Bungô Stray Dogs Vol.12 - Actualité manga
Bungô Stray Dogs Vol.12 - Manga

Bungô Stray Dogs Vol.12 : Critiques

Bungô Stray Dogs

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 26 Septembre 2019

Chronique 2


Les patrons de la Mafia Portuaire et de l'Agence des Détective Armés sont tous deux touchés par « Cannibalisme », virus né du pouvoir d'un sous-fifre de Dostoïevski, et leurs jours sont en danger... à moins que l'un d'entre eux meurt. Le responsable du pouvoir demeurant introuvable, une nouvelle guerre éclate entre les deux camps...


Après s'être alliés contre un ennemi commun, l'Agence et la Mafia se trouvent une nouvelle fois ennemis, les vies de leurs chefs respectifs étant menacées. Pour Kafka Asagiri et Harukawa35, il n'en faut pas plus pour amener un douzième tome au rythme assez effréné, et dont une très grande partie est consacrée à l'action.


Et de ce côté, les deux mangakas nous offrent un beau spectacle. Le conflit entre les deux camps est particulièrement bien rendu grâce à la mise en avant de bon nombre de personnages, et pas nécessairement ceux que nous avons l'habitude de voir en avant. C'est par exemple au tour de Kyôka de jouer un joli rôle, chose légitime maintenant qu'elle a totalement intégré l'Agence. On apprécie alors que les auteurs apportent tant de soin à jongler avec leur casting, notamment à travers une succession d'événements spectaculaires, dramatiques parfois, et sujets à pas mal de rebondissement.


En parallèle, le scénario nous offre une dimension enquête là aussi assez plaisante, bien que peut-être un poil plus confuse dans son déroulement. Ce sera très certainement le rôle du 13e volume d'apporter un véritable impact à cette partie de l'arc, mais on saluera la volonté de placer Atsushi du côté des enquêteurs, afin de permettre à ses camarades de briller dans les combats purs.


Mais en ce qui concerne les événements plus posés, c'est surtout la toute fin du tome qui apporte un sincère approfondissement à l'univers de Bungô Stray Dogs. Fukuzawa et Mori, les deux chefs des groupes ennemis, constituent aussi bien un enjeu qu'un moyen de faire progresser l'intrigue. Le petit retour sur leur passé commun est véritablement passionnant et nous en dit davantage sur la nature des différents camps. Et là aussi, la suite continuera certainement d'explorer cette piste étant donné un certain rebondissement de fin de tome. Il est néanmoins plus qu'appréciable que Kafka Asagiri, dans son intrigue, ne se limite pas à l'action, et cherche à nous en dire davantage sur l'univers de la série.


C'est donc un 12e tome pêchu et riche d'un rythme effréné qui nous est proposé, sur fond d'une intrigue qui montrera sans doute tout son potentiel dans l'opus suivant. Bungô Stray Dogs reste une lecture vraiment appréciable, et qui semble encore réserver quelques atouts dans sa manche. En tout cas, il y a de quoi avoir hâte de lire le volume 13.


Chronique 1


Suivant les plans de son maître, l'un des hommes de main de Dostoïevski est parvenu à infliger à Fukuzawa et à Môri son terrible virus du "cannibalisme", et le temps est désormais compté: pour que les deux hommes soient sauvés, leurs sbires n'ont qu'une poignée d'heure pour agir, l'idéal étant de parvenir à retrouver l'ennemi qui a injecté le virus, afin de le tuer avant que "cannibalisme" ne soit propagé dans le corps de leurs hôtes. Mais est-ce seulement possible ?

Après un 11e opus qui prenait plutôt bien le temps de poser de nouvelles bases, ce tome 12 de Bungô Stray Dogs enclenche bel et bien les choses sérieuses, comme prévu. Et même si le nouvel ennemi, Dostoïevski, est concrètement quasiment absent du volume, les plans de cet adversaire de l'ombre sont bien rodés, tant et si bien que nos héros risquent de rencontrer de très sérieuses difficultés pour sauver Fukuzawa et Môri... si sérieuses que Ranpo lui-même semble à cours de solution !

En effet, plusieurs pistes se dessinent ici pour essayer d'empêcher le pire et de sauver non seulement les patrons des deux principales forces de Yokohama, mais aussi la ville elle-même. L'idéal serait de retrouver et tuer le porteur du virus. Kunikida pourrait essayer de demander de l'aide à son ami Katei. Ou, mieux encore, une alliance entre l'Agence des détectives armés et la Mafia portuaire pourrait peut-être naître pour abattre leur ennemi commun. Mais à chaque fois, les choses ne vont pas forcément se dérouler comme prévu, et ainsi Kafka Asagiri parvient à être assez efficace dans son scénario en entretenant comme il se doit un parfum d'impossible dans la quête de nos héros.

La tension globale y gagne alors pas mal, d'autant plus que le rythme reste très soutenu, que quelques coups durs (notamment pour Kunikida) sont présents en témoignant du côté dramatique de l'affaire, et que l'action reste présente au travers de différents petits combats qui, en plus de parfois replacer des personnages face à leur passé (on passe notamment à Kyôka, qui va devoir montrer qu'elle a changé face à Akutagawa), sont l'occasion d'offrir un petit peu plus de présence à différents visages n'ayant pas toujours l'occasion d'être bien mis en avant, comme Kôyô, Kajii, Kirako,Tanizaki, ou tout simplement Fukuzawa et Môri eux-mêmes, dont le passé commun se dévoile brièvement.

Sous le trait toujours aussi léché de Harukawa 35, la nouvelle partie de Bungô Stray Dogs continue donc, peu à peu, de gagner en intensité, grâce au compte à rebours, à une galerie de personnages assez bien exploitée, et à pas mal de rebondissements dont le tout dernier relance de plus belle l'intrigue, avec l'entrée en scène d'un nouveau personnage-clé !


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

15 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction