Big order Vol.2 : Critiques

Big order

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 01 Novembre 2013

Alors qu'il a juré de protéger sa petite soeur Sena, Eiji voit celle-ci prise en otage et est contraint de s'allier à l'énigmatique Decemvirat du gouvernement de Dazaifu... dont l'objectif n'est rien de moins que la conquête du monde.
Après une déclaration de guerre adressée au monde entier, Eiji, qui n'est visiblement rien d'autre qu'un pantin pour le Decemvirat, devient l'ennemi public numéro 1... Mais il est bien décidé à tourner la situation à son avantage, puisqu'il y voit l'occasion d'assurer un avenir à Sena. Après une réunion audiovisuelle avec le premier ministre japonais qui va tourner au vinaigre, l'heure est venue pour notre héros, son acolyte malgré elle Kurenai, et quelques alliés du decemvirat de débuter leur conquête. Premier territoire à mettre sous son emprise : la région de Yamaguchi ! Mais une fois sur place, Eiji et ses rares alliés ne seront pas au bout de leur surprise...

Si vous étiez déjà dubitatif face au premier tome de Big Order, ce n'est certainement pas ce deuxième volume qui vous fera changer d'avis ! Le trip de Sakae Esuno se poursuit dans une atmosphère assez bordélique et bizarre, les personnages paraissant parfois encore plus taré/à l'ouest que ceux de Mirai Nikki, la précédente série de l'auteur. A commencer par Iyo, quatrième main du Decemvirat, qui sera ici la première alliée d'Eiji, dévoilera un pouvoir très utile à quelques reprises, mais témoignera aussi d'un côté assez branque, sa bouille mignonne tout plein cachant une psychologie un peu à la ramasse en ce qui concerne son ventre...
De manière générale, il y a plein d'éléments, comme ça, qui peuvent laisser circonspects si on ne se prend pas au jeu, à commencer par certains personnages qui semblent changer d'avis comme de chemise, certains retournements de situation qui arrivent un peu n'importe comment... Pour certains, il y a une logique liée au pouvoir d'Eiji qui peut les contrôler, mais pour d'autres, les choses apparaissent plus bordéliques.

Hormis ceci, les choses avancent à leur rythme, sont jonchées de quelques gros rebondissements superbement too much (le coup de la bombe atomique) qui renforcent ce trip qui semble bel et bien nourri à la drogue. Sakae Esuno n'hésite pas à aller assez loin dans son scénario haut perché, il conserve un indéniable sens du rythme, distille ce qu'il faut de petites informations sur certains de ses personnages et sur leur pouvoir, et propose de nouvelles pistes pour l'heure totalement énigmatiques, l'identité de la gamine en tête. Pour le reste... il y a de quoi être un peu plus dubitatif, dans la représentation des scènes d'action, pauvres, mais aussi dans l'utilisation des différents pouvoirs présentés, pour le moment très basiques, ou tout simplement dans le rythme parfois trop soutenu.

En somme, une impression étrange se dégage de la lecture. Après un premier tome introductif, les choses sérieuses commencent réellement dans ce deuxième volume, mais peinent parfois à être claires et à bien faire ressortir tous les enjeux de ce début de conquête. Sans parler des personnages très branques et parfois à la limite de l'incohérence, qui rebuteront celles et ceux ne parvenant pas à adhérer au trip.

Un joyeux bordel, haut perché, foncièrement bien rythmé, mais qui manque encore de clarté.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs