Dvd Chronique Ciné - Ghost in the shell
Les adaptations live de manga et de séries d’animation ont plus que jamais le vent en poupe, aussi bien du côté des Japonais que des Américains. De son côté, le pays du Soleil Levant prépare bon nombre d’adaptations dont certaines sont d’ampleur, par exemple FullMetal Alchemist et Jojo’s Bizarre Adventure, des projets qui ont de quoi laisser sceptique étant donné quelques films désastreux comme le diptyque L’Attaque des Titans.
En Amérique, on note la mise en chantier de films issus de franchises phares, souvent dans le genre de la science-fiction, comme Akira ou Gunnm, mais c’est le très attendu Ghost in the Shell qui a pointé le bout de son nez en premier. Après la mauvaise blague que fut Dragon Ball Evolution en 2009, le film était attendu au tournant et non sans inquiétude, ayant subi au passage quelques polémiques par rapport à son casting.
Et pourtant, ce Ghost in the Shell est à ranger dans la catégorie des bonnes adaptations, et des bons films tout simplement.
À l’instar du manga ou de la fresque animée éponyme, l’histoire nous propulse dans un futur où la technologie est devenue un fondement de notre société. Celle-ci est partout, il est même monnaie courante que les humains soient mécanisés, voire connectés par la pensée. Dans ce futur visionnaire existe le Major Mira Killian, un humain victime d’un accident et dont le cerveau et l’esprit, le « Ghost », furent sauvés in extremis et connectés à un corps entièrement mécanique, plus puissant qu’une enveloppe corporelle traditionnelle. Désormais, le Major travaille pour la Section 9, en charge des affaires criminelles liées aux nouvelles technologies, avec son acolyte Batou. Mais lorsqu’une affaire de terrorisme se présente à eux, le Major ne s’attend pas à devoir se confronter à son passé et sa véritable identité…
Pour un film comme Ghost in the Shell, la question qui se pose en premier lieu est celle de l’adaptation. Le projet de Rupert Sanders a le mérite de sonner comme un cri d’amour aux films de Mamoru Oshii, mais aussi à certains chapitres des séries éponymes. En mixant de nombreux éléments des œuvres adaptées du manga de Masamune Shirow, le réalisateur a élaboré un long-métrage qui montre un grand respect pour le matériau d’origine, notamment dans le but de caresser les fans dans le sens du poil. Outre l’univers qui se rapproche le plus possible de celui des anime, les personnages clefs sont bien présents et globalement très fidèles aux originaux, aussi bien dans leurs apparences que dans leurs caractères.
Mais surtout, ce sont différentes scènes ainsi que des intrigues des films et des séries qui sont repris, parfois au plan par plan. Malgré quelques divergences de l’intrigue, quelques séquences constituent un bel hommage, notamment la scène de fin qui permettra au fan de faire un agréable parallèle avec le film sorti en 1995. Par cette fidélité, certains pourraient même y voir une absence de prise de risque sur certains aspects, reprocher au film de Rupert Sanders un manque d’identité serait donc logique. Néanmoins, étant donné certains échecs commerciaux et critiques déjà cités précédemment, la formule choisie par le réalisateur et les scénaristes est sans doute la meilleure pour redorer le blason des adaptations live.
L’avantage de cette fidélité, par exemple dans son introduction similaire au film de 95, est de rendre le film accessible à un large public, aussi bien les initiés à l’univers créé par Masamune Shirow que les nouveaux spectateurs. Le seul requis sera alors le goût de cet univers futuriste, un véritable monde d’anticipation, régi par la machine et qui amène quelques thématiques aussi parfois très classiques, comme l’ascendant prit par la machine sur l’être humain, mais aussi très intéressantes et prometteuses comme la manipulation des formes de vie, largement accrues et parfois barbares, par ces nouvelles technologies. Le tout constitue aboutit néanmoins à un univers cohérent et marquant, notamment par son imagerie si chargée en éléments divers qu’elle procure une immersion immédiate et convaincante, preuve d’un hypothétique monde futur bien pensé. Et paradoxalement, l’image développe un constat plutôt triste de cet univers où le climat se fait terne et les couleurs fades, très typique de l’idée qu’on peut se faire d’un tel monde.
L’intrigue de ce Ghost in the Shell, outre les thématiques abordées, est un prétexte à de nombreuses scènes d’action efficaces. Le pitch de départ sonne classique et il faudra attendre la dernière partie du film pour voir une ligne narrative différente être développée et donner un tout autre intérêt au film, abordant alors le sujet de la quête d’identité. À partir de cette idée, le scénario confirme un film directeur qu’on ne soupçonnait pas forcément et va surtout donner de l’envergure à de nombreux personnages, le Major en premier lieu. Cette trame vient aussi justifier nombre de points qui pouvaient être reprochés au film quant à son occidentalisation, que ce soit par le nom de « Mira Killian » du Major ou tout simplement le choix d’une actrice occidentale pour symboliser sa nouvelle enveloppe corporelle et marquer davantage le décalage identitaire et culturel par rapport à ce que le personnage était à l’origine. Reste alors à voir si ces développements sont la cause du choix de casting pour l’héroïne ou si, au contraire, l’histoire sert aussi à légitimer Scarlett Johansson en tête d’affiche…
Mais Scarlett Johansson n’est pas la seule à être présente dans le film, bien au contraire. Pilou Asbaek campe ici un Batou convainquant, moins bourru physiquement que dans les films qui accomplit bien le rôle d’accompagnateur de l’héroïne tout en livrant une prestation qui rend le personnage bien vivant. Les autres acteurs, bien qu’incarnant des personnages importants des récits originaux, sont largement plus en retrait, par exemple Togusa (interprété par l’acteur Chin Han), qui est presque invisible à l’écran mis à part quelques séquences de réunion. Fort heureusement, Takeshi Kitano est bien plus présent, notamment dans le dernier acte du film, logique puisqu’il incarne Daisuke Aramaki, le leader de la Section 9. Moins excentrique que le personnage d’origine, Kitano offre une prestation convaincante, à l’honneur de l’acteur riche en charisme, bien qu’on pourrait lui reprocher de se contenter de jouer du Kitano, tout simplement. Notons qu’un choix a été fait autour de lui, à savoir le laisser parler en japonais durant le film, décision totalement logique et raccord avec l’univers du film.
Ghost in The Shell était un pari risqué. Mais au final, et malgré les polémiques qui ont entouré le film avant sa sortie, l’adaptation de Ruper Sanders se montre convaincante. Fidèle aux matériaux d’origine tout en innovant parfois, il s’adresse aussi bien aux fans de la franchise qu’au grand public. Si le projet manque d’identité par rapport aux productions GITS qui l’ont précédé, le film ne manque pas de charme par son imagerie, son intrigue et ses acteurs qui livrent des prestations de très bonnes factures, notamment Scarlett Johansson dont le jeu est raccord avec la psychologie du personnage de Motoko.
Si le film en lui-même est de qualité sans être un chef d’œuvre, l’adaptation est probablement l’une des meilleures parmi les projets live adaptés d’une licence nippone exploitant les univers de l’imaginaire, comme la fantasy ou la science-fiction. Faire une adaptation de bonne facture est donc possible, Ghost in the Shell en apporte la preuve par le soin qui entoure le projet.
En Amérique, on note la mise en chantier de films issus de franchises phares, souvent dans le genre de la science-fiction, comme Akira ou Gunnm, mais c’est le très attendu Ghost in the Shell qui a pointé le bout de son nez en premier. Après la mauvaise blague que fut Dragon Ball Evolution en 2009, le film était attendu au tournant et non sans inquiétude, ayant subi au passage quelques polémiques par rapport à son casting.
Et pourtant, ce Ghost in the Shell est à ranger dans la catégorie des bonnes adaptations, et des bons films tout simplement.
À l’instar du manga ou de la fresque animée éponyme, l’histoire nous propulse dans un futur où la technologie est devenue un fondement de notre société. Celle-ci est partout, il est même monnaie courante que les humains soient mécanisés, voire connectés par la pensée. Dans ce futur visionnaire existe le Major Mira Killian, un humain victime d’un accident et dont le cerveau et l’esprit, le « Ghost », furent sauvés in extremis et connectés à un corps entièrement mécanique, plus puissant qu’une enveloppe corporelle traditionnelle. Désormais, le Major travaille pour la Section 9, en charge des affaires criminelles liées aux nouvelles technologies, avec son acolyte Batou. Mais lorsqu’une affaire de terrorisme se présente à eux, le Major ne s’attend pas à devoir se confronter à son passé et sa véritable identité…
Pour un film comme Ghost in the Shell, la question qui se pose en premier lieu est celle de l’adaptation. Le projet de Rupert Sanders a le mérite de sonner comme un cri d’amour aux films de Mamoru Oshii, mais aussi à certains chapitres des séries éponymes. En mixant de nombreux éléments des œuvres adaptées du manga de Masamune Shirow, le réalisateur a élaboré un long-métrage qui montre un grand respect pour le matériau d’origine, notamment dans le but de caresser les fans dans le sens du poil. Outre l’univers qui se rapproche le plus possible de celui des anime, les personnages clefs sont bien présents et globalement très fidèles aux originaux, aussi bien dans leurs apparences que dans leurs caractères.
Mais surtout, ce sont différentes scènes ainsi que des intrigues des films et des séries qui sont repris, parfois au plan par plan. Malgré quelques divergences de l’intrigue, quelques séquences constituent un bel hommage, notamment la scène de fin qui permettra au fan de faire un agréable parallèle avec le film sorti en 1995. Par cette fidélité, certains pourraient même y voir une absence de prise de risque sur certains aspects, reprocher au film de Rupert Sanders un manque d’identité serait donc logique. Néanmoins, étant donné certains échecs commerciaux et critiques déjà cités précédemment, la formule choisie par le réalisateur et les scénaristes est sans doute la meilleure pour redorer le blason des adaptations live.
L’avantage de cette fidélité, par exemple dans son introduction similaire au film de 95, est de rendre le film accessible à un large public, aussi bien les initiés à l’univers créé par Masamune Shirow que les nouveaux spectateurs. Le seul requis sera alors le goût de cet univers futuriste, un véritable monde d’anticipation, régi par la machine et qui amène quelques thématiques aussi parfois très classiques, comme l’ascendant prit par la machine sur l’être humain, mais aussi très intéressantes et prometteuses comme la manipulation des formes de vie, largement accrues et parfois barbares, par ces nouvelles technologies. Le tout constitue aboutit néanmoins à un univers cohérent et marquant, notamment par son imagerie si chargée en éléments divers qu’elle procure une immersion immédiate et convaincante, preuve d’un hypothétique monde futur bien pensé. Et paradoxalement, l’image développe un constat plutôt triste de cet univers où le climat se fait terne et les couleurs fades, très typique de l’idée qu’on peut se faire d’un tel monde.
L’intrigue de ce Ghost in the Shell, outre les thématiques abordées, est un prétexte à de nombreuses scènes d’action efficaces. Le pitch de départ sonne classique et il faudra attendre la dernière partie du film pour voir une ligne narrative différente être développée et donner un tout autre intérêt au film, abordant alors le sujet de la quête d’identité. À partir de cette idée, le scénario confirme un film directeur qu’on ne soupçonnait pas forcément et va surtout donner de l’envergure à de nombreux personnages, le Major en premier lieu. Cette trame vient aussi justifier nombre de points qui pouvaient être reprochés au film quant à son occidentalisation, que ce soit par le nom de « Mira Killian » du Major ou tout simplement le choix d’une actrice occidentale pour symboliser sa nouvelle enveloppe corporelle et marquer davantage le décalage identitaire et culturel par rapport à ce que le personnage était à l’origine. Reste alors à voir si ces développements sont la cause du choix de casting pour l’héroïne ou si, au contraire, l’histoire sert aussi à légitimer Scarlett Johansson en tête d’affiche…
Mais Scarlett Johansson n’est pas la seule à être présente dans le film, bien au contraire. Pilou Asbaek campe ici un Batou convainquant, moins bourru physiquement que dans les films qui accomplit bien le rôle d’accompagnateur de l’héroïne tout en livrant une prestation qui rend le personnage bien vivant. Les autres acteurs, bien qu’incarnant des personnages importants des récits originaux, sont largement plus en retrait, par exemple Togusa (interprété par l’acteur Chin Han), qui est presque invisible à l’écran mis à part quelques séquences de réunion. Fort heureusement, Takeshi Kitano est bien plus présent, notamment dans le dernier acte du film, logique puisqu’il incarne Daisuke Aramaki, le leader de la Section 9. Moins excentrique que le personnage d’origine, Kitano offre une prestation convaincante, à l’honneur de l’acteur riche en charisme, bien qu’on pourrait lui reprocher de se contenter de jouer du Kitano, tout simplement. Notons qu’un choix a été fait autour de lui, à savoir le laisser parler en japonais durant le film, décision totalement logique et raccord avec l’univers du film.
Ghost in The Shell était un pari risqué. Mais au final, et malgré les polémiques qui ont entouré le film avant sa sortie, l’adaptation de Ruper Sanders se montre convaincante. Fidèle aux matériaux d’origine tout en innovant parfois, il s’adresse aussi bien aux fans de la franchise qu’au grand public. Si le projet manque d’identité par rapport aux productions GITS qui l’ont précédé, le film ne manque pas de charme par son imagerie, son intrigue et ses acteurs qui livrent des prestations de très bonnes factures, notamment Scarlett Johansson dont le jeu est raccord avec la psychologie du personnage de Motoko.
Si le film en lui-même est de qualité sans être un chef d’œuvre, l’adaptation est probablement l’une des meilleures parmi les projets live adaptés d’une licence nippone exploitant les univers de l’imaginaire, comme la fantasy ou la science-fiction. Faire une adaptation de bonne facture est donc possible, Ghost in the Shell en apporte la preuve par le soin qui entoure le projet.
De shinob [127 Pts], le 27 Avril 2017 à 09h16
J'ai vu le film récemment sans avoir lu les mangas. J'avais regardé le film d'animation quand j'étais ado et je n'en garde aucun souvenir. J'ai trouvé le film visuellement très joli. On reconnait bien le travail du studio WETA que j'apprécie beaucoup pour les effets visuels. J'ai par contre trouvé le scénario un peu plat : de grandes thématiques sont abordées mais pas assez travaillées à mon sens. Le film souffre aussi d'une grosse longueur au mileu de l'histoire. Je lui donne 12/20
De pilotis, le 05 Avril 2017 à 15h30
C'est un bon film et je suis heureux que quelqu'un ait le courage de le dire. Vous avez vu l'anime ? Alors quand le major sort de sa cuve, elle a de grands yeux bleus et un nez avec une arrête droite. Exactement Johassen. Une japonaise n'aurait tout simplement pas ressemblé au manga/anime d'origine. Ensuite quoi ? s'il ressemble à l'original c'est pas bon, s'il diffère de l'original c'est pas bon.... faut être sérieux les mecs. On a un show fabuleux, et quoi ? c'est pas la République de Platon ?? bah non. Non, en effet.
De Manga-News [3746 Pts], le 05 Avril 2017 à 10h09
Blade runner, pas la même chose du tout, on a affaire à un très grand réalisateur.
De Osaka [320 Pts], le 05 Avril 2017 à 09h55
@takato : ce que je reproche à ta critique c'est d'accepter que GITS ait pu faire l'objet d'une transformation en Lucy
A notre époque où l'on sature d'oeuvres OGM, je ne supporte plus qu'on massacre celles qui étaient à ce jour encore intactes.
Mais rassurons nous, Blade Runner va y passer également
De Dracnard, le 05 Avril 2017 à 06h35
FIN MOT:
Ce film est un complément marketing (fanservice) aussi beau que vide si vous ne le complétez pas avec le reste des oeuvres de la saga G.I.T.S mais hélas victime du blanchissage de casting (raciste) d'acteurs aux premiers rôles d'une énième production US blockbuster et que dans le cas présent Motoko est d'origine asiatique mais que sa bouille ne le semble pas tantôt sur le support animé que sur papier. :s
Si c'est pas digne de la thé au riz d'un complot faciale çà !! :-/ À suivre au prochain Ghost In The Shell . . .
De Dracnard, le 05 Avril 2017 à 05h21
Petit rappel à tous: Ghost In The Shell est une oeuvre d'action, révolution, psychologie, philosophie et tant d'autres genres faisant partie intégrante de la franchise.
@Takato: Ta critique & note est bien plus que correcte ! ^.^
Et à ceux en qui ça dégoûte trop graphiquement/artistiquement, vous pouvez toujours vous rabattre sur Matrix eh hey :D
De Kylhienn [518 Pts], le 04 Avril 2017 à 23h08
Bonsoir,
Je trouve cette critique intéréssante et pertinente.
Pour ma part, j'ai trouvé le film sympa mais sans plus. J'ai passé un bon moment mais je n'irai pas jusqu'à le conseillé à des amis non initié car je trouve l'univers et surtout l'histoire bien pauvre quant on connait l'oeuvre original.
Ma note : 12/20
De Pandora [2493 Pts], le 04 Avril 2017 à 15h43
J'ai été voir ce film en toute objectivité (vu que je me suis retenue de regarder/lire les originaux exprès) et ça m'a plu perso.
Oui, ce film était assez convainquant que pour me faire acheter le premier volume du manga (qui est magnifique avec son grand format et ses pages couleurs <3). x)
J'ai beaucoup aimé l'univers futuriste, il y a eu un véritable souci du détail au niveau de cet univers, chaque élément de la ville avait un intérêt (excellent, le petit coeur qui peut s'afficher au-dessus d'une fille qui n'est plus célib' XDD). :3 Et puis, j'ai pas mal aimé le système d'améliorations que les humains pratiquent.
L'actrice était magnifique (je ne l'ai jamais trouvée aussi belle que dans celui-ci ) et super classe dans ses combats.
Je me doute que ça doit être très différent du manga/anime mais je suis contente d'avoir été le voir sans avoir vu/lu les originaux. Je n'ai pas été déçu comme cela... j'aurais juste préféré un meilleur développement des personnages mais ça, je vais sûrement le découvrir en lisant le manga ! XD Du coup, j'imagine que ne peux plus être déçue dans ce sens-ci. Passer du film US au support d'origine... x
Je trouve cette critique très pertinente en tout cas ! :)
De Iry, le 04 Avril 2017 à 14h47
GitS est un manga d'action à la base, les gens ont tendance à oublier l'œuvre originale de Shirow et à se référer uniquement au film d'Oshii.
De Takato [1941 Pts], le 04 Avril 2017 à 14h29
@ Osaka :
Quand il est dit que l'intrigue est propice aux scènes d'actiion, on parle du film live et non de l'oeuvre originale ou des adaptations d'Oshii. Rien à voir avec les oeuvres japonaises, donc.
Et évidemment que pour qu'un tel projet fonctionne commercialement, il falait l'orienter grand-public. A mes yeux, le film réussi en ce sens. Je comprends qu'il ait ses détracteurs mais il cosntitue un bon divertissement.
De MikanDori [377 Pts], le 04 Avril 2017 à 14h08
Pour noter le film : 8/20.
De MikanDori [377 Pts], le 04 Avril 2017 à 14h05
Bonjour,
Je réagis suite à cette critique. Je pense que chaque personne à le droit d'émettre un avis positif ou négatif sur un film et donc, je me permets d'écrire ici que je n'ai pas apprécié Ghost in the shell, l'adaptation américaine. Pourquoi ? Premièrement, pour être une grande fan de Mamoru Oshii, je trouve que juste reprendre les scènes cultes des films d'animation voire de la série animée (Stand Alone Complex) et omettre que ces scènes ne sont pas là par hasard, qu'elles servent un propos est franchement con. Au final, nous avons juste du fan service pour faire plaisir aux fans et après basta. Le film est joli mais pas wouah.
Au niveau du scénario, c'est d'un ennui mortel. Si on prend le film pour ce qu'il est, sans savoir qu'il est une adaptation, il est vide. Au sens où le schéma scénaristique est classique. Un protagonniste qui se cherche, qui est amnésique et en plus, mal dans sa peau. Que dire d'autres à part que du vue, revue et déjà vue. Pour ne pas spoiler, je dirais que sa relation avec les autres personnages de l'intrigue est trop prévisible.
Le côté manichéen est récurrent.
Le pire, selon moi, reste le jeu d'acteur de Scarlett Johanson. Pas convaincu du tout.
Seul point positif, le film est joli mais pas beau. Même en terme de divertissement, j'ai vu mieux dans ma vie.
Si vous voulez une adaptation d'un manga réussit, je conseille Edge of Tomorrow avec Tom Cruise. Ce n'est pas révolutionnaire mais au moins, c'est divertissant.
Contrairement à l'autre, c'est d'un ennui à faire pleuvoir des grenouilles.
Si vous voulez découvrir Ghost in the Shell, voyez les films d'animation. Et appréciez la bande-originale de Kenji Kawai.
De Osaka [320 Pts], le 04 Avril 2017 à 12h26
On dirait que le visionneur n'a pas compris l'essence même de GITS
l'intrigue (...) prétexte à de nombreuses scènes d’action efficaces. > GITS n'est pas une oeuvre d'action #sacrilège
rendre le film accessible à un large public > et pourquoi pas demander à Roland Emmerich de faire un 2012-like d'un essai de Claude Lévi Strauss ?