Ciné-Asie Chronique - Coffret Gamera Classiques II
Une nuit blanche et une boîte de pop-corn plus tard, Erkael nous fait part de sa chronique du coffret Gamera Classiques II, regroupant quatre films du célèbre monstre japonais !
Après un premier coffret regroupant les quatre premiers films, ce second coffret regroupe en toute logique les quatre suivants qui sont aussi les derniers de la première époque. Les films 5, 6 et 7 ont été réalisé entre 1969 et 1971, et le dernier, véritable accident industriel date de 1980.
A l’instar du premier coffret, les films qui composent ce second volume sont de qualité inégale, mais sont globalement inférieurs aux premiers et notamment aux deux premiers, le ton ayant grandement changé entre temps.
Et justement, si les premiers films étaient un poil plus sombres (sans pour autant parler de films glauques non plus, tout de même), rapidement le ton a changé, et s’est orienté vers des films plus légers, plus enfantins, Gamera étant devenu clairement l’ami et le protecteur des enfants, avec systématiquement une chanson dans les différents génériques, chantés par des enfants joyeux, les scénario ayant également évolué dans ce sens, les intrigues mettant toujours au premier plan des enfants, mais c’est bien connu, quand il s’agit de monstres géants, les enfants gèrent mieux la situation que les adultes ! A cela il faut ajouter un aspect presque pathétique à savoir que systématiquement un des enfants est un enfant étranger, parce que ça aussi c’est bien connu, le Japon est une terre d’accueil qui aime les étrangers, en particulier les enfants qui parlent tous naturellement Japonais…une fantastique vitrine !
C’est avec un tel postulat que l’on entame la vision des films composant ce second coffret, en sachant que si vous n’avez pas apprécié le quatrième film, les suivants ne sont guère plus intéressants (mais pas forcément pire non plus, heureusement).
Dans le cinquième film nous suivons les aventures de jeunes enfants qui se font enlever par des extraterrestres qui les conduisent sur leur planète. Bien entendu, et en tout logique Gamera les suit pour sauver les enfants et doit affronter le monstre Guiron, un sorte d’énorme chien de garde avec un museau en forme de lame et qui peut projeter des shurikens géants !! Le monstre est vraiment étrange mais ici le scénario demeure intéressant, et les gamins ne sont pas trop insupportables. Par contre l’affrontement final tourne au ridicule et on en vient à regretter les premiers films (qu’on regrettait déjà en fait). Ce film est léger mais n’atteint le niveau de ridicule du quatrième, les enfants sont mieux utilisés, et c’est assez amusant de voir Gamera aller affronter un monstre en dehors de la Terre…(et à bien y réfléchir pour le coup c’est Gamera l’envahisseur !).
Le sixième film est sans conteste le plus intéressant et le mieux maîtrisé à tous les niveaux. Le scénario s’avère plus travaillé, il y a une véritable intrigue et on retrouve la recherche du point faible du monstre ennemi de Gamera, que des scientifiques s’échinent à trouver.
Ce film se situe au moment de l’exposition universelle de 1970, alors on pense à 20th century Boys, mais l’intrigue est loin d’être aussi complexe et intéressante malgré tout.
Une statue de l’île de Pâques doit être exposée, mais celle ci contribuait à garder prisonnier un terrible monstre du nom de Jigger…bien évidemment il s’échappe et Gamera est là pour tenter de l’arrêter. Un monstre bien foutu au design intéressant, un combat épique, une situation semblant désespérée…on retrouve avec ce film l’ambiance des premiers de la série et on la savoure avec plaisir (et on regrette d’autant plus de l’avoir perdue).
Le septième film est le théâtre d’une invasion extraterrestre mettant en scène Zigra, une sorte de requin géant avec un bec de Goéland…Et oui ! IL s’agit peut être de l’adversaire de Gamera le moins puissant puisqu’il ne possède que ses lames (qui recouvrent tout son corps tout de même) comme arme. Mais il a pour avantage de combattre dans l’eau et même pour Gamera (qui est une tortue rappelons le), c’est un handicap.
Là le scénario reste plutôt intéressant sans être non plus exceptionnel ; il ne s’agit pas du pire. Un film qui se laisse regarder sans qu’il nous passionne pour autant.
Et enfin, il faut malheureusement parler de ce dernier film, véritable honte cinématographique s’il en est ! Une race d’extraterrestres veut envahir la Terre, trois femmes d’une autre race, se la jouant Sentai en costume avec les transformations qui vont bien vont demander de l’aide à un petit garçon qui semble contrôler Gamera… Alors là c’est bien simple, ce film est une énorme arnaque : Gamera affronte tous ses anciens adversaires, de Gyaos à Guiron en passant par Viras et les autres…ce qui aurait pu être une bonne chose si il ne s’agissait pas des scènes des autres films simplement collés dans ce film l’air de rien. Scénario pourri, absolument aucune cohérence, actrices ridicules, ce film est à éviter absolument ou alors à regarder en vitesse rapide (comme moi) pour l’expérience.
Si comme le premier coffret, les films de ce second coffret sont de qualités inégales, ils restent globalement décevant car trop enfantin. Cela explique en parti pourquoi Godzilla est plus connu à travers le monde que son cousin la tortue géante dont les films s’exportent assez mal en vérité.
Cependant tout fan de Kaiju pourra se faire plaisir avec ces films qui sont malgré tout devenu des classiques du genre (sauf le dernier, il faut brûler les copies de ce film).
12/20
Après un premier coffret regroupant les quatre premiers films, ce second coffret regroupe en toute logique les quatre suivants qui sont aussi les derniers de la première époque. Les films 5, 6 et 7 ont été réalisé entre 1969 et 1971, et le dernier, véritable accident industriel date de 1980.
A l’instar du premier coffret, les films qui composent ce second volume sont de qualité inégale, mais sont globalement inférieurs aux premiers et notamment aux deux premiers, le ton ayant grandement changé entre temps.
Et justement, si les premiers films étaient un poil plus sombres (sans pour autant parler de films glauques non plus, tout de même), rapidement le ton a changé, et s’est orienté vers des films plus légers, plus enfantins, Gamera étant devenu clairement l’ami et le protecteur des enfants, avec systématiquement une chanson dans les différents génériques, chantés par des enfants joyeux, les scénario ayant également évolué dans ce sens, les intrigues mettant toujours au premier plan des enfants, mais c’est bien connu, quand il s’agit de monstres géants, les enfants gèrent mieux la situation que les adultes ! A cela il faut ajouter un aspect presque pathétique à savoir que systématiquement un des enfants est un enfant étranger, parce que ça aussi c’est bien connu, le Japon est une terre d’accueil qui aime les étrangers, en particulier les enfants qui parlent tous naturellement Japonais…une fantastique vitrine !
C’est avec un tel postulat que l’on entame la vision des films composant ce second coffret, en sachant que si vous n’avez pas apprécié le quatrième film, les suivants ne sont guère plus intéressants (mais pas forcément pire non plus, heureusement).
Dans le cinquième film nous suivons les aventures de jeunes enfants qui se font enlever par des extraterrestres qui les conduisent sur leur planète. Bien entendu, et en tout logique Gamera les suit pour sauver les enfants et doit affronter le monstre Guiron, un sorte d’énorme chien de garde avec un museau en forme de lame et qui peut projeter des shurikens géants !! Le monstre est vraiment étrange mais ici le scénario demeure intéressant, et les gamins ne sont pas trop insupportables. Par contre l’affrontement final tourne au ridicule et on en vient à regretter les premiers films (qu’on regrettait déjà en fait). Ce film est léger mais n’atteint le niveau de ridicule du quatrième, les enfants sont mieux utilisés, et c’est assez amusant de voir Gamera aller affronter un monstre en dehors de la Terre…(et à bien y réfléchir pour le coup c’est Gamera l’envahisseur !).
Le sixième film est sans conteste le plus intéressant et le mieux maîtrisé à tous les niveaux. Le scénario s’avère plus travaillé, il y a une véritable intrigue et on retrouve la recherche du point faible du monstre ennemi de Gamera, que des scientifiques s’échinent à trouver.
Ce film se situe au moment de l’exposition universelle de 1970, alors on pense à 20th century Boys, mais l’intrigue est loin d’être aussi complexe et intéressante malgré tout.
Une statue de l’île de Pâques doit être exposée, mais celle ci contribuait à garder prisonnier un terrible monstre du nom de Jigger…bien évidemment il s’échappe et Gamera est là pour tenter de l’arrêter. Un monstre bien foutu au design intéressant, un combat épique, une situation semblant désespérée…on retrouve avec ce film l’ambiance des premiers de la série et on la savoure avec plaisir (et on regrette d’autant plus de l’avoir perdue).
Le septième film est le théâtre d’une invasion extraterrestre mettant en scène Zigra, une sorte de requin géant avec un bec de Goéland…Et oui ! IL s’agit peut être de l’adversaire de Gamera le moins puissant puisqu’il ne possède que ses lames (qui recouvrent tout son corps tout de même) comme arme. Mais il a pour avantage de combattre dans l’eau et même pour Gamera (qui est une tortue rappelons le), c’est un handicap.
Là le scénario reste plutôt intéressant sans être non plus exceptionnel ; il ne s’agit pas du pire. Un film qui se laisse regarder sans qu’il nous passionne pour autant.
Et enfin, il faut malheureusement parler de ce dernier film, véritable honte cinématographique s’il en est ! Une race d’extraterrestres veut envahir la Terre, trois femmes d’une autre race, se la jouant Sentai en costume avec les transformations qui vont bien vont demander de l’aide à un petit garçon qui semble contrôler Gamera… Alors là c’est bien simple, ce film est une énorme arnaque : Gamera affronte tous ses anciens adversaires, de Gyaos à Guiron en passant par Viras et les autres…ce qui aurait pu être une bonne chose si il ne s’agissait pas des scènes des autres films simplement collés dans ce film l’air de rien. Scénario pourri, absolument aucune cohérence, actrices ridicules, ce film est à éviter absolument ou alors à regarder en vitesse rapide (comme moi) pour l’expérience.
Si comme le premier coffret, les films de ce second coffret sont de qualités inégales, ils restent globalement décevant car trop enfantin. Cela explique en parti pourquoi Godzilla est plus connu à travers le monde que son cousin la tortue géante dont les films s’exportent assez mal en vérité.
Cependant tout fan de Kaiju pourra se faire plaisir avec ces films qui sont malgré tout devenu des classiques du genre (sauf le dernier, il faut brûler les copies de ce film).
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