Avis sur Saint Seiya - The Lost Canvas - Chronicles Vol.9

Alors que Teshirogi avait déjà largement redonnée ses lettres de noblesse au chevalier du Taureau, elle enfonce le clou avec ce Chronicle. Pour l'occasion on suit non pas un mais deux chevaliers d'or, un avant la Guerre Sainte (Rasgado) et un autre après (Ténéo). Si l'on est ravie de revoir Rasgado dans une aventure bien menée et mettant en scène un ennemi d'envergure, Albébaran se fait presque voler la vedette par son disciple! En effet Ténéo campe un chevalier du Taureau très différent (tant au niveau du physique que du caractère) de ceux qu'on connait. Le tout fonctionne très bien et nous donne un très bon tome. Sans doute le meilleur Chronicle avec celui d'Alfabica.

Toujours le même plaisir à lire cette série

Après plusieurs tomes sympathiques mais assez répétitifs et d'autres franchement peu intéressants, Shiori Teshirogi retrouve l'inspiration avec - surprise ! - Rasgado du Taureau. Pas forcément le personnage sur lequel on l'attendait, bien qu'il soit tout de même beaucoup plus charismatique que son alter-égo du XXe siècle. L'originalité de cet opus tient d'abord à son double récit puisque l'on suit en parallèle Ténéo, nouveau chevalier d'or du Taureau et son maitre, Rasgado / Aldebaran, chargés de la même mission à une quinzaine d'années d'intervalle. Evidement, tout cela n'est possible que parce que le personnage de Ténéo se trouve être le seul disciple survivant de la guerre sainte. L'auteur exploite avec finesse son thème récurrent de la relation maitre / élève en mettant en scène un chevalier confronté à ses doutes de ne jamais atteindre la puissance de son prédécesseur. De manière sous-jacente, c'est toute la crainte de la nouvelle génération, quasiment livrée à elle-même dans un sanctuaire en reconstruction, de jamais égaler la précédente qui couve dans le récit. L'autre bonne idée est de ne pas s'éloigner pour une fois du contexte original de l'œuvre et de s'appuyer à fond sur la mythologie grecque. Dans ce tome, pas de pyramide Incas sortie de nulle part en pleine méditerranéen ou de colisée apparu subitement au cœur de l'Espagne, mais des références cohérentes aux titans, au minotaure ou encore au mythe d'Europe. Ce retour aux basiques, en plus d'être crédible, est salutaire car l'un des fers de lance de Saint Seiya reste quand même son background mythologique. Comme à son habitude, Shiori Teshirogi prend pour témoin des aventures de son chevalier d'or un enfant mais, une fois n'est pas coutume, ce choix est ici totalement justifié. En effet, dans la série originale, Rasgado avait recueilli plusieurs orphelins, devenus ses apprentis, parmi lesquels Serinsa dont nous apprenons ici les origines en même temps que celle de l'engagement de son protecteur auprès des enfants abandonnés. Le dessin quant à lui est irréprochable même si j'ai toujours du mal à décrypter certaines cases d'action très foisonnantes.

Pour moi, il s'agit sans doute du meilleur tome de la série, après celui d'Albafica des Poissons qui m'avait particulièrement touché.

Certainement un des meilleurs que j'ai lu jusqu'à présent ...

Un des meilleurs tomes, qui change des trop classiques et linéaires oh non, chevalier d'or doit taper méchant de cette série ! Sans aucun doute ces tomes sont plus intéressants quand on y travaille des personnages et quand des informations sur eux sont distillées, plutôt qu'une énième bataille fade qu'on a eu avec Kardia, El Cid ou encore Degel. J'espère que les prochains seront aussi bons que celui-ci et celui d'Albafica !

Un bon tome. J'aime bien Aldébaran, je le trouve marrant ! :)