Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 28 Septembre 2010
Après un premier tome vraiment prenant mais qui comportait quelques défauts, on attendait ce second tome avec impatience afin d’avoir une vision plus globale de cette courte série…force est de constater que l’on est plutôt déçu !
Rei est accusé d’avoir assassiné la reine Eva, il est empoisonné, et replonge dans son passé…C’est sans nul doute un moment fort pour les fans qui retrouveront Yuda et Shuh, déjà présents dans le tome précédent, mais également Amiba qui apparaît ici et qui prouve une fois de plus à quel point il est fourbe. Ce passage est vraiment intéressant, on découvre un jeune Rei encore incertain, loin d’être aussi fort qu’il l’est maintenant, et le fan se régalera de retrouver la même scène qui a rendu Yuda fou de jalousie, ce qui conduira aux événements que l’on connaît (ou pas, mais dans ce cas, vous savez ce qu’il vous reste à faire : lisez Hokuto no ken !)
Outre Amiba, dans les nouveaux venus, ou plutôt dans les apparitions de vieilles connaissances, Shin fait son entrée, plutôt remarqué d’ailleurs. Deux autres personnages importants sont également de la partie mais ceux là sont inédits (en tout cas je n’ai pas reconnu celui qui se présente comme le « boss »).
Rei continue de s’imposer par son charisme, le trait est toujours aussi beau, la mise en page toujours aussi efficace…mais qu’est ce qui coince alors ? Le fan service !!
C’était déjà le problème dans le premier tome, on avait eu droit à un passage quasiment à ranger dans le hentai, mais ici, toutes les trois pages on a droit à des seins ou plus…d’ailleurs le tome s’ouvre sur un plan montrant le fessier d’une jeune fille… On se demande réellement quel est l’intérêt, et à la limite cela vient gâcher le plaisir de lecture, cela vient tuer l’intrigue !
Et c’est vraiment dommage car le fond est intéressant et emplie de références à la série originelle…
Souhaitons l’apparition rapide des grands maîtres et des affrontements d’envergure…l’auteur n’aura plus de prétexte pour y intégrer des scènes salaces.