Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 26 Janvier 2022
Autrefois sauvé par Ainz, le village de Carne a continué sa propre évolution, le tout sous la surveillance plus ou moins discrète de Lupusregina, l'une des nombreuses sbires de notre héros. Mais la petite bourgade pourrait bientôt redevenir le coeur d'un nouveau problème, dès lors qu'Enri et les siens sauvent un enfant gobelin qui était attaqué par une imposante créature au sein de la grande forêt...
Ce 14e opus d'Overlord semble donc lancer un nouvel arc, en commençant par des premières dizaines de pages reposant assez tranquillement le contexte du village de Carne depuis son sauvetage par Ainz: Nifrea, le jeune garçon apothicaire autrefois sauvé par notre héros, poursuit ses expériences pour concocter des potions, la patronne Enri a pris soin d'entretenir une relation solide avec le groupe de gobelins, les quelques enjeux sentimentaux entre ces deux-là sont correctement entretenus... Si bien qu'en somme, même si le mangaka a toujours une petite tendance à rallonger inutilement certains détails au détriment du rythme, tout apparaît assez clair et intéressant.
Cette première partie de tome passée, les choses sérieuses peuvent alors, petit à petit, reprendre, avec l'installation de nouvelles problématiques autour d'un possible danger provenant de la grande forêt. Quelle est sa nature exacte ? La réponse se dessine assez vite, et n'est pas étrangère au départ de Hamsuke de son poste dans la forêt. Et tandis qu'Enri, plutôt attachante, tâche autant que possible d'assumer les attentes qui pèsent sur elle, c'est également sur un autre personnage que l'attention est portée: la dénommée Lupusregina, chargée par Ainz d'observer la situation du village au quotidien, dont on découvre vite et assez bien certaines facettes de la personnalité, mais qui s'avérera peut-être un peu trop désinvolte dans sa mission... Mais est-ce vraiment de sa faute, ou celle d'un Ainz qui n'a peut-être pas été assez clair dans ses ordres initiaux ? On appréciera assez que notre héros soit conscient quand il le faut de ses propres erreurs, même si le scénario, au bout du compte, semble se diriger à nouveau vers un schéma devenu trop habituel dans la série, à savoir l'irruption d'un nouveau petit problème qui va permettre à Ainz de "tester" une autre de ses subordonnées, comme il a pu le faire auparavant avec Sebas, Démiurge et consorts.
Après un tome 13 un brin soporifique, la version manga d'Overlord reprend tout de même un peu de couleurs ici. Il y a toujours un problème de rythme dans cette adaptation, ainsi qu'un schéma devenu un peu trop linéaire et plan-plan, mais il est appréciable de voir que le romancier d'origine tient à poursuivre l'enrichissement de son univers en n'oubliant pas de revenir sur des évolutions "secondaires" comme celles ayant eu lieu à Carne.
Ce 14e opus d'Overlord semble donc lancer un nouvel arc, en commençant par des premières dizaines de pages reposant assez tranquillement le contexte du village de Carne depuis son sauvetage par Ainz: Nifrea, le jeune garçon apothicaire autrefois sauvé par notre héros, poursuit ses expériences pour concocter des potions, la patronne Enri a pris soin d'entretenir une relation solide avec le groupe de gobelins, les quelques enjeux sentimentaux entre ces deux-là sont correctement entretenus... Si bien qu'en somme, même si le mangaka a toujours une petite tendance à rallonger inutilement certains détails au détriment du rythme, tout apparaît assez clair et intéressant.
Cette première partie de tome passée, les choses sérieuses peuvent alors, petit à petit, reprendre, avec l'installation de nouvelles problématiques autour d'un possible danger provenant de la grande forêt. Quelle est sa nature exacte ? La réponse se dessine assez vite, et n'est pas étrangère au départ de Hamsuke de son poste dans la forêt. Et tandis qu'Enri, plutôt attachante, tâche autant que possible d'assumer les attentes qui pèsent sur elle, c'est également sur un autre personnage que l'attention est portée: la dénommée Lupusregina, chargée par Ainz d'observer la situation du village au quotidien, dont on découvre vite et assez bien certaines facettes de la personnalité, mais qui s'avérera peut-être un peu trop désinvolte dans sa mission... Mais est-ce vraiment de sa faute, ou celle d'un Ainz qui n'a peut-être pas été assez clair dans ses ordres initiaux ? On appréciera assez que notre héros soit conscient quand il le faut de ses propres erreurs, même si le scénario, au bout du compte, semble se diriger à nouveau vers un schéma devenu trop habituel dans la série, à savoir l'irruption d'un nouveau petit problème qui va permettre à Ainz de "tester" une autre de ses subordonnées, comme il a pu le faire auparavant avec Sebas, Démiurge et consorts.
Après un tome 13 un brin soporifique, la version manga d'Overlord reprend tout de même un peu de couleurs ici. Il y a toujours un problème de rythme dans cette adaptation, ainsi qu'un schéma devenu un peu trop linéaire et plan-plan, mais il est appréciable de voir que le romancier d'origine tient à poursuivre l'enrichissement de son univers en n'oubliant pas de revenir sur des évolutions "secondaires" comme celles ayant eu lieu à Carne.
28/06/2024 
