Mon petit ami genderless Vol.3 : Critiques

Même s'il fait ça juste pour son plaisir et celui de ses proches, Meguru semble sur le point de passer une nouvelle étape depuis que son manager Kanzaki a décidé de l'associer au jeune Sasame pour former le duo genderless Unicorn Boys. Et évidemment, toute une part de ce troisième volume se centre sur cette nouvelle voie qui s'ouvre pour notre héros. D'un côté, il faut que les deux hommes apprennent à travailler ensemble en se découvrant mieux, ce qui donne ici l'occasion d'entrevoir certains goûts de Sasame et une possible romance avec la dénommée Sakurako (bon, en vrai, on en est très loin pour l'instant, mais l'idée est lâchée). De l'autre, sous l'impulsion de Kanzaki qui fait son maximum pour populariser le duo (et dont on a l'occasion d'observer toute la rigueur en marketing), on a droit à la perspective de faire un album, à l'obligation de Meguru et de Sasame de s'améliorer en chant avec un coach vocal (donnant lieu à une trop grosse coïncidence concernant l'identité du coach), à quelques manigances pour transformer la chambre de Sasame afin qu'il renvoie une image plus mignonne (ce qui revient donc à falsifier ses vrais goûts, dommage)... Sans oublier, de son côté, le mangaka Kondo qui continuer de réfléchir à sa série sur les deux garçons.

A côté de ça, Tamekou installe quelques nouveaux personnages avec Sakurako, Misaki, et dans une moindre mesure la dénommée Kaede Midorikawa de la troupe Arc-en-Ciel de la revue Takarazuki (clin d'oeil à peine caché à la célèbre revue Takarazuka). Evidemment, cela permet à l'autrice de jouer un peu, cette fois-ci, la carte des femmes se faisant passer pour des hommes, ici dans le cadre du théâtre, e ton sent qu'elle se fait plaisir même si pour l'instant cet aspect manque de présence et de substance.

Et notre attachant couple principal dans tout ça , Eh bien, malheureusement il est un petit peu moins en vue mais reste tout de même bien présent au fil des chapitres, au gré de diverses petites situations: télétravail où Wako peine à se concentrer en voyant Meguru en mode professionnel, journée du grand tri de vêtements, redécouverte de leurs anciens albums-photos, évocation d'un autre moment de leur adolescence ensemble, achat d'un nouveau frigo... Ca ne va pas chercher loin, mais à chaque fois il y a entre ces deux-là cette dose de complicité et d'amour sincère qui fait chaud au coeur.

On ne va pas le cacher, la mangaka tend à tomber dans quelques facilités trop grosses et à s'éparpiller un petit sur des axes qui peinent pour l'instant à vraiment gagner en consistance. Néanmoins, dès qu'elle se recentre sur son attachant couple principal, Tamekou séduit toujours assez facilement, et l'ambiance feel-good de son oeuvre fait souvent mouche. A présent, espérons juste qu'elle ne s'éparpillera plus autant, étant donné que la série est voué à 'achever avec le tome 5, donc dans seulement deux volumes.