche et si on pourrait lui reprocher une intrigue un peu simpliste, on se rend rapidement compte que ce n’est pas un défaut. La série maitrise parfaitement son scénario et devient ainsi plus pertinente que des animes plus complexes qui se perdent en route.
A l’origine écrit par Kafka Asagiri, illustré par Sango Harukawa, Bungô Stray Dogs le manga fut adapté en anime en 2016 par Bones.
Le studio nous propose de suivre l’histoire d’Atsushi Akajima, un orphelin presque comme les autres, mais qui a totalement la poisse. Déjà, parce qu’il est un tigre-garou, ensuite parce que sa tête est mise à prix et qu’il échoue finalement dans une agence de détectives traquant les phénomènes fantastiques. Tout cela ne serait peut-être pas arrivé s’il n’avait pas tenté de sauver de la noyade un certain Dazai Osamu. Un abonné aux suicides infructueux qui l’entrainera dans un monde de magie et de mystère.
Si Bungô Stray Dogs peut se faire violent, le ton général de l’anime reste très léger et humoristique. Les personnages étranges sont légions et le héros plutôt sympathique, bien qu’un peu cliché. Nous retrouvons le stéréotype du gamin paumé qui, on le sait déjà, parviendra à se hisser au sommet de sa puissance. Daizai, le suicidaire de la bande, est assurément le meilleur personnage de cette première saison. Énigmatique, charmant, drôle et finalement plutôt perspicace, il forme un duo improbable et explosif avec son coéquipier Kunikida.
Pour ceux ayant quelques connaissances en littérature japonaise, les noms ne doivent pas vous être étrangers et c’est bien normal ! Ils ne doivent rien au hasard. Atsushi Nakajima était le nom d’un écrivain ayant publié « Histoire du poète qui fut changé en tigre ». Osamu Dazai écrivit quant à lui « La déchéance d’un homme », qui se trouve être le pouvoir de l’alter ego fictif qui hérite également de sa fascination pour le suicide. De même, Akutagawa rédigea Rashômon, dont l’antagoniste principal tire sa force.
Quelques exemples parmi d’autres qui montrent à quel point l’auteur a voulu rendre hommage à quelques grands écrivains. Toutefois, si cela reste particulièrement appréciable, si vous ne les connaissez pas, cela ne gênera en rien le visionnage. Bungô Stray Dogs n’a pas la volonté d’illustrer la vérité sur la vie de ces hommes et femmes. Ils sont utilisés pour faire avancer l’intrigue à grand renfort d’éclats de rire.
Si on perd un peu le potentiel culturel, on gagne beaucoup du côté du pur divertissement. L’action et l’humour sont très bien dosés. Chaque épisode contient son lot de rebondissements et la qualité de l’animation ne fait que renforcer l’adhésion du spectateur. Il faut dire qu’elle est au-dessus de la moyenne pour une série de 2016. Bones oblige. Les scènes d’action et les pouvoirs sont fluides, les effets spéciaux travaillés. Ainsi, malgré une intrigue assez banale, il est impossible de s’ennuyer durant les 25 minutes de visionnage. 25 minutes, car l’opening et l’ending sont particulièrement agréables à l’écoute, autant regarder jusqu’au bout.
Du côté du son, la qualité est aussi au rendez-vous. La musique est très bien choisie et correspond bien à l’univers de la série. Le casting des seiyuus est lui aussi plutôt impressionnant. Nous retrouvons Mamoru Miyano qui incarne le rôle de Dazai, mais qui a aussi prêté sa voix à Rin dans Free !, Dent dans Pokemon, Death the Kid dans Soul Eater, Ryuuji dans Persona 5 pour ne citer qu’eux. Yuuto Uemura (Nakajima, Atsushi) est sans doute le moins connu des doubleurs de la série, mais l’acteur est en ce moment à l’affiche en incarnant Hiro (Darling in the Franxx), un avenir plutôt prometteur.
Avec cette qualité générale, Bungô Stray Dogs est finalement une série particulièrement plaisante à regarder. L’humour fait souvent mouche et si on pourrait lui reprocher une intrigue un peu simpliste, on se rend rapidement compte que ce n’est pas un défaut. La série maitrise parfaitement son scénario et devient ainsi plus pertinente que des animes plus complexes qui se perdent en route.
De Manga-News [3746 Pts], le 04 Juin 2018 à 08h56
faut cliquer sur la fiche du dvd
De Raneshi, le 04 Juin 2018 à 04h02
Sinon, elle est passé ou la note pour son verdict final ?
:)