Test - Sword Art Online Hollow Fragment (PSVita)- Actus manga
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Jeux Video Test - Sword Art Online Hollow Fragment (PSVita)

Jeudi, 24 Juillet 2014 à 11h15

Aujourd'hui, notre chroniqueur Luciole21 s'intéresse au jeu Sword Art Online Hollow Fragment, sorti sur PSVita en avril dernier (en Asie)
    
  
Remerciements à Play-asia.com. 
Sword Art Online est une licence qui a le vent en poupe. La série de Light Novel a depuis sa création en 2009 bénéficiée de deux séries animées, d’une multitude de Goodies, de deux jeux vidéo et d’une fanbase solide. Revenons aujourd’hui sur le second portage sur console portable, SAO Hollow Fragment, bientôt disponible en dématérialisé sur PS Vita. 
    
Présentons tout d’abord l’univers de SAO. 
Dans un futur proche, un nouveau type de jeu vidéo voit le jour. À l’aide d’un casque, le joueur est mentalement transporté à l’intérieur même du jeu, une immersion parfaite dans un monde fictif. Sword Art Online est l’un de ces jeux, et le jour de son inauguration, 10 000 clés permettent à autant de joueurs de découvrir ce MMORPG révolutionnaire en avant-première. Seulement, une fois le jeu lancé, son concepteur apparaît In Game, et annonce qu’il est maintenant impossible pour les joueurs de se déconnecter de SAO, que mourir dans le jeu signifie mourir dans la réalité, et que le seul moyen de mettre fin au calvaire est de gravir les 100 niveaux qui composent le jeu et de battre l’ultime boss. 
   
   
Il est important de préciser que le jeu s’adresse clairement à ceux ayant déjà vu la première adaptation animée, au risque de se spoiler l’adaptation en question, mais aussi et surtout de ne rien comprendre à l’histoire, l’univers et les relations entre les personnages étant déjà bien définis au début du jeu (et très peu d’explications sont fournies pour orienter le néophyte de l’univers). Le chara-design des personnages est le même et le récit prend place à un moment précis de l’anime, à savoir la fin du premier arc, tout en prenant quelques libertés avec le récit original. 
Souvenez-vous, à la fin du premier arc de la série animée, Heathcliff (Alias Akihiko Kayaba, le concepteur du jeu) offrait à Kirito une chance de mettre fin au jeu (malgré le fait qu’il soit loin du palier 100). Suite au combat, Heathcliff est défait et le jeu prend fin. Hollow Fragment prend le parti de mettre fin au duel sans que l’on sache vraiment si Heathcliff est mort, et sans mettre fin au jeu, malgré la promesse du créateur. La petite bande est alors au palier 76, et décide de reprendre son ascension vers le centième et dernier palier. À côté de ça, Kirito découvre une zone nommée « Hollow Area », découverte qui coïncide étrangement avec l’apparition d’un symbole luminescent sur sa main...
    
Plusieurs objectifs viennent rythmer votre aventure. 
Le premier consiste simplement à gravir un à un les échelons jusqu’au dernier pour finir le jeu. À chaque palier, vous devrez remplir un certain nombre d’objectif (terminer une quête précise, battre un monstre en particulier…), découvrir la pièce où se trouve le boss du palier, puis tenir compte de ses caractéristiques pour préparer une stratégie de combat et le vaincre, avant d’accéder au palier suivant et de recommencer. 
Le second objectif consiste à remplir des quêtes particulières dans la « Hollow Area », à l’aide de Philia, un nouveau personnage (féminin, cela va sans dire).
   
   
Les deux parties semblent dans un premier temps développer leur scénario propre indépendamment l’une de l’autre, deux scénarios qui finiront par se rejoindre. L’histoire du jeu se pense comme une continuité alternative à la fin du premier arc de l’anime, et parvient très bien à retranscrire l’univers de la série pour en faire quelque chose de nouveau. Les interactions entre les personnages sont nombreuses, et donnent lieu à de nombreuses scènes qui, malgré leur incapacité à faire rire la plupart du temps et leur côté convenu, contribuent à créer un background très développé, comme on en voit rarement. La sensation d’être dans un jeu en ligne est d’ailleurs bien rendue, notamment grâce à de nombreux PNJ qui sillonnent les divers terrains du jeu pour s’y battre.
    
Le jeu est également (à l’instar de l’anime), très axé sur le fan service.
Kirito, beau gosse (ou pas, vous choisissez son apparence au début du jeu) sûr de lui et absolument bon en tout, évolue dans un véritable harem de charmantes demoiselles qui sont bien évidemment toutes amoureuses de lui. À Asuna, Lisbeth, Silica et Leafa (présente grâce à un arrangement scénaristique, puisqu’elle n’apparaît que lors du second cycle de l’anime) s’ajoutent Strea, Philia et Sinon, plus quelques personnages sans réelle importance, qui font du rentre dedans de façon plus ou moins subtile à notre héros (toutes envoient régulièrement des messages pour s’assurer qu’il va bien, insistant sur le fait qu’elles s’inquiètent pour lui). Chacune d’entre elle aura son moment privilégié avec le bel apollon, dans des moments d’autant plus ridicules qu’ils sont nombreux, mais c’est là une question de sensibilité. Les choses sont faites jusqu’au bout, et le côté fan-service empiète sur les mécaniques habituelles de jeu, et le joueur pourra ainsi « choisir sa compagne », puisqu’il n’est possible de faire équipe qu’avec un individu à la fois (il y a quelques garçons, mais pour ce qui est des combats contre les boss de palier, le joueur ne peut QUE choisir une fille comme compagnon), augmentant ainsi le niveau d’affinité avec la personne en question. Le jeu prend d’ailleurs bien soin de laisser flou la relation entre Kirito et Asuna, censés être en couple à ce stade de l’histoire. S’ajoutent à cela les interactions qui apparaissent sur le menu au même titre que les options vraiment utiles, comme « prendre la main », ou « bridal carry » (action consistant à porter une femme nouvellement mariée). 
   
   
   
Dans leur globalité, les mécaniques de jeux propres aux RPG et MMORPG sont présentes de façon assez classique dans le jeu. Le système de leveling est on ne peut plus banal si on excepte que l’on débute le jeu au niveau 100 (ce qui est logique, puisque c’est le niveau de Kirito à ce stade de l’histoire), et que la progression est particulièrement lente. 
Le combat est en temps réel (il est même impossible de mettre pause), et est à la fois très dynamique et perfectionné (assez complexe sans être difficile), en accord avec ce que l’on peut entrevoir dans l’anime (le principe de switch notamment), et entièrement personnalisable, donc fonctionnel. On regrettera seulement une caméra parfois capricieuse (dans les passages étroits), une possibilité de choisir un angle de vue en première personne très imparfait et une impression de fouillis lors des combats contre les boss (trop de personnages se battent en même temps). Le système de compétence est lui intelligemment utilisé, avec la possibilité d’effectuer des combos avec son compagnon, et de débloquer des techniques de plus en plus puissantes au fil de l’aventure. Dommage que visuellement, ces techniques se ressemblent un peu toutes, on aurait aimé des cinématiques de combat pour les attaques les plus puissantes. 
    
Le système d’item est également on ne peut plus classique, avec la possibilité de choisir entre plusieurs types d’armes (épées à une main ou à deux, marteau, dague…), de les améliorer ou d’en créer à l’aide de minerais, collectés au fil des combats. Un principe de farming est également de mise, et reste assez peu contraignant (vous n’aurez pas à vous échiner sur le même type de monstre pendant des heures pour récupérer un item en particulier). 
La difficulté des combats est bien dosée, attention à ne pas attaquer par inadvertance un adversaire trop puissant, les premières zones de jeu pouvant contenir des ennemis clairement pas à la portée du débutant. Le bestiaire est d’ailleurs varié (parfois tiré de l’anime, comme le Skull Reaper), même si l’on retrouve des grandes catégories de monstres qui reviennent et se ressemblent.
     
   
    
Graphismes
Mitigés. S’il y a bien quelques animations splendides, on a globalement l’impression que le jeu est loin de pousser la machine dans ses derniers retranchements. Les personnages auraient pu être bien plus expressifs, les textures moins lisses, le rendu global plus fluide. 
   
Bande son
Efficace. Pas vraiment de thème absolument mémorable, mais des morceaux qui savent se faire violents ou doux quand il le faut, en accord avec la situation. Les doublages Japonais sont quant à eux excellents, quoi qu’un peu répétitifs. 
   
Jouabilité
Dynamique, inspirée, fonctionnelle. Si on regrette quelques soucis de caméra, c’est tout de même très réussi. On apprécie l’interface de combat entièrement personnalisable. 
   
Scénario
Les personnages sont ceux de l’anime, et sont donc insupportables dans leur perfection ridicule et leurs relations superficielles. Malgré ça, le background du jeu est très développé et le scénario apporte son lot de surprises et de moments forts. À noter que le jeu est très bavard, et entièrement sous-titré dans un anglais relativement accessible. 
   
Durée de vie
Longue. Entre la quête principale, les « hollow missions » et tous les objectifs annexes, il y a de quoi s’occuper pendant des dizaines et des dizaines d’heures sans pour autant tomber dans la répétition. 
  
   
En résumé
RPG Efficace et adaptation vidéo ludique très fidèle et complémentaire à l’anime, Sword Art Online : Hollow Fragment est une bonne adaptation, et un bon jeu vidéo. Peu de défauts viennent finalement ternir le tableau, si on excepte un fan-service outrancier et des personnages détestables (c’est moi qui le dis, il semblerait que beaucoup pensent le contraire), et c’est avec plaisir que l’on fait une plongée plus directe dans l’univers d’SAO avec ce jeu, qui, à défaut d’être un RPG futuriste révolutionnaire, est à ce jour l’un des meilleurs jeux de rôle de la Vita.
   

Remerciements à Play-asia.com.
   
L'avis du chroniqueur
Luciole21

Jeudi, 24 Juillet 2014
17 20

commentaires

kotoha

De kotoha [1171 Pts], le 25 Juillet 2014 à 20h09

Je veux la console juste pour y jouer ^^

Manga-News

De Manga-News [3732 Pts], le 25 Juillet 2014 à 10h52

@Kazuma: désolé nous n'avions pas précisé que c'était une version asie, c est chose faite.

Oui nous avons un partenariat avec Play Asie, ce qui nous permet d'avoir des jeux d'import régulièrement

Luciole21

De Luciole21 [2209 Pts], le 24 Juillet 2014 à 21h21

La version testée est en effet importée d'Asie, le seul moyen d'avoir la boite et les sous-titres anglais. Le jeu ne sort effectivement en Europe que le 20 Août en dématérialisé. 

Brianna

De Brianna [1791 Pts], le 24 Juillet 2014 à 19h29

Kazuma > Dommage, j'ai acheté la version jp >< Tant pis, j'attendrai la version européenne alors ^^ 

Kazuma

De Kazuma [345 Pts], le 24 Juillet 2014 à 18h28

...sorti sur PSVita en avril dernier.

Bonjour la désinformation. Vous auriez pu préciser. Il est bien sortie sur PSVita au mois d'avril MAIS au JAPON. La version asiatique à certes les sous-titres anglais MAIS il ne sortira en Europe que le 20 aout et uniquement en dématérialisé.

Question: vous êtes sponsorisés par Play Asia ? C'est pour cette raison les remerciements ?

Brianna> ce n'est pas la version Japonaise mais Asiatique qui est sous-titrées en anglais. Fais très attention si tu l'importes.

Brianna

De Brianna [1791 Pts], le 24 Juillet 2014 à 18h05

J'ai acheté Hollow Fragment et Infinity Moment en version collector japonaise, mais je n'ai pas encore la console x) 

Ah bon, même la version japonaise est sous-titrée en anglais ? :o Bonne nouvelle alors, je vais essayer de me procurer une PS Vita le plus vite possible.

DanyMagnesium

De DanyMagnesium [425 Pts], le 24 Juillet 2014 à 14h13

Je n'utilise pas la PS vita mais je suis sûr que ce jeu doit être une pure merveille ! Dommage qu'il n'y ait pas pour la PS ! Ou même PC !

erotaku

De erotaku, le 24 Juillet 2014 à 13h20

un jeu que je vais me prendre plus tard

winipouh

De winipouh [2147 Pts], le 24 Juillet 2014 à 13h15

domage je n'ai pas la psvita

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