Manga Qui est Motoei Shinzawa ? Réponse en 30 Questions et réponses - Partie 3
Dernière partie des Questions / Réponses de Motoei Shinzawa, auteur on vous le rappelle de la saga des Kimengummi - Le collège Fou Fou Fou !!!.
Avez-vous été inspiré par d'autres œuvres ?
Motoei Shinzawa. : Si je devais choisir une œuvre qui a eu un impact sur la mienne, je dirais Gaki Deka (manga humoristique de Tatsuhiko Yamagami datant des années 70).
Je pense aussi avoir été inconsciemment influencé par le travail de M.Fujiko Fujio (藤子不二雄).
Et puis d'une manière ou d'une autre, j'étais influencé par les mangas humoristiques que je lisais à l'époque de Kimengumi.
Et aussi bien sûr par l'oeuvre d'Ikki Kajiwara (一騎梶原).
Quelles sont vos occupations, en ce moment ?
M.S. : Eh bien je suis allé à Hakone (Station thermale de sources chaudes - ndlr), récemment et en ai ramené un puzzle fabriqué là-bas. Je me suis alors rendu compte, qu'on résolvais les puzzle un peu comme on construit un manga.
Suivant l'angle par lequel on le prend, on peut être plus ou moins inspiré. Je ne me lasse jamais de le refaire !
Vous n'êtes pas intéressé par les jeux vidéo ou l'informatique ?
M.S. : À l'époque de la prépublication, j'étais beaucoup trop occupé pour jouer à la console, alors je me contentais de regarder mon assistant.
Mais quand j'ai terminé, c'était l'époque ou sortait la Super Nintendo alors j'en ai acheté une. J'aimais bien les jeux de tir, ou tout ce qui était défoulant.
Mais je ne joue plus du tout, aujourd'hui.
L'informatique, M.Satô s'en sert pour dessiner ou pour la photo. Du coup, j'ai acheté un Power Mac et tout ce qui va avec, l'été dernier, parce que je pensais que ça pourrait m'aider pour mon travail. Mais je ne suis pas allé bien plus loin que l'installation …
J'ai lu tous les manuels, mais je n'ai rien compris !
J'ai demandé à quelqu'un de me montrer comment tout fonctionnait, et j'ai plus ou moins retenu certaines choses …
Du coup, on ne peut pas vraiment dire que je me sers de mon ordinateur, seulement que j'en possède un (rires).
En fait, je ne l'utilise quasiment que pour regarder des DVD. Et même en faisant ça, j'arrive quand même à le faire planter (rires).
Vous avez publiez Flash Kimengumi! dans le mensuel Shônen Gangan. Pourquoi avoir choisi d'écrire Kimengumi à nouveau ?
M.S. : En fait, avant ça, j'avais déjà repris l'histoire, dans le Comics Figure. Mais comme pour le Gangan, ce n'était pas mon initiative. C'est eux qui sont venus me chercher.
Au début j'ai eu un peu peur, je me suis demandé si j'arriverais à reprendre cette histoire, mais j'étais tellement enthousiaste que je m'y suis remis avant d'avoir eu le temps de dire "ouf".
Puis peu après, Gangan est venu vers moi.
Ici, le but n'était pas de faire quelque chose qui s'adresserait seulement aux fans, alors j'ai quand même ressenti un peu de pression au début.
En fait, pour être tout à fait honnête, j'étais plus angoissé qu'heureux à l'idée de recommencer.
Imaginez cette pression revenir, le rythme des publications régulières … Tout ça est stressant.
Et puis je me suis dit qu'il s'agissait d'un magazine mensuel et non hebdomadaire, alors j'ai accepté.
Et qu'est-ce qui a changé depuis l'époque ?
M.S. : Eh bien il y a des difficultés que je ne ressentais pas dans un hebdomadaire.
À l'époque, on faisait au maximum quinze pages à chaque fois. Maintenant, c'est vingt. Ça fait une sacrée différence !
Avant, j'arrivais à voir le bout de certaines étapes d'un seul trait, mais là ce n'est plus le cas.
Et puis de tout façon, on n'a plus le droit de forcer le tout en deux jours.
On a un calendrier et une quantité de travail conforme à la norme à respecter.
Il y a aussi le fait que dans un mensuel, on dessine plusieurs mois à l'avance, ce qui rend difficile de bien retranscrire les saisons.
En hebdomadaire, il y avait un certain mérite à réussir à retranscrire l'ambiance qu'on avait sous les yeux.
Mais là, le magazine sortant plusieurs mois plus tard, ce qu'on a dessiné ne correspond plus du tout à ce qu'il se passe dehors, ça ne sert à rien.
Qu'avez-vous fait entre l'époque de Shitataka-kun et celle de Flash ! Kimengumi ?
M.S. : J'ai attendu que l'envie de faire du manga me revienne, mais ça n'est jamais arrivé (rires) !
En fait, j'aime les mangas et j'aime dessiner, mais ce n'est pas une passion dévorante.
Si on m'avait laissé dans mon coin, je n'aurais pas recommencé.
Est-ce que vous êtes heureux d'avoir choisi cette voix ?
M.S. : Je ne sais pas encore. Il y a des moments où je pense que j'aurais peut-être mieux fait de choisir autre chose (rires).
Qu'auriez-vous fait si vous n'étiez pas devenu mangaka ?
M.S. : Je ne vois pas. Mais en tout cas, je n'aurais pas été un de ces salary-men qui prennent le train tous les jours pour aller au travail (rires).
Tous sauf ça !
Quand j'étais petit, je voulais devenir Cha Katô (Comédien et acteur très célèbre au Japon) (rires).
En dehors du manga, qu'est-ce que vous avez envie de faire, aujourd'hui ?
M.S. : Dernièrement, j'ai fait des dessins pour des coffrets DVD (Trois box DVD d'High School Kimengumi) et aussi pour un jeu : The Table Hockey produit par Bandai sur Playstation.
Si j'avais plus de temps, j'aimerais bien faire ce genre de chose plus souvent.
Que représente Kimengumi, pour vous ?
M.S. : Eh bien j'arrive à un âge ou je commence à penser que c'est l’œuvre de ma vie. Rien de ce que j'ai écrit d'autre n'est comparable à Kimengumi.
Et je pense que c'est une œuvre unique en son genre.
Je crois que c'est quelque chose que moi seul peut écrire.
Non effectivement, personne d'autre ne pourrait reproduire le monde de Kimengumi.
Cette œuvre reste unique, encore aujourd'hui et rayonne sur le monde du manga.
Nous espérons qu'au travers de ces trente questions auxquelles M.Shinzawa a répondu avec sincérité, vous aurez pu entrevoir son vrai visage, ainsi que l'essence de sa série.
Lire les partie 1 et partie 2 de cette interview.
Avez-vous été inspiré par d'autres œuvres ?
Motoei Shinzawa. : Si je devais choisir une œuvre qui a eu un impact sur la mienne, je dirais Gaki Deka (manga humoristique de Tatsuhiko Yamagami datant des années 70).
Je pense aussi avoir été inconsciemment influencé par le travail de M.Fujiko Fujio (藤子不二雄).
Et puis d'une manière ou d'une autre, j'étais influencé par les mangas humoristiques que je lisais à l'époque de Kimengumi.
Et aussi bien sûr par l'oeuvre d'Ikki Kajiwara (一騎梶原).
Quelles sont vos occupations, en ce moment ?
M.S. : Eh bien je suis allé à Hakone (Station thermale de sources chaudes - ndlr), récemment et en ai ramené un puzzle fabriqué là-bas. Je me suis alors rendu compte, qu'on résolvais les puzzle un peu comme on construit un manga.
Suivant l'angle par lequel on le prend, on peut être plus ou moins inspiré. Je ne me lasse jamais de le refaire !
Vous n'êtes pas intéressé par les jeux vidéo ou l'informatique ?
M.S. : À l'époque de la prépublication, j'étais beaucoup trop occupé pour jouer à la console, alors je me contentais de regarder mon assistant.
Mais quand j'ai terminé, c'était l'époque ou sortait la Super Nintendo alors j'en ai acheté une. J'aimais bien les jeux de tir, ou tout ce qui était défoulant.
Mais je ne joue plus du tout, aujourd'hui.
L'informatique, M.Satô s'en sert pour dessiner ou pour la photo. Du coup, j'ai acheté un Power Mac et tout ce qui va avec, l'été dernier, parce que je pensais que ça pourrait m'aider pour mon travail. Mais je ne suis pas allé bien plus loin que l'installation …
J'ai lu tous les manuels, mais je n'ai rien compris !
J'ai demandé à quelqu'un de me montrer comment tout fonctionnait, et j'ai plus ou moins retenu certaines choses …
Du coup, on ne peut pas vraiment dire que je me sers de mon ordinateur, seulement que j'en possède un (rires).
En fait, je ne l'utilise quasiment que pour regarder des DVD. Et même en faisant ça, j'arrive quand même à le faire planter (rires).
Vous avez publiez Flash Kimengumi! dans le mensuel Shônen Gangan. Pourquoi avoir choisi d'écrire Kimengumi à nouveau ?
M.S. : En fait, avant ça, j'avais déjà repris l'histoire, dans le Comics Figure. Mais comme pour le Gangan, ce n'était pas mon initiative. C'est eux qui sont venus me chercher.
Au début j'ai eu un peu peur, je me suis demandé si j'arriverais à reprendre cette histoire, mais j'étais tellement enthousiaste que je m'y suis remis avant d'avoir eu le temps de dire "ouf".
Puis peu après, Gangan est venu vers moi.
Ici, le but n'était pas de faire quelque chose qui s'adresserait seulement aux fans, alors j'ai quand même ressenti un peu de pression au début.
En fait, pour être tout à fait honnête, j'étais plus angoissé qu'heureux à l'idée de recommencer.
Imaginez cette pression revenir, le rythme des publications régulières … Tout ça est stressant.
Et puis je me suis dit qu'il s'agissait d'un magazine mensuel et non hebdomadaire, alors j'ai accepté.
Et qu'est-ce qui a changé depuis l'époque ?
M.S. : Eh bien il y a des difficultés que je ne ressentais pas dans un hebdomadaire.
À l'époque, on faisait au maximum quinze pages à chaque fois. Maintenant, c'est vingt. Ça fait une sacrée différence !
Avant, j'arrivais à voir le bout de certaines étapes d'un seul trait, mais là ce n'est plus le cas.
Et puis de tout façon, on n'a plus le droit de forcer le tout en deux jours.
On a un calendrier et une quantité de travail conforme à la norme à respecter.
Il y a aussi le fait que dans un mensuel, on dessine plusieurs mois à l'avance, ce qui rend difficile de bien retranscrire les saisons.
En hebdomadaire, il y avait un certain mérite à réussir à retranscrire l'ambiance qu'on avait sous les yeux.
Mais là, le magazine sortant plusieurs mois plus tard, ce qu'on a dessiné ne correspond plus du tout à ce qu'il se passe dehors, ça ne sert à rien.
Qu'avez-vous fait entre l'époque de Shitataka-kun et celle de Flash ! Kimengumi ?
M.S. : J'ai attendu que l'envie de faire du manga me revienne, mais ça n'est jamais arrivé (rires) !
En fait, j'aime les mangas et j'aime dessiner, mais ce n'est pas une passion dévorante.
Si on m'avait laissé dans mon coin, je n'aurais pas recommencé.
Est-ce que vous êtes heureux d'avoir choisi cette voix ?
M.S. : Je ne sais pas encore. Il y a des moments où je pense que j'aurais peut-être mieux fait de choisir autre chose (rires).
Qu'auriez-vous fait si vous n'étiez pas devenu mangaka ?
M.S. : Je ne vois pas. Mais en tout cas, je n'aurais pas été un de ces salary-men qui prennent le train tous les jours pour aller au travail (rires).
Tous sauf ça !
Quand j'étais petit, je voulais devenir Cha Katô (Comédien et acteur très célèbre au Japon) (rires).
En dehors du manga, qu'est-ce que vous avez envie de faire, aujourd'hui ?
M.S. : Dernièrement, j'ai fait des dessins pour des coffrets DVD (Trois box DVD d'High School Kimengumi) et aussi pour un jeu : The Table Hockey produit par Bandai sur Playstation.
Si j'avais plus de temps, j'aimerais bien faire ce genre de chose plus souvent.
Que représente Kimengumi, pour vous ?
M.S. : Eh bien j'arrive à un âge ou je commence à penser que c'est l’œuvre de ma vie. Rien de ce que j'ai écrit d'autre n'est comparable à Kimengumi.
Et je pense que c'est une œuvre unique en son genre.
Je crois que c'est quelque chose que moi seul peut écrire.
Non effectivement, personne d'autre ne pourrait reproduire le monde de Kimengumi.
Cette œuvre reste unique, encore aujourd'hui et rayonne sur le monde du manga.
Nous espérons qu'au travers de ces trente questions auxquelles M.Shinzawa a répondu avec sincérité, vous aurez pu entrevoir son vrai visage, ainsi que l'essence de sa série.
Lire les partie 1 et partie 2 de cette interview.