Manga Podium Manga-news 2011 (2/2)

Voici la deuxième partie de notre Podium Manga-News de l'année !

Retrouvez les sélections de Koiwai, Tianjun, Erkael, titali, Lovehina, Shaedhen et shinob et faites-vous une opinion sur tous ces titres que nous considérons comme les incontournables de l'année!
 
 

Podium de Koiwai

 
   
 
L'Académie Alice:
Découverte par ici sur le tard, L'Académie Alice a su, en quelques mois, bousculer son petit monde, enchaînant les apparitions dans le top de la rédaction, conquérant plusieurs nouveaux lecteurs, en irritant d'autres de par de grands moments d'hystérie sur le forum. Dans tous les cas, quiconque suit de près le site n'a pu passer à côté du phénomène Académie Alice ces derniers mois. Et ce ne sont pas les tomes parus cette année qui atténueront cela, bien au contraire : conclusion de l'un des plus incroyables flashbacks vus dans un shôjo, rebondissements tragiques en pagaille...
Reste que résumer L'Académie Alice en quelques lignes est une tâche impossible. Mais essayons quand même. L'Académie Alice, c'est une série avant tout portée par une impressionnante palette de personnages (plus de 50 !) tous délicieux, ayant tous un rôle à jouer, et autour desquels se créent une foultitude de liens destinés à évoluer, pour un résultat incroyablement riche, chaleureux et attachant, au sein duquel les rires peuvent subitement laisser place à des drames larmoyants et à quelques scènes de romance touchante. Le tout autour d'une intrigue parfaitement menée, où aucun détail n'est oublié, et nous faisant passer par toutes sortes d'émotions. Une oeuvre tout simplement complète, pour l'un des meilleurs shôjo parus en France.

Le chien gardien d'étoiles:
Il y a des oeuvres, comme ça, qui sont capables de toucher en profondeur avec la plus grande simplicité, sans user d'effets de style. Le chien gardien d'étoiles fait partie de ceux-là.
Débarqué en France en étant précédé d'une réputation flatteuse et de nombreux prix, le manga de Takashi Murakami a facilement su se créer une place de choix parmi les coups de plusieurs membres de la rédaction, s'offrant un dossier sur le site en passant.
Apologie de nos fidèles compagnons tout autant que gentille critique de nos sociétés et essai sur la vie et la mort, le Chien gardien d'étoiles est une histoire complète et déchirante bourrée de vérités, sublimée par le ton simple, jamais larmoyant ou acerbe de son auteur, et qui se pose comme un indispensable. En attendant le deuxième one-shot, sorti au Japon début 2011, et qui devrait en toute logique débarquer dans nos contrées.

Bride Stories:
Le duel entre Bride Stories et Yotsuba pour cette troisième place fut déchirant, mais c'est finalement l'un de mes camarades qui a placé la semaine dernière la gamine aux couettes vertes dans son top, signe qu'elle ne fait que conquérir toujours plus de monde. C'est donc le manga de la talentueuse Kaoru Mori que l'on retrouve ici. Il aurait été honteux de ne pas voir apparaître dans ce podium cette oeuvre, première sur le site à réussir l'exploit de conquérir trois coups de coeur nouveauté de suite dans notre top de la rédaction !
Kaoru Mori avait déjà fait ses preuves avec l'ineffable Emma. Grâce aux éditions Ki-oon, elle nous revient avec sa dernière oeuvre en date, en lice pour Angoulême. Derrière une histoire de fond pour le moment assez classique et qui n'est pas sans rappeler les amours impossibles d'Emma, Bride Stories est un véritable dépaysement d'un bout à l'autre. Belle peinture de quotidiens exotiques, ambiance impeccable, graphismes virtuoses (disons le franchement : parmi les plus beaux jamais vus dans un manga), personnages exquis... Voici un bijou enchanteur dont on aurait tort de se priver.
 
 
 

Podium de Tianjun

 
   
 
Ayako - Intégrale des 25 ans:
Pour célébrer le quart de siècle de l'éditeur qui m'aura le plus surpris cette année, 2011 fut pour moi l'occasion d'une plongée tardive dans le monde d'Osamu Tezuka, et ce de fort belle manière grâce à cette imposante intégrale d'un seul tenant. Avant de l'ouvrir, jamais je n'aurais pensé prendre une telle claque, et pourtant le Dieu du Manga m'a montré a quel point la force de ses écrits demeurait éternelle. Ayako, dernière née du clan Tengé, doit payer le fait d'être le fruit d'une union impure et brûle les plus belles années de sa vie dans une geôle, tandis qu'en surface sa famille s'entre-déchire. Un drame qui ne perd pas de sa puissance avec les années, porteur de messages sociaux et de la mise en image d'une époque assez peu représentée par ailleurs. Pour faire simple : un grand, très grand moment de lecture, et une oeuvre courte que tout le monde se devrait d'essayer, malgré la couverture peu avenante. Au final, Ayako était pour moi, et pour vous aussi sans doute, la meilleure entrée en matière imaginable pour découvrir le génie qui a révolutionné le genre manga.

Letter Bee:
Il était une fois un ogre, un ogre dévoreur de lectures. Chaque semaine, des piles de nouveaux ouvrages lui arrivaient et chaque semaine, il les engloutissait à la chaine sans autre forme de procès. Mais l'ogre pouvait se lasser parfois, de ce mets aux goûts certes variés mais qui, une fois mélangés dans son estomac cérébral, ne lui procurait qu'un mine plaisir uniforme. L'ogre se mit alors à la recherche d'une oeuvre rare, capable de flatter son palais. Il goba alors tant de nouvelles oeuvres qu'il faillit en perdre son palais. Et puis, un jour... il retrouva une histoire magnifique. Une histoire simple, dont les héros ne sont que des simples porteurs de lettres, dans un monde noyé sous une nuit d'encre éternelle où scintillent les étoiles. Un conte magnifique, qui tissait sa toile de chapitre en chapitre pour finalement emprisonner l'ogre dans les fils de son intrigue. C'est alors que l'ogre se rendit compte qu'il connaissait déjà cette histoire depuis toujours, mais que, noyée sous ses autres nourritures, elle avait perdu de son éclat. L'ogre décida alors de surveiller son alimentation, pour retrouver intacte la saveur de cette aventure magnifique...
L'ogre que je suis ne saurait donc que vous conseiller Letter Bee, une aventure fabuleuse que l'on aurait tendance à sous-estimer (moi le premier) devant son caractère féérique et enfantin, mais qui dispose en réalité des atouts de grandes, très grandes sagas. La morale ne dit pas si l'ogre vécut avec beaucoup d'enfants, mais une chose est sure : tant que Letter Bee fut là, il vécut heureux.

Shinjuku Fever:
OSS !! OSS !! OSS !!
Vas-y Fu-ku !! A toi Shin-ju-ku !!
N'aie pas peur de ce quar-tier !! Tu vas tous les em-por-ter !!
Les hosts ! Les maids ! Les boss ! Les caids ! Ils suivront tous ton ardeur limpide !!
Tes encouragements son-ne-ront le ralliement !!
Allez mon p-tit gars !! On est tous derrière toi !!
...
Ahem... Vous l'aurez compris, la fièvre de Shinjuku m'a bien contaminé cette année. Un shonen emplie de bonnes valeurs et de bons sentiments comme on en fait peu, un graphisme un peu daté mais avec un charme fou, et surtout, SURTOUT, des personnage totalement adorables ! En particulier le jeune Fuku, héros vraiment à l'ouest mais tellement déterminé et motivé qu'on ne peut que l'encourager !
Cette série ayant encore du mal à percer en France, je me dois de la soutenir et de l'encourager dans ce marché intransigeant, tel un oendan soutenant son équipe sur le déclin ! Suivez Fuku, aidez-le à s'en sortir, et il vous le rendra bien !!
 
 
 

Podium d'Erkael

 
   
 
Zatchbell:
Chaque année, devoir faire des choix et ne retenir que trois séries est un véritable crève cœur…comment en choisir trois et abandonner toutes les autres ? Heureusement mes collègues m’ont aidé en choisissant des titres qui, de mon point de vue méritaient d’être dans ce top de fin d’année. Faut-il saluer les nouveautés (comme Kongoh Banchoh ou Run Day Burst) ? Faut-il saluer une dernière fois une série qui a tiré sa révérence (Comme Eyeshield ou FMA) ? Ou faut il mentionner les titres qui se bonifient avec le temps (tel que One Piece par exemple) ?
Mon premier choix est réellement un choix de cœur, il ne tient compte d’aucune objectivité !
Shonen atypique, qui respecte les codes du genre tout en les sublimant, Zatchbell s’est terminé cette année après 33 volumes qui auront séduit tout le long, aucun temps mort, aucune déception, pas de creux, de son début sur les chapeaux de roues à sa conclusion épique et touchante, cette série aura redéfinie les valeurs du shonen. Dynamisme, humour déjanté et émotions sont les trois maîtres mots qui pourraient définir ce titre. Zatchbell fait parti de ces titres qui ne semblent pas originaux, mais qui ont ce petit plus, une âme peut être qui font que l’effet est immédiat, et qu’on ne peut qu’être séduit.
Injustement passé inaperçu derrière les poids lourds du genre, Zatchbell aurait mérité de rencontrer davantage de succès…et il n’est pas trop tard ! J’encourage tout ceux qui sont passés à coté à se jeter sur ce titre et à le savourer comme il le mérite !
Un dernier baroud d’honneur pour un titre qui fut longtemps un de mes chouchoux et qui devraient être un classique du genre !!

Gantz:
Cette année fut sans conteste l’année Gantz! Malgré un rythme de parution grandement ralenti, 2011 a vu paraître quatre tomes de la série, un roman, deux long métrages et presque un spin off (que l’on attend encore car sans cesse repoussé)…et le pire c’est que c’est de mieux en mieux ! La série devient de plus en plus intense, les personnages se sont stabilisés, et on a entamé l’arc le plus passionnant depuis le début.
C’est toujours aussi violent, mais cela n’a jamais été aussi intrigant, cela n’a jamais paru aussi cohérent ! Fini les missions qui s’enchaînent sans but, cette fois le monde entier est touchée et toute la démesure que l’auteur met en avant a apporté une richesse supplémentaire incroyable à ce titre qui ne finit plus de nous surprendre !
Gantz est rapidement passé d’objet de curiosité au statut de référence du genre, et ce n’est pas 2011 qui nous fera dire le contraire !

Blue Exorcist:
Sans nul doute la confirmation shonen de l’année !
Certes seuls trois tomes sont sortis cette année, mais il s’agit de trois tomes qui ont marqué les esprits. D’autres titres auraient pu être à cette place tel que Nura ou Run Day Burst, mais c’est bel et bien Blue Exorcist qui m’a le plus frappé.
S’inspirant de plusieurs univers, la série a su très rapidement trouver sa propre personnalité et tout en respectant les codes du genre s’en émanciper pour démontrer un potentiel incroyable. Les personnages mais aussi les intrigues se sont développés, le tout possède déjà une grande richesse et les possibilités qui nous sont offertes semblent presque infinies.
Les premiers tomes laissaient présager une grande série, et bien la cuvée 2011 a confirmé cette idée…Blue Exorcist est amené à devenir un grand classique et une future référence du shonen !
 
 
 

Podium de titali

 
   
  
Vamos là!:
Il est inutile de réaliser une longue série pour passionner les lecteurs. Vamos Là nous le prouve en conquérant nos cœurs en l'espace de seulement trois petits volumes. Sans grande prétention, le manga de Yoshimi Osada traite de la vie lycéenne avec le thème du futsal en toile de fond. Le mangaka parle avec humour et légèreté de l'intégration dans un groupe et du rapport aux autres. Vamos Là est une petite perle inattendue qui parvient à nous toucher par la véracité des sentiments exprimés par les personnages. Les récits mêlant avec réussite tranche de vie et divertissement sont rares, c'est pourquoi Vamos Là fait figure d'incontournable pour cette année 2011.

Trinity Blood:
Après un an d’absence, voilà que Trinity Blood fait son grand retour en cette année 2011 ! Une série très particulière, qui revisite le mythe du vampire, un concept vu et revu, cependant limiter ce manga à une énième copie serait un tort. Trinity Blood, c’est un monde à part où doivent coexister les terrans (= les humains de manière générale) et les methuselahs (les vampires), et bien des gens vils ont l’intention de rendre bien plus difficile cette coexistence qu’elle ne l’est déjà… C’est aussi l’histoire d’Esther, une héroïne qui devra mûrir pour pouvoir affronter ce monde cruel et qui n’épargne personne. Elle fait la rencontre d’Abel, un être qui a l’air de cacher bien des choses sur ses origines, malgré sa maladresse apparente. Trinity Blood, c’est une série originale à laquelle il faudra être capable de s’immerger dans un monde si particulier et si riche ! Dans mon cas, j’ai été envoûtée dans tous les sens du terme !

Professeur Eiji:
Voilà que se terminait, début décembre, Professeur Eiji. A ne pas du tout confondre avec un GTO, même si on est dans le cas de figure d’un professeur qui vient en aide aux étudiants en danger, on est loin de l’humour barré d’un Onizuka. C’est juste l’histoire d’un nouveau professeur qui débarque dans un lycée qui ne manque pas de problèmes. Il devra alors à la fois trouver sa place auprès des autres professeurs que de ses élèves. Un récit sans prétention qui nous touche au fur et à mesure que notre cher héros tisse des liens avec les autres. Une série pleine de savoir vivre et de sentiments, qui aura eu l’honneur de me toucher !
 
 
 

Podium de Lovehina

 
   
 
Complément affectif:
Le dixième et dernier volume de Complément affectif est sorti en septembre 2011. C'est au terme de six longues années que s'est achevée la plus longue série de Mari Okazaki sortie en France jusqu'à aujourd'hui. La véracité des propos et des pensées de l'héroïne, Melle Fujii, est peut-être le petit plus qui fait la différence avec d'autres josei. Au travers de cette femme en pleine construction, de plus en plus forte et grande, on observe le monde du travail, et les problèmes mais aussi les bonnes surprises qu'il engendre. Je ne pense pas que la mangaka utilise un modèle caricatural de femme maladroite, qui gagne en assurance et en crédibilité au fil de la série. Mari Okazaki a déjà travaillé dans une agence de publicité, tout comme son héroïne. Je suis convaincue du fait qu'elle ait laissé au moins une once de vécu dans son œuvre, chose que le lecteur est amené à ressentir à un moment ou à un autre de sa lecture. Enfin, on découvre le dénouement de l'histoire, moment que l'on attendait avec impatience même si l'on se voit quelque peu peiné du fait de la fin de la série. C'est avec un grand plaisir que l'on feuillettera les pages du volume d'extras! Sortie prévue en janvier 2012, n'oubliez pas!

Seed of love:
Seed of Love fait partie de mes choix pour ce podium. Je n'ai pas demandé l'avis autour de moi, alors c'est réellement sans connaître la réputation de cette série que je la propose. Pourquoi alors? La raison est simple: Seed of Love fait partie des séries mignonnes qui me font fondre, sans que je ne réussisse à trouver le secret de ces quelques volumes. Je me souviens, comme si c'était hier, du coup de cœur que j'ai eu lors de la lecture du premier volume. Et les suivants ont été magiques également. Le coup de crayon d'Atsuko Nanba, rond et mignon, n'est en aucun cas dépourvu de charme. Il attire d'emblée les mordus de shôjos légers, aux histoires qui font palpiter le cœur au moindre souffle coupé de l'héroïne. D'ailleurs, parlons un peu d'elle: l'adorable Miku. Cette jeune fille est en réalité une briseuse de couple, qu'on préférerait détester. Mais la mangaka nous la présente d'une tout autre manière. Elle devient l'héroïne à qui l'on souhaite tout le bonheur. Elle est l'esclave de l'amour. Quant à sa rivale, qui semble lutter par la force de sa naïveté et de sa gentillesse, est elle aussi un personnage qui ne nous laisse en rien indifférent, et qui attire notre sympathie. Ajoutez à cela toute l'attention d'une nouvelle famille, la peur de blesser l'autre et la gaieté d'un foyer dans lequel il fait bon partager, rire, se confier, et tout simplement, vivre. Voilà Seed of Love! Le dernier volume est prévu pour février 2012. Ne le manquez pas! Et pour les retardataires, il n'est pas trop tard de commencer cette petite série.

Lovely Love Lie:
Lovely Love Lie est la série de Kotomi Aoki qui aura surpris quelques lecteurs réticents cette année. On se souvient tous de Secret Sweetheart, qui perdait ses lecteurs au fil des tomes. Puis c'est le tour de My First Love, qui réussit à avoir davantage de succès, malgré quelques lourdeurs dans le scénario et les caractères parfois trop extrêmes des personnages. Mais avec Lovely love Lie, Kotomi Aoki réussit à reconquérir une partie de son lectorat. Certes, la série n'est pas encore terminée. Mais il est indéniable qu'elle n'est pas calquée sur les deux précédentes. Suivrons-nous la série jusqu'au bout? Seul le temps nous le dira. Mais ce qui est certain, c'est que ce dernier nous a déjà confirmé une chose: le talent de la mangaka grandit petit à petit.
 
 
 

Podium de Shaedhen

 
   
 
Kongoh Bancho:
Il y a des petites séries comme ça, sorties de nulle part, qui viennent tout déménager sur leur passage. Et vu la carrure du héros éponyme, mieux vaut ne pas se trouver sur son chemin quand il débarque ! Voila un hommage complètement allumé, totalement innatendu et diaboliquement efficace aux shonen de la première heure qui vaut assurément le détour !

Bokurano:
Conclue cette année grâce à un final mémorable, Bokurano ne se contente pas de s'imposer comme une série terriblement sordide. De part les thématiques qu'elle aborde, de part la variété et le nombre de personnages qu'elle met en scène, de part son scenario haletant et réfléchi, elle amène à une réflexion profonde et habile sur la nature même du genre humain et sur ce qu'il est amené à devenir.

Sing "Yesterday" for me:
De retour après deux ans d'absence, la série, dans toute sa simplicité apparente, n'en reste pas moins vectrice d'émotions comme nulle autre dans son domaine. Bien entendu, cela elle le doit au style unique de son auteur, Kei Toume, à qui on ne peut que pardonner aisément la lenteur de sa production à la vue de la grandiose qualité de ses réalisations.
 
 
 

Podium de shinob

 
   
 
Ippo:
Tous les amateurs de boxe et de manga, dont je fais partie, connaissent sans doute Ippo, dont la seconde saison s'est achevée cette année. A l'heure où j'écris ces lignes, Kurokawa n'a toujours pas confirmé la sortie de la troisième saison en France... mais ne nous inquiétons pas trop, car notre talentueux boxeur n'a pas dit son dernier mot, et aucun pronostiqueur sérieux n'envisage un K.O technique pour 2012 ! Il faut dire qu'Ippo a tout pour plaire: c'est un héros drôle et attachant, mais qui sait se transformer en véritable machine de combat une fois monté sur le ring. Un roc de courage et de persévérance, qui ne laisse personne indifférent !
 
Happy:
Il y a eu Monster, petit bijou de suspense qui me mit les nerfs à vif. Depuis, aucune œuvre du maître ne m'avait conquis, et je suis passé malgré moi du côté des "Urasawa-sceptique" (pardonnez ce néologisme douteux). Fort heureusement, j'ai découvert Happy. Malgré le travail merdique plus que passable de Panini (je me souviens encore des erreurs d'impression monumentale du huitième opus) et quelques facilités scénaristiques, j'aime ce titre. Ou plutôt, j'aime Miyuki, petit brin de femme qui cache une farouche détermination derrière ses airs de grande naïve. Une battante presqu'aussi impressionnante que Subaru !
 
Eye Shield 21:
Après la boxe et le tennis, je vous propose une troisième série ancrée elle aussi dans le sport: Eye Shield 21. Un pur hasard, car pour moi, la force de ce titre n'est pas le football américain malgré son statut de sport original (la plupart des mangas de sport se cantonnent au foot, au basket, au tennis et au base-ball), mais plutôt dans ses personnages, et plus particulièrement dans leurs interactions. Même dans les moments d'adversité, l'équipe des Deimon Devil Bats est toujours restée soudée, et la bonne humeur a toujours été de mise. Eye Shield 21 a ce pouvoir rare qui consiste à "donner la pêche" à ses lecteurs, de la même façon qu'une certaine gosse aux cheveux verts qui fait beaucoup de bruit ici... Vous aussi, laissez-vous tenter !!