Dvd Chronique animé - Ponyo sur la falaise
C'est depuis 2004, avec la sortie japonaise du Château Ambulant, qu'Hayao Miyazaki n'avait pas réalisé de film pour le Studio Ghibli. Les Contes de Terremer, sorti en 2006, avait en effet été réalisé par son fils, Goro Miyazaki. Ce neuvième film, écrit et réalisé par le maître, est donc un véritable événement, qui a su conquérir le public japonais avec pas moins de cinq récompenses aux Tokyo Anime Awards en 2009 !
On se met dans le bain ?
Distribué par Walt Disney Studios Motion Pictures International, Ponyo sur la Falaise était à l'affiche des cinémas de l'hexagone à compter du mercredi 8 avril 2009.
Dès les premières minutes, on est plongé dans le monde tranquille et coloré de l'océan, animé par un véritable ballet de méduses se baladant gentiment à leur guise... L'animation sans image de synthèse charme l'œil par son fourmillement de détails et sa grande qualité qui a su faire et fait toujours la renommée du studio fondé par Hayao Miyazaki et Isao Takahata en 1985.
Un petit poisson qui voulait devenir humain...
L'histoire est celle de Ponyo, un poisson rouge à tête de petite fille, qui cherche à explorer le monde qui l'entoure. En échappant à la vigilance de son père, Fujimoto l'humain, elle parvient à s'enfuir et gagne malgré elle la côte où, prise dans un filet avec des milliers de détritus, elle se coince dans un bocal. Au même moment, le jeune Sosuke, 5 ans, a descendu la falaise sur laquelle il habite avec sa mère, Lisa, afin de jouer avec son bateau. C'est là qu'il trouvera Ponyo et la recueillera. Naîtra ainsi l'envie du petit poisson rouge de devenir une petite fille humaine à part entière.
Sans trop spoiler le film, voici donc en substance son début. On retrouvera des thèmes chers à Miyazaki comme la pollution, pleinement montrée sous les eaux, tandis qu'elle n'est par exemple qu'imagée par une simple bouteille de shampoing venant se poser sur la plage, lors de la rencontre entre Ponyo et Sosuke. Le réalisateur s'est d'ailleurs inspiré de son propre fils pour ce dernier, Goro Miyazaki, en se basant sur lui lorsqu'il avait également 5 ans. La petite ville côtière où se déroule l'aventure, Tomonoura, située dans la réserve naturelle de Setonaikai au Japon, est également inspirée de la vie réelle du réalisateur, puisqu'il y avait séjourné en 2005, soit un an avant le début de la production.
Un film pour enfants ?
Si l'on cherchait les séances, on voyait écrit que le film serait pour enfants à partir de 6 ans. Si le thème principal du film est inspiré du conte d'Andersen, que nous connaissons tous de par l'adaptation animée, La Petite Sirène (dont le studio n'est d'ailleurs autre que le distributeur de Ponyo), il serait réducteur de labeller cette œuvre comme réservée au jeune public.
Le film est, certes, principalement vu à travers les yeux du petit Sosuke, mais les à-côtés (tels le personnage de sa mère, Lisa, aide-soignante dans une maison de retraite qui aimerait passer plus de temps avec son mari, Koichi, tout le temps en mer, ces gentilles vieilles dames qui retrouvent une seconde jeunesse tout au long du film, en retrouvant l'usage de leurs jambes, ou encore ce qu'il adviendrait du monde si la petite Ponyo n'arrivait pas à se décider entre rester un poisson ou devenir humaine) parleront pleinement aux adultes, alors que les spectateurs en culottes courtes passeront au travers et appréhenderont ainsi le film d'une tout autre manière, sans pour autant être lésés.
Un film immersif ...
Dépaysant, émouvant, drôle, coloré, rafraîchissant... Les adjectifs ne manquent pas lorsqu'on en vient à tenter de qualifier Ponyo sur la Falaise. Servi par une animation traditionnelle à faire pâlir Pixar, notamment sur les effets d'eau (saisissants !), il saura dans tous les cas se faire apprécier pour ses qualités graphiques par le public.
Gorkab Nitrix
On se met dans le bain ?
Distribué par Walt Disney Studios Motion Pictures International, Ponyo sur la Falaise était à l'affiche des cinémas de l'hexagone à compter du mercredi 8 avril 2009.
Dès les premières minutes, on est plongé dans le monde tranquille et coloré de l'océan, animé par un véritable ballet de méduses se baladant gentiment à leur guise... L'animation sans image de synthèse charme l'œil par son fourmillement de détails et sa grande qualité qui a su faire et fait toujours la renommée du studio fondé par Hayao Miyazaki et Isao Takahata en 1985.
Un petit poisson qui voulait devenir humain...
L'histoire est celle de Ponyo, un poisson rouge à tête de petite fille, qui cherche à explorer le monde qui l'entoure. En échappant à la vigilance de son père, Fujimoto l'humain, elle parvient à s'enfuir et gagne malgré elle la côte où, prise dans un filet avec des milliers de détritus, elle se coince dans un bocal. Au même moment, le jeune Sosuke, 5 ans, a descendu la falaise sur laquelle il habite avec sa mère, Lisa, afin de jouer avec son bateau. C'est là qu'il trouvera Ponyo et la recueillera. Naîtra ainsi l'envie du petit poisson rouge de devenir une petite fille humaine à part entière.
Sans trop spoiler le film, voici donc en substance son début. On retrouvera des thèmes chers à Miyazaki comme la pollution, pleinement montrée sous les eaux, tandis qu'elle n'est par exemple qu'imagée par une simple bouteille de shampoing venant se poser sur la plage, lors de la rencontre entre Ponyo et Sosuke. Le réalisateur s'est d'ailleurs inspiré de son propre fils pour ce dernier, Goro Miyazaki, en se basant sur lui lorsqu'il avait également 5 ans. La petite ville côtière où se déroule l'aventure, Tomonoura, située dans la réserve naturelle de Setonaikai au Japon, est également inspirée de la vie réelle du réalisateur, puisqu'il y avait séjourné en 2005, soit un an avant le début de la production.
Un film pour enfants ?
Si l'on cherchait les séances, on voyait écrit que le film serait pour enfants à partir de 6 ans. Si le thème principal du film est inspiré du conte d'Andersen, que nous connaissons tous de par l'adaptation animée, La Petite Sirène (dont le studio n'est d'ailleurs autre que le distributeur de Ponyo), il serait réducteur de labeller cette œuvre comme réservée au jeune public.
Le film est, certes, principalement vu à travers les yeux du petit Sosuke, mais les à-côtés (tels le personnage de sa mère, Lisa, aide-soignante dans une maison de retraite qui aimerait passer plus de temps avec son mari, Koichi, tout le temps en mer, ces gentilles vieilles dames qui retrouvent une seconde jeunesse tout au long du film, en retrouvant l'usage de leurs jambes, ou encore ce qu'il adviendrait du monde si la petite Ponyo n'arrivait pas à se décider entre rester un poisson ou devenir humaine) parleront pleinement aux adultes, alors que les spectateurs en culottes courtes passeront au travers et appréhenderont ainsi le film d'une tout autre manière, sans pour autant être lésés.
Un film immersif ...
Dépaysant, émouvant, drôle, coloré, rafraîchissant... Les adjectifs ne manquent pas lorsqu'on en vient à tenter de qualifier Ponyo sur la Falaise. Servi par une animation traditionnelle à faire pâlir Pixar, notamment sur les effets d'eau (saisissants !), il saura dans tous les cas se faire apprécier pour ses qualités graphiques par le public.
Gorkab Nitrix
De esudesu, le 25 Mai 2015 à 23h15
bon film ^^
De tsubasadow [4303 Pts], le 24 Mai 2015 à 22h27
Un bon petit qui se laisse regarder sans prise de tête :)
De peachgirll [7837 Pts], le 24 Mai 2015 à 21h34
J'ai adoré ce film! Trop mignon!
De blablate, le 24 Mai 2015 à 21h22
J'ai beaucoup aimé ce film, un de mes préféré.
Ponyo aime le jambon !
De Bobmorlet [5633 Pts], le 24 Mai 2015 à 19h42
Je l'ai toujours pas vu mais il est sur ma liste!
De NoctisLucisCaelum, le 24 Mai 2015 à 15h14
un bon petit film que j'ai bien adoré