Test rétro - Dead or Alive 2- Actus manga
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Jeux Video Test rétro - Dead or Alive 2

Vendredi, 28 Septembre 2012 à 09h30

Ces prochaines semaines, nous vous proposons de revenir sur les différents volets de la saga Dead or Alive, afin de fêter l'arrivée du cinquième opus cette semaine. Après le test du tout premier jeu en début de semaine (voir la news), revenons sur Dead or Alive 2, qui a marqué la saga par bien des aspects.




Sorti sur bornes d'arcade en 1999, Dead or alive 2 (DOA2) a fait l'objet d'un portage sur Dreamcast et sur Playstation 2 en 2000. Il est sorti en Europe le 14 juillet 2000 sur la dernière console de Sega et le 15 décembre 2000 sur PS2, ce qui en a fait l'un des jeux du line-up de lancement de la console de Sony.

Avec ce second opus, la série des Dead or alive s'est véritablement lancée, bénéficiant de nouveautés majeures. Par la suite, jamais un épisode de la série ne franchira le cap de l'innovation (hormis technologique) comme a pu le faire DOA2.

DOA2 améliore tout ce qui faisait la particularité du premier épisode. Plus rapide, plus fluide, un peu plus technique tout en restant accessible, plus beau, plus riche en contenu, DOA2 reste vraiment une étape à part dans la série.

Commençons par le casting, qui demeure un des rares points faibles du jeu, car ne comprenant que 14 personnages. Le casting de base est composé de 12 combattants (Ayane, Bass, Ein, Gen Fu, Héléna, Jann Lee, Kasumi, Lei Fang, Léon, Ryu Hayabusa, Tina, Zack) et deux personnages cachés viendront se rajouter à cela (Bayman et le boss de fin, Tengu). Tous profitent d'une très bonne modélisation, et il est particulièrement agréable de voir le soin apporté aux animations, les personnages de DOA étant connus pour être les moins rigides des jeux de combat (avec ceux de Soul cab'). De plus, les combattantes profitent d'un petit plus, à savoir une attention portée aux mouvements de leur chevelure... et de leur poitrine, qui se dandine de façon beaucoup plus réaliste que dans le premier épisode.

Les décors ne sont pas en reste, même si l'aliasing est vraiment trop présent et que l'ensemble manque franchement de lumière et de couleurs vives. Les textures sont donc globalement un peu laides, dommage. Pourtant, DOA2 introduit une nouveauté capitale dans la série : le changement de niveau dans certains décors. Héritier direct du drôle de système du premier opus, le changement de niveau permet, en projetant un personnage dans le vide ou au-delà d'une barrière, d'accéder à une autre partie du décor, souvent différente (passage d'un toit à une rue par exemple). En même temps qu'il permet de renouveler l'ambiance et d'attiser la curiosité du joueur (puisque vous ne cesserez de tenter de découvrir de nouvelles zones, et donc d'adopter une façon de combattre qui puisse placer votre adversaire devant le vide), ce système a une incidence sur le gameplay, puisque que le changement de niveau implique généralement une chute infligeant à l'adversaire (ou à vous-même si vous êtes projetés) un pourcentage de dégâts non négligeable.

Sur le reste du gameplay, DOA2 maintient le faible nombre de mouvements de base. L'intérêt du système de combat provient des combos, des prises, des projections et du système de contres, qui varient selon le style de combat de chaque personnage. A ce titre, le système de contre est toujours aussi efficace, réclamant un timing précis, et sachant éviter la plupart du temps tout sentiment d'arbitraire. De plus, les arènes étant plutôt larges, et le nombre de combos/prises/projections/contres étant important, vous pourrez user jusqu'à plus soif ce système de combat, qui est incontestablement une réussite, bénéficiant comme dit précédemment d'une rapidité d'exécution et d'une fluidité qui font plaisir !

Au niveau des modes de jeu, les traditionnels Story, Versus, Time Attack, Survival, Battle, Training sont présents. Un point remarquable doit être relevé : dans certains modes de jeu, DOA2 vous permet de jouer par équipe de 2, ce qui permet de faire des combinaisons entre personnages, grâce à un système de tag. Or, ce système était plus élaboré et plus classe dans DOA2 qu'il ne l'était dans Tekken Tag Tournament, son concurrent direct à l'époque, et qui était censé avoir le système de tag comme base de son gameplay ! Joli pied de nez de Tecmo à Namco ! A noter que le mode Survival vous permet de gagner des objets en les ramassant directement au sol... pas franchement utile pour rallonger la durée de vie...




Graphismes :
Les arènes manquent sans doute d'homogénéité, proposant aussi bien des décors traditionnels nippons (temple, cascade...) que des décors urbains tendance futuriste. Les cinématiques réalisées avec le moteur du jeu ne sont pas extraordinaires, les couleurs étant trop criardes, notamment celles des costumes des personnages, ce qui contraste avec les textures plutôt ternes des arènes. En revanche, une vraie diversité existe grâce au système de changement de niveau qui permet de varier les plaisirs au sein d'un même décor, et les personnages sont extrêmement bien modélisés pour un des premiers jeux de la Playstation 2 !

Sons :
Les voix sont réussies, mais les musiques (électros) finissent par devenir soûlantes, tant elles sont répétitives, notamment dans le mode Story.

Maniabilité :
Simple, efficace, mi-technique, mi-accessible, le système de combat de DOA2 a été vraiment bien calculé !

Durée de vie :
Le manque de personnages jouables et la répétitivité du mode Story sont un point faible, mais le challenge offert par les autres modes de jeux (notamment le Battle et le Time attack, très réussis) et l'utilisation bien pensée du combat en équipe de 2 donnent un ensemble très satisfaisant.

Scénario :
Le mode Story se base sur une rivalité entre certains personnages, et sur la recherche du frère de Kasumi. L'ensemble reste assez anecdotique.


Conclusion :
DOA2 est objectivement parlant le meilleur épisode de la série, car apportant toutes les innovations de gameplay qui perdureront par la suite. Le cap en matière d'innovation ne sera plus franchi par les suites, si ce n'est sur le plan graphique. Dans tous les cas, DOA2 n'est pas exempt de défauts (manque de contenu, graphismes inégaux) mais représentait une vraie claque à sa sortie grâce à une modélisation des personnages superbe, et un système de combat rapide, fluide, et sachant combiner habilement technicité et accessibilité.


L'avis du chroniqueur
RogueAerith

Vendredi, 28 Septembre 2012
16 20

commentaires

Hairi

De Hairi [1961 Pts], le 29 Septembre 2012 à 19h12

Ah sa me rappelle de bon souvenir sa ! n_n

Gusseuh

De Gusseuh [97 Pts], le 29 Septembre 2012 à 00h07

Ayant la version DC, je peux vous garantir que l'aliasing en est totalement absent. La console de Sega avait vraiment un rendu impeccable, et Tecmo avait bien plus chiadé son portage (normal, c'est de la Naomi, en arcade).

Alors que le portage PS2 a été fait hyper vite (genre 2 semaines), comme avoué par le boss de la team Ninja de l'époque.

Donc, prenez-le en version spéciale jap sur DC !! ;-)

Koiwai

De Koiwai [12693 Pts], le 28 Septembre 2012 à 20h21

Je viens de le trouver d'occaz à 50cts, ce sera l'occasion de le réessayer ^^"

Azu

De Azu, le 28 Septembre 2012 à 13h57

C'est le jeux de combet que je prèfère ! il m'arrive encore d'y jouer, quand j'ai du temps!

Fallone

De Fallone [1018 Pts], le 28 Septembre 2012 à 13h36

Il est l'un de mes jeux de combat favoris et globalement, je suis d'accord avec ce qui est dit !

Je me souviens que je jouais souvent chez une amie car je n'avais pas de Play Station 2.

J'en ai acheté une il y a environ 2 ans et c'est l'un des premiers jeux que j'ai acheté tellement j'en avais de bons souvenirs !

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