
Dvd Chronique animation - Dragon Ball Z Kai - Box #2
La bataille entre Freezer et Son Gokû s’est achevée par la défaite du tyran… mais celui-ci n’est pas mort ! Tandis que Gokû tarde à revenir sur Terre, Freezer et son père arrivent sur Terre dans le but d’accomplir leur vengeance. Et en l’absence de notre héros, un sauveur inattendu surgit pour éliminer les deux ennemis. Son nom est Trunks, aussi capable de se transformer en Super Saiyan, et il vient du futur. Ainsi, il avertit nos héros qu’une nouvelle menace s’apprête à mettre la planète à feu et à sang : les cyborgs conçus par de Docteur Gero…

La fin du premier coffret s’était montrée frustrante puisque la répartition des épisodes par Kazé nous empêchait de découvrir la fin de l’arc Freezer dans la première box. Fort heureusement, l’éditeur se montre ici plus juste, car en plus d’inclure la fin du combat contre le tyran, c’est l’ensemble des arcs cyborgs et Cell qui sont couverts. Ceci dit, il aurait été difficile de faire autrement, le second cycle de la série, celui qui correspond à l’arc Majin Buu, étant presque une seconde saison, puisque produite des années plus tard, en 2014.

Pour ceux qui connaissent le manga et l’anime Dragon Ball Z sur le bout des doigts, cette nouvelle partie ne réserve aucune surprise et le grand arc des cyborgs reste ce qu’il est : un arc captivant par tous les rebondissements proposés, et aussi exaltants par la surenchère de puissance qui n’aura jamais été aussi phénoménale dans la saga d’Akira Toriyama. Ce sera peut-être même un passage embêtant pour ceux qui découvrent la série actuellement, les personnages principaux multipliant constamment leurs forces d’un épisode à l’autre par le biais de rebondissements incessants. Reste que cette dimension volontairement démesurée associée à une intrigue inspirée de voyages temporels, fortement marqués par la saga Terminator d’ailleurs, apporte différents intérêts. Ce sera alors à cet instant que Dragon Ball développera l’un des segments préférés des fans bien souvent : le moment où Son Gohan a failli devenir le grand héros de la saga… Oui, « failli », car l’arc Majin Buu opèrera un revirement de situation.

Respectant la formule initiée depuis le premier épisode, cette seconde partie de Dragon Ball Z Kai, en plus d’être une version remastérisée, raccourcit la série animée d’origine. Ainsi, l’arc des cyborgs passe de 76 à 43 épisodes et là aussi, cette découpe conséquente a un effet : cette nouvelle monture rend la série beaucoup plus dynamique et fidèle au manga d’Akira Toriyama. Plus d’arc Garlic et plus d’épisodes dits fillers pour rallonger la série, il n’est que question de l’intrigue principale et quand une scène qui n’apparait pas est conservée, c’est qu’elle a une importance pour l’anime en général. Du côté de la remasterisation, le travail effectué par Toei Animation est d’excellente facture : pas de grain à l’écran, et certains masters ont été tellement retravaillés qu’ils passeraient sans trop de mal pour un anime post années 2000. Reste quelques plans plus délicats qui rendent flous à l’écran, et le fait que les dessins approximatifs n’aient pas été du tout retouchés, mais en aucun cas Dragon Ball Z Kai aura usurpé son titre de version HD.

Un point important dans cette nouvelle version est le placement des musiques. La bande originale composée par Kenji Yamamoto ayant été remplacée par les pistes d’origine de Shunsuke Kikuchi, faut aux accusations de plagiat contre le nouveau compositeur, Toei Animation a dû placer les musiques originelles sur cette nouvelle version. Et là, c’est un peu les montagnes russes en termes de réussite : certaines pistes collent parfaitement aux moments où elles sont jouées, mais d’autres sont intégrées de manière très hasardeuse. Et malheureusement, la séquence la plus emblématique de ce coffret souffre de ce défaut, à savoir l’éveil de Gohan qui perd toute son intensité dramatique. Certes les soucis de labels ne permettaient pas la réutilisation des pistes d’Akira Toriyama, mais certaines musiques de Shunsuke Kikuchi auraient été des choix plus judicieux.

Comme pour le premier coffret, Kazé propose la version française en plus de la version originale sous-titrée, une combinaison indispensable pour un titre comme Dragon Ball dont les voix françaises ont bercé une génération de spectateurs. Cependant, comme ce fut le cas pour la première partie de la série, quelques changements de casting ont lieu par rapport à la série originale, ceci parce que certains comédiens comme le regretté Pierre Trabaud sont aujourd’hui décédés. Parmi les personnages importants, C-17 et C-18 conservent leurs voix d’origine à savoir celles de Thierry Bourdon et Brigitte Lecordier qui ont très bien su retrouver leurs personnages. Cell, lui, est maintenant incarné par Julien Kramer, un acteur peu entendu sur le doublage d’animation japonaise qui dont la voix et le jeu collent parfaitement à ce guerrier avide d’amusement et de domination qu’est la créature bionique crée par le Docteur Gero. Et d’une manière plus globale, réentendre la plupart des voix d’époque sur un texte beaucoup plus fidèle à la version japonaise est un plaisir sans nom, reste alors la traduction des attaques qui sera, ou non, aux goûts du spectateur.

Côté édition, l’éditeur nous propose toujours le minimum syndical, à savoir des bandes-annonces et les génériques de la série. Mais plus qu’une absence de bonus, on regrette encore ce packaging si minimaliste sachant que chaque coffret est vendu à prix fort, plus de 70 euros dans la plupart des enseignes.
Dragon Ball Z Kai continue donc de satisfaire aussi bien les grands fans que les nouveaux spectateurs : la série n’a pas vieilli grâce à sa remasterisation de qualité et un découpage qui permet de garder l’essentiel de la série d’origine, aboutissant à un divertissement dynamique qui laisse une série sans temps mort. Revoir le cycle DBZ dans ces conditions est un plaisir particulièrement jouissif ! Reste alors le dernier morceau de la saga qui, lui, sera découpé en deux coffrets : l’arc Majin Buu.

La fin du premier coffret s’était montrée frustrante puisque la répartition des épisodes par Kazé nous empêchait de découvrir la fin de l’arc Freezer dans la première box. Fort heureusement, l’éditeur se montre ici plus juste, car en plus d’inclure la fin du combat contre le tyran, c’est l’ensemble des arcs cyborgs et Cell qui sont couverts. Ceci dit, il aurait été difficile de faire autrement, le second cycle de la série, celui qui correspond à l’arc Majin Buu, étant presque une seconde saison, puisque produite des années plus tard, en 2014.

Pour ceux qui connaissent le manga et l’anime Dragon Ball Z sur le bout des doigts, cette nouvelle partie ne réserve aucune surprise et le grand arc des cyborgs reste ce qu’il est : un arc captivant par tous les rebondissements proposés, et aussi exaltants par la surenchère de puissance qui n’aura jamais été aussi phénoménale dans la saga d’Akira Toriyama. Ce sera peut-être même un passage embêtant pour ceux qui découvrent la série actuellement, les personnages principaux multipliant constamment leurs forces d’un épisode à l’autre par le biais de rebondissements incessants. Reste que cette dimension volontairement démesurée associée à une intrigue inspirée de voyages temporels, fortement marqués par la saga Terminator d’ailleurs, apporte différents intérêts. Ce sera alors à cet instant que Dragon Ball développera l’un des segments préférés des fans bien souvent : le moment où Son Gohan a failli devenir le grand héros de la saga… Oui, « failli », car l’arc Majin Buu opèrera un revirement de situation.

Respectant la formule initiée depuis le premier épisode, cette seconde partie de Dragon Ball Z Kai, en plus d’être une version remastérisée, raccourcit la série animée d’origine. Ainsi, l’arc des cyborgs passe de 76 à 43 épisodes et là aussi, cette découpe conséquente a un effet : cette nouvelle monture rend la série beaucoup plus dynamique et fidèle au manga d’Akira Toriyama. Plus d’arc Garlic et plus d’épisodes dits fillers pour rallonger la série, il n’est que question de l’intrigue principale et quand une scène qui n’apparait pas est conservée, c’est qu’elle a une importance pour l’anime en général. Du côté de la remasterisation, le travail effectué par Toei Animation est d’excellente facture : pas de grain à l’écran, et certains masters ont été tellement retravaillés qu’ils passeraient sans trop de mal pour un anime post années 2000. Reste quelques plans plus délicats qui rendent flous à l’écran, et le fait que les dessins approximatifs n’aient pas été du tout retouchés, mais en aucun cas Dragon Ball Z Kai aura usurpé son titre de version HD.

Un point important dans cette nouvelle version est le placement des musiques. La bande originale composée par Kenji Yamamoto ayant été remplacée par les pistes d’origine de Shunsuke Kikuchi, faut aux accusations de plagiat contre le nouveau compositeur, Toei Animation a dû placer les musiques originelles sur cette nouvelle version. Et là, c’est un peu les montagnes russes en termes de réussite : certaines pistes collent parfaitement aux moments où elles sont jouées, mais d’autres sont intégrées de manière très hasardeuse. Et malheureusement, la séquence la plus emblématique de ce coffret souffre de ce défaut, à savoir l’éveil de Gohan qui perd toute son intensité dramatique. Certes les soucis de labels ne permettaient pas la réutilisation des pistes d’Akira Toriyama, mais certaines musiques de Shunsuke Kikuchi auraient été des choix plus judicieux.

Comme pour le premier coffret, Kazé propose la version française en plus de la version originale sous-titrée, une combinaison indispensable pour un titre comme Dragon Ball dont les voix françaises ont bercé une génération de spectateurs. Cependant, comme ce fut le cas pour la première partie de la série, quelques changements de casting ont lieu par rapport à la série originale, ceci parce que certains comédiens comme le regretté Pierre Trabaud sont aujourd’hui décédés. Parmi les personnages importants, C-17 et C-18 conservent leurs voix d’origine à savoir celles de Thierry Bourdon et Brigitte Lecordier qui ont très bien su retrouver leurs personnages. Cell, lui, est maintenant incarné par Julien Kramer, un acteur peu entendu sur le doublage d’animation japonaise qui dont la voix et le jeu collent parfaitement à ce guerrier avide d’amusement et de domination qu’est la créature bionique crée par le Docteur Gero. Et d’une manière plus globale, réentendre la plupart des voix d’époque sur un texte beaucoup plus fidèle à la version japonaise est un plaisir sans nom, reste alors la traduction des attaques qui sera, ou non, aux goûts du spectateur.

Côté édition, l’éditeur nous propose toujours le minimum syndical, à savoir des bandes-annonces et les génériques de la série. Mais plus qu’une absence de bonus, on regrette encore ce packaging si minimaliste sachant que chaque coffret est vendu à prix fort, plus de 70 euros dans la plupart des enseignes.
Dragon Ball Z Kai continue donc de satisfaire aussi bien les grands fans que les nouveaux spectateurs : la série n’a pas vieilli grâce à sa remasterisation de qualité et un découpage qui permet de garder l’essentiel de la série d’origine, aboutissant à un divertissement dynamique qui laisse une série sans temps mort. Revoir le cycle DBZ dans ces conditions est un plaisir particulièrement jouissif ! Reste alors le dernier morceau de la saga qui, lui, sera découpé en deux coffrets : l’arc Majin Buu.