Otomen Vol.17 - Actualité manga

Otomen Vol.17 : Critiques

Otomen

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 27 Novembre 2013

La mère d’Asuka est enfin au courant de toute la vérité concernant son fils, à savoir qu’il est en réalité un otomen et donc loin de l’homme viril qu’elle pensait qu’il était devenu. Elle est maintenant fin prête à remettre sur le droit chemin la chair de sa chair, même si, pour cela, elle doit évincer, isoler, discréditer les amis proches de celui-ci. Juta Tachibana est le premier de la liste...

Comme on l’avait déjà ressenti il y a quelques temps de cela, Otomen est sur le point d’entrer dans sa dernière ligne droite et notamment dans les derniers points obscurcis qu’Aya Oda s’était jusqu’ici amusé à étendre sans jamais vraiment s’y atteler, à savoir la problématique du cas de la mère de notre héros. Une mère, ne s’étant jamais remise du départ de son mari pour la simple raison qu’il voulait être une femme, compte bien faire en sorte que son fils ne connaisse pas le même sort que son fameux époux, même si pour cela elle doit faire usage des moyens les plus retorses et limites. Le lecteur sait que cette série quelque peu atypique a eu des hauts et des bas, qui s’évertuait à rester sur la longueur sur un même type de scénario, à savoir la mise en danger de nos otomens par des gens contre la confusion des sexes. Cette redondance fidèle de par l’auteure a fait autant la marque de fabrique de l’œuvre que sa faiblesse. Pour certains, cette caractéristique prédominante ne sera pas un grand problème, pour d’autres, c’est cela qui a fini par les lasser de manière définitive par rapport à l’œuvre et enfin pour d’autres encore, ils accepteront le titre malgré ses « défauts » avérés.

Ainsi, ce tome ne déroge pas à la règle et bassine à nouveau le lecteur avec les mêmes ingrédients, nos otomens sont mis en danger. La seule différence notoire avec le même procédé scénaristique utilisé dans les opus précédents, c’est le fait qu’Asuka ainsi que ses amis devront faire face à leur plus grand adversaire, prêt à tout détruire sur son passage. Ces deux constats permettront de manière générale de rendre le volume intrigant, dynamique et touchant à suivre, puisque ce n’est pas tous les jours que nos héros sont sur le point d’abandonner leur propre nature et d’être rongés par le doute et le désespoir. Alors certes, la haine et la détermination féroces de la mère sont exagérées à leur paroxysme, la victimisation encore une fois des otomens, la naïveté des sentiments véhiculés, ... seront d’autres éléments qui pourraient dévaluer de manière certaine l’avant dernier volume. Néanmoins, il ne faut pas oublier que c’est ce qui a toujours le fait le grain de sel de l’œuvre, faisant sa force tout comme sa faiblesse. Mais dans ce volet-ci, les enjeux n’auront jamais été aussi grands que le lectorat n’aura même pas le temps de rechigner sur ces éléments maintes fois répétés, puisque la lecture n’aura jamais été aussi limpide et intéressante.

En somme, cet avant dernier tome d’Otomen reste fidèle à l’esprit même du titre, mais Aya Oda est devenu maître dans ce genre de récit et s’assume pleinement en offrant au lecteur un dernier arc final plein de tensions, de désespoir et de divertissement. L’auteure traite enfin de façon pleine le cas de la mère d’Asuka et ce, sans nous décevoir vraiment et sans alléger son récit de grosses facilités. Pour le reste, c’est au lecteur à se faire sa propre appréciation.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs