Five Vol.14 : Critiques

L’avant dernier volume de la série pointe enfin le bout de son nez. Ce n’est pas trop tôt ! Et d’ailleurs, le précédent opus se faisait remarquer par son « action », toute relative au vu du manga, mais dans lequel il se passait quelque chose. Eh bien ici, c’est la même chose ! La grande fête de Noël du lycée arrive enfin, et ça va être l’occasion de renverser quelques cœurs au passage. C’est le temps des émois, et surtout des déclarations, mais aussi des rendez-vous et des occasions manqués. On va toutefois assister ENFIN à la formation des deux couples principaux de l’histoire et franchement, ce n’est pas trop tôt. On n’en pouvait plus d’attendre. Evidemment, avant c’est malentendu sur malentendu avec la princesse qui arrive en retard puis qui reste auprès d’autres personnes, dont des garçons, rigolant avec eux et rendant Toshi jaloux. Mais la demoiselle est décidée à avouer ses sentiments coûte que coûte, même si elle ne fait que courir après l’élu de son cœur. Nakagome est presque enlevée par un rustre, mais évidemment ce n’est pas le président qui l’aide, du moins dans un premier temps.

Les ficelles pour parvenir à leurs fins sont comment dire ... grosses. Enormes. Le sol qui s’ouvre, le labyrinthe, mais aussi le gros lourd qui séduit Nakagome, le hasard qui permet ax amoureux de se retrouver, la vitre qui se brise … Tout est un peu trop gentil pour nous mais on ferme les yeux pour laisser couler. Et ça paye, parce qu’enfin les couples semblent se former … Sauf pour la princesse qui ne semble pas comprendre qu’avouer ses sentiments et sortir ensemble, ça va ensemble. Et après … pourquoi un dernier tome ? Parce que l’auteur repart sur complètement autre chose, comme si elle était en plein milieu de sa série et non à la fin. Dans un grand soupir, la fin du tome nous laisse pantois par tant de maladresse. Pourquoi se plonger à nouveau dans quelque chose d’aussi ridicule et hors sujet ? Mystère … Mais dans l’ensemble, le reste est agréable. Dommage que dans cette série tout soit toujours gâché.

NiDNiM