Manga Qui est Motoei Shinzawa ? Réponse en 30 Questions et réponses - Partie 2
Nous vous proposons aujourd'hui de découvrir les réponses de Motoei Shinzawa (新沢基栄), auteur de la saga Kimengumi (Le collège fou! fou! fou!), à 10 nouvelles questions sur son travail de mangaka et sa série.
On vous rappelle par al même occasion que grâce au soutien des fans les éditions Black Box ont pu lever assez de fonds (lire la news) et pourront ainsi publier une édition spéciale du spin-off Sannen Kimengumi.
Saviez-vous comment vous alliez terminer votre manga à l'époque où vous l'avez commencé ?
Motoei Shinzawa : Pour être honnête, je n'aime pas qu'on résume la fin à un simple rêve. Ce n'est pas simplement un personnage qui se réveille et dit : "En fait, rien de tout ça ne s'est passé ! Tadaaam !", Non. Ce n'est pas mon idée. J'ai voulu faire une boucle. Que la fin rejoigne le tout premier épisode pour qu'une fois l'histoire terminée, elle se répète et continue à vivre en chacun de nous pour toujours.
C'est quand l'anime a commencé que j'ai eu cette idée.Quand j'ai été appelé pour adapter le scénario du manga en série télé, j'ai vu le premier épisode et je me suis dit : "Oui, comme ça, ce sera bien, la boucle sera bouclée.". C'est à ce moment que j'ai décidé de la fin.
Vos meilleurs souvenirs de l'époque où vous étiez publié en magazine ?
M.S. : Quand je recevais des lettres. Certains me faisaient rire, d'autres m'encourageaient. Le simple fait de ressentir l'écho de ce que je faisais me rendait heureux. Les messages de soutien étaient ma plus grande motivation pour travailler.
Et les pires ?
M.S. : Tout simplement les fois où on voyait la deadline se rapprocher. Ou quand les idées ne me venaient pas.
Pourquoi avoir choisi le shônen jump ?
M.S. : Pour leur enthousiasme à mon égard, quand je leur ai présenté le projet. Et pour le fait qu'ils donnaient leur chance aux gens qui n'avaient pas d'expérience. Et puis ils traitaient tous les auteurs de la même manière, les plus populaires, comme les débutants. J'appréciais beaucoup ça.
Est-ce que la concurrence avec les autres auteurs du magazine était stimulante ?
M.S. : Oui, ça motivait tout le monde.
Au début, même s'il y avait un peu de rivalité, nous étions tous amis. Sauf quand on s'inspirait de l’œuvre du voisin parce qu'elle marchait bien.
Là, ça devenait un peu froid (rires).
Je me rappelle que quand mon manga était devant ceux qui avaient une histoire, dans les sondages de popularité, ça me rendait super heureux. Quand Hisashi Eguchi, auteur de Stop !! ou Hibari-kun, Akira Toriyama (Dr Slump) et moi arrivions à prendre les trois premières places avec nos séries humoristiques, c'était génial.
Comment trouviez-vous l'anime ?
M.S. : À l'époque, il y avait cette jeune fille du onyanko club (Groupe de lycéennes japonaises vedettes du très populaire programme télévisé : Yûyake Nyan Nyan - NDLR) qui faisait les génériques, et ils changeaient tout le temps ! Ça a dû leur coûter très cher.
Et puis il y avait les doubleurs de l'anime qui étaient très demandés (Shigeru Chiba et Tesshô Genda, des vétérans du doublage qui ont interprété Rei et Gô).
J'étais vraiment impressionné par la popularité dont ils jouissaient pour de simples doublages.
Est-ce que vous arriviez à tenir les deadlines ?
M.S. : À partir du moment où on a commencé à me donner les vraies deadlines, là, ça a commencé à être compliqué.
J'ai commencé à me plaindre un peu, à dire que c'était trop dur, mais je crois que mes plaintes ne remontaient pas très haut. Alors la situation ne changeait pas, et je continuais à travailler.
Je me souviens de fois où on a terminé dans les locaux de Shueisha à manger des boites de conserve.
Ça ne m'aidait pas vraiment, au contraire, j'étais très inefficace là-bas. Quand ils me faisaient travailler à l'hôtel, c'était pareil. Tout ce à quoi j'arrivais à penser, c'était : "Qu'est-ce que je vais commander au room-service ?".
Et comment allaient vos reins, à cette époque ?
M.S. À l'époque de la prépublication, c'était vraiment terrible. Quand ça commençais à me faire mal, je devenais très faible. En soirées, j'étais incapable de tenir debout tout le temps.
Il arrivait que je tombe de fatigue et que je ne parvienne même pas à me relever (rires).
Quand la prépublication s'est terminée, j'ai essayé beaucoup de choses pour régler ce problème, mais je crois que c'est peine perdue (rires).
C'est probablement quelque chose qui ne guérira jamais. Je pense que ça va me suivre toute ma vie.
J'imagine que le personnage de Motoei Shintara, qui apparaît dans la manga, est basé sur vous, n'est-ce pas ?
M.S. Au cours de la première série, je me suis beaucoup dessiné, moi-même, oui. Mais pour lui, c'était un peu différent.
Je m'en servais comme d'un porte parole pour dire ce que je voulais mais ne pouvais pas dire (les bonnes comme les mauvaises choses).
Je voulais vraiment lui faire faire des choses outrancières.
Que faisiez-vous, chaque semaine, une fois le travail terminé ?
M.S. Quand j'avais terminé, j'allais manger et boire, puis je dormais. Il arrivait que je tombe de fatigue et que je ne parvienne même pas à me relever.
Retrouvez la série Flash! Kimengumi en librairie aux éditions Black Box, ou en lecture gratuite et légale sur notre site... et en septembre prochain Le Coffret collector - Les oubliés.
On vous rappelle par al même occasion que grâce au soutien des fans les éditions Black Box ont pu lever assez de fonds (lire la news) et pourront ainsi publier une édition spéciale du spin-off Sannen Kimengumi.
Saviez-vous comment vous alliez terminer votre manga à l'époque où vous l'avez commencé ?
Motoei Shinzawa : Pour être honnête, je n'aime pas qu'on résume la fin à un simple rêve. Ce n'est pas simplement un personnage qui se réveille et dit : "En fait, rien de tout ça ne s'est passé ! Tadaaam !", Non. Ce n'est pas mon idée. J'ai voulu faire une boucle. Que la fin rejoigne le tout premier épisode pour qu'une fois l'histoire terminée, elle se répète et continue à vivre en chacun de nous pour toujours.
C'est quand l'anime a commencé que j'ai eu cette idée.Quand j'ai été appelé pour adapter le scénario du manga en série télé, j'ai vu le premier épisode et je me suis dit : "Oui, comme ça, ce sera bien, la boucle sera bouclée.". C'est à ce moment que j'ai décidé de la fin.
Vos meilleurs souvenirs de l'époque où vous étiez publié en magazine ?
M.S. : Quand je recevais des lettres. Certains me faisaient rire, d'autres m'encourageaient. Le simple fait de ressentir l'écho de ce que je faisais me rendait heureux. Les messages de soutien étaient ma plus grande motivation pour travailler.
Et les pires ?
M.S. : Tout simplement les fois où on voyait la deadline se rapprocher. Ou quand les idées ne me venaient pas.
Pourquoi avoir choisi le shônen jump ?
M.S. : Pour leur enthousiasme à mon égard, quand je leur ai présenté le projet. Et pour le fait qu'ils donnaient leur chance aux gens qui n'avaient pas d'expérience. Et puis ils traitaient tous les auteurs de la même manière, les plus populaires, comme les débutants. J'appréciais beaucoup ça.
Est-ce que la concurrence avec les autres auteurs du magazine était stimulante ?
M.S. : Oui, ça motivait tout le monde.
Au début, même s'il y avait un peu de rivalité, nous étions tous amis. Sauf quand on s'inspirait de l’œuvre du voisin parce qu'elle marchait bien.
Là, ça devenait un peu froid (rires).
Je me rappelle que quand mon manga était devant ceux qui avaient une histoire, dans les sondages de popularité, ça me rendait super heureux. Quand Hisashi Eguchi, auteur de Stop !! ou Hibari-kun, Akira Toriyama (Dr Slump) et moi arrivions à prendre les trois premières places avec nos séries humoristiques, c'était génial.
Comment trouviez-vous l'anime ?
M.S. : À l'époque, il y avait cette jeune fille du onyanko club (Groupe de lycéennes japonaises vedettes du très populaire programme télévisé : Yûyake Nyan Nyan - NDLR) qui faisait les génériques, et ils changeaient tout le temps ! Ça a dû leur coûter très cher.
Et puis il y avait les doubleurs de l'anime qui étaient très demandés (Shigeru Chiba et Tesshô Genda, des vétérans du doublage qui ont interprété Rei et Gô).
J'étais vraiment impressionné par la popularité dont ils jouissaient pour de simples doublages.
Est-ce que vous arriviez à tenir les deadlines ?
M.S. : À partir du moment où on a commencé à me donner les vraies deadlines, là, ça a commencé à être compliqué.
J'ai commencé à me plaindre un peu, à dire que c'était trop dur, mais je crois que mes plaintes ne remontaient pas très haut. Alors la situation ne changeait pas, et je continuais à travailler.
Je me souviens de fois où on a terminé dans les locaux de Shueisha à manger des boites de conserve.
Ça ne m'aidait pas vraiment, au contraire, j'étais très inefficace là-bas. Quand ils me faisaient travailler à l'hôtel, c'était pareil. Tout ce à quoi j'arrivais à penser, c'était : "Qu'est-ce que je vais commander au room-service ?".
Et comment allaient vos reins, à cette époque ?
M.S. À l'époque de la prépublication, c'était vraiment terrible. Quand ça commençais à me faire mal, je devenais très faible. En soirées, j'étais incapable de tenir debout tout le temps.
Il arrivait que je tombe de fatigue et que je ne parvienne même pas à me relever (rires).
Quand la prépublication s'est terminée, j'ai essayé beaucoup de choses pour régler ce problème, mais je crois que c'est peine perdue (rires).
C'est probablement quelque chose qui ne guérira jamais. Je pense que ça va me suivre toute ma vie.
J'imagine que le personnage de Motoei Shintara, qui apparaît dans la manga, est basé sur vous, n'est-ce pas ?
M.S. Au cours de la première série, je me suis beaucoup dessiné, moi-même, oui. Mais pour lui, c'était un peu différent.
Je m'en servais comme d'un porte parole pour dire ce que je voulais mais ne pouvais pas dire (les bonnes comme les mauvaises choses).
Je voulais vraiment lui faire faire des choses outrancières.
Que faisiez-vous, chaque semaine, une fois le travail terminé ?
M.S. Quand j'avais terminé, j'allais manger et boire, puis je dormais. Il arrivait que je tombe de fatigue et que je ne parvienne même pas à me relever.
Retrouvez la série Flash! Kimengumi en librairie aux éditions Black Box, ou en lecture gratuite et légale sur notre site... et en septembre prochain Le Coffret collector - Les oubliés.
De saqura [4377 Pts], le 25 Juin 2014 à 23h33
trop vieux pour moi
De winipouh [2147 Pts], le 23 Juin 2014 à 10h54
merci pour ces questions reponses
De Ogui [2445 Pts], le 23 Juin 2014 à 08h24
Tjs aussi cool à lire !