Si l'idée d'une rencontre et d'une romance entre une fille condamnée par la maladie mais apparemment pleine de vie et un garçon en bonne santé mais plus ou moins mort intérieurement n'est pas forcément des plus originales (cf Je veux manger ton pancréas, pour ne citer que ce titre), elle est ici particulièrement bien amenée et exploitée.
Ainsi, nous suivons les pensées (exprimées dans un style plutôt laconique qui colle très bien à la personnalité du narrateur) et les actes de Takuya, qui semble à première vue assez froid et cherchant à s'isoler, car il peine toujours à faire le deuil de sa soeur aînée. Son côté taciturne se justifie donc pleinement.
Il est amené à rencontrer Mamizu, vouée à mourir prochainement en raison d'une maladie incurable, qui le charge de réaliser pour elle plusieurs souhaits qu'elle-même aurait voulu mener à bien. Là encore, bien que la luminite soit évidemment fictive, le poids de la maladie n'est pas éludé : malgré sa bonne santé apparente, Mamizu est déjà trop atteinte pour pouvoir quitter sa chambre d'hôpital et on la verra peu à peu s'affaiblir.
Pourtant, si l'idée de mort et de deuil est présente tout au long de l'oeuvre, le roman n'est nullement sombre. Certes, les personnages sont attachants et certains moments, surtout vers la fin, sont attristants, malgré tout chacun fait ce qu'il peut pour vivre au mieux. Il ressort donc de ce titre plus de mélancolie que de véritable tristesse, les passages drôles sont également assez nombreux et l'auteur parvient à éviter aussi bien la mièvrerie que l'excès de pathos. La lecture s'avère à la fois touchante et plaisante, vraisemblable malgré le côté fictif de la luminite et très humaine.
De Mitsuko62 [3802 Pts], le 22 Février 2021 à 18h13
Si l'idée d'une rencontre et d'une romance entre une fille condamnée par la maladie mais apparemment pleine de vie et un garçon en bonne santé mais plus ou moins mort intérieurement n'est pas forcément des plus originales (cf Je veux manger ton pancréas, pour ne citer que ce titre), elle est ici particulièrement bien amenée et exploitée.
Ainsi, nous suivons les pensées (exprimées dans un style plutôt laconique qui colle très bien à la personnalité du narrateur) et les actes de Takuya, qui semble à première vue assez froid et cherchant à s'isoler, car il peine toujours à faire le deuil de sa soeur aînée. Son côté taciturne se justifie donc pleinement.
Il est amené à rencontrer Mamizu, vouée à mourir prochainement en raison d'une maladie incurable, qui le charge de réaliser pour elle plusieurs souhaits qu'elle-même aurait voulu mener à bien. Là encore, bien que la luminite soit évidemment fictive, le poids de la maladie n'est pas éludé : malgré sa bonne santé apparente, Mamizu est déjà trop atteinte pour pouvoir quitter sa chambre d'hôpital et on la verra peu à peu s'affaiblir.
Pourtant, si l'idée de mort et de deuil est présente tout au long de l'oeuvre, le roman n'est nullement sombre. Certes, les personnages sont attachants et certains moments, surtout vers la fin, sont attristants, malgré tout chacun fait ce qu'il peut pour vivre au mieux. Il ressort donc de ce titre plus de mélancolie que de véritable tristesse, les passages drôles sont également assez nombreux et l'auteur parvient à éviter aussi bien la mièvrerie que l'excès de pathos. La lecture s'avère à la fois touchante et plaisante, vraisemblable malgré le côté fictif de la luminite et très humaine.