Stravaganza - la Reine au Casque de Fer Vol.6 - Actualité manga
Stravaganza - la Reine au Casque de Fer Vol.6 - Manga

Stravaganza - la Reine au Casque de Fer Vol.6 : Critiques

Stravaganza – Isai no Hime

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 23 Avril 2018

La reine Viviane rentre officiellement en guerre contre les Orghs, accompagnée de toutes les nations alliées qu’elle a eu tant de mal à rassembler. La bataille se montrera impitoyable et terrible. Et pourtant, ils ne peuvent plus reculer à présent car c’est leur avenir à tous qui se joue en ce jour !

Ce sixième et dernier volume de Stravaganza se consacre largement à cette ultime bataille menée par la reine au casque de fer. Si l’entrée en matière de la confrontation se révèle être simple et quelque peu stéréotypée, elle n’en est pas moins efficace. Et ce, malgré les contraintes auxquelles l’auteur a dû faire face. On sent en effet que celui-ci n’a pas dû perdre de temps pour conclure sa série. Ça aurait pu être problématique mais, heureusement, Akihito Tomi a su faire en sorte de soigner son travail. Effectivement, si la bataille finale est rapide et va à l’essentiel, le mangaka s’est débrouillé pour nous proposer quelque chose d’à la fois mémorable et tragique.

Rien au cours des derniers chapitres de l’oeuvre ne nous apparaît comme superflu et inapproprié. Rien que cela, en tant que tel, ce n’est déjà pas si mal. Et si certaines scènes d’action sont parfois un peu trop hachées que pour prendre la pleine mesure de celle-ci, elles n’en restent pas moins d’une violence bienvenue et d’une propreté de tous les instants. Enfin, il est aussi plaisant de constater que, si la reine y est parfaitement mise en avant, elle sait aussi laisser la place aux autres personnages afin que ces derniers puissent avoir leur moment de gloire.

Pour ne rien gâcher, à l’issue du terrible combat qui nous attend, nous aurons même droit à une conclusion ponctuée d’un épilogue qui s’inscrit à merveille dans la lignée de la série. Léger, tout en sachant se montrer pertinent. Ces quelques pages supplémentaires ne sont peut-être pas grand-chose, mais elles font grandement la différence quand on connaît l’aspect capitaliste des japonais dans le monde du manga. Trop souvent, nous avons affaire à des conclusions raccourcies à leur strict minimum.

En conclusion, Stravangaza se conclut sans gaspillage et fait honneur à la petite série de fantasy sans prétention qu’elle est. Akihito Tomi ne révolutionne pas le genre, mais ce n’était sans aucun doute pas là son objectif. En nous proposant des protagonistes originaux et attachants dans un univers débridé, il nous aura procuré du début à la fin un excellent moment de divertissant. On retiendra principalement de ce tome la beauté de son épilogue et la tragédie bien menée de la dernier bataille.

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs