Manga Tetsuya Tsutsui invité au Salon du Livre de Paris !

Mercredi, 28 Janvier 2015 à 11h20 - Source :Ki-oon

Après Fuyumi Soro et Motoaki Hara en 2013, puis Kaoru Mori en 2014, les éditions Ki-oon viennent d'annoncer qu'ils inviteront une nouvelle fois un mangaka lors de la prochaine édition du Salon du Livre de Paris, qui se tiendra du 20 au 23 mars 2015.

Il s'agit de Tetsuya Tsutsui (Duds Hunt, Reset, Manhole, Prophecy), qui viendra promouvoir son dernier titre, Poison City, dont le premier volume paraîtra quelques jours plus tôt.

Ce nouveau thriller, dont l'histoire se déroule à l'approche des JO de 2020, s'inscrit dans un sujet (hélas) d'actualité : les atteintes à la liberté d'expression. L'auteur est d'ailleurs directement concerné par le problème, car l'une de ses œuvres, Manhole, subit actuellement une censure dans le département de Nagasaki au Japon.

Déjà venu en France à trois reprises (au Salon du Livre 2007, puis à Japan Expo 2008 et 2012), Tetsuya Tsutsui entretient une histoire singulière avec la France, et plus particulièrement avec les éditions Ki-oon, qui, rappelons-le, furent les premières à l'éditer avec la sortie de Duds Hunt en octobre 2004, avant même le Japon.

Auteur indépendant, Tetsuya Tsutsui s'est toujours nourri dans ses oeuvres de l'actualité et de l'évolution de la société qui l'entoure.

Pour en savoir plus sur cette personnalité atypique, nous vous invitions à relire nos deux précédentes interviews (ici et là) ainsi que le dossier qui lui fut consacré.

Le premier tome de Poison City paraîtra le 12 mars 2015. Rappelons que la série sera éditée en format poche mais aussi dans la collection Latitudes.

Synopsis :

Plongée dans une atmosphère tendue, gangrénée peu à peu par la censure, la ville de Tokyo se prépare à accueillir les Jeux Olympiques de 2020. Au milieu de ce contexte difficile qui n’épargne pas le manga, un jeune auteur voit son titre retiré de la vente…Tokyo, 2019. À mois d’un an de l’ouverture des Jeux Olympiques, le Japon est bien décidé à faire

place nette avant de recevoir les athlètes du monde entier. Une vague de puritanisme exacerbé

s’abat dans tout le pays, cristallisée par la multiplication de mouvements autoproclamés de vigilance citoyenne. Littérature, cinéma, jeu vidéo, bande dessinée : aucun mode d’expression n’est épargné.

C’est dans ce climat suffocant que Mikio Hibino, jeune auteur de 32 ans, se lance un peu naïvement dans la publication d’un manga d’horreur ultra réaliste, Dark Walker. Une démarche aux conséquences funestes qui va précipiter l’auteur et son éditeur dans l’oeil du cyclone…