Avis sur Jojo's bizarre adventure - Saison 8 - Jojolion Vol.20

Wow, quel sacré tome, sans mauvais jeu de mots il m'a scotché du début à la fin. J'avais peur que la dernière ligne droite de JoJolion ne soit pas marquante, mais là je suis totalement rassuré. Outre l'avancé dans la quête et l'antagoniste marquant, j'ai été totalement absorbé par la dramaturgie et l'horreur que dessine Araki au long des chapitres. Et visuellement, c'est totalement dingue, j'ai adoré le pouvoir de Mitsuba dont le délire mathématico-esthétique s'inscrit parfaitement dans le ton des dernières parties de la saga. J'en ressors sous le choc, je ne suis pas prêt de m'en remettre. Et j'aime JoJolion plus que jamais.

Toujours un régal dans l'ensemble, en grande partie grâce aux trouvailles visuelles et à l'originalité et à la bonne exploitation toujours très poussée des Stands. Juste un regret sur aspect répétitif, redondant des dialogues de Dr Wu, qui m'ont un petit peu gonflé au bout d'un moment.

Pour le coup, je ne pense pas (il me semble que la chanson parle d'un médecin vietnamien, ou quelque chose dans le genre) mais, comme toi, en fait j'en sais rien. ^^

Merci Titus...mais là la référence musicale va chercher trop loin pour moi... :-)

Ce ci dit je suppose que Doctor Who datant de 1954, il est tout à fait probable que le morceau soit une référence à la série (et en même temps j'en sais rien)

Mais bravo! 

le Doctor Wu (belle référence qui change des groupes musicaux) qui possède une capacité peu puissante mais particulièrement redoutable (il peut décomposer son corps en infimes particules et le reconstituer à volonté...dit autrement le doctor Wu peut se régénérer)

Intéressante interprétation du pouvoir du personnage. Sauf que Doctor Wu est bien une référence musicale. C'est un morceau de Steely Dan (perso de la 3ème partie de Jojo, d'ailleurs).

Yasuho et Mitsuba sont prises au piège l'hopital TG de Morio. En effet, le mystèrieux et pervers Docteur Tomoki Wu met tout en oeuvre pour les empêcher de s'enfuir, quitte à les éliminer. 

Après un volume 19 rempli de rebondissements et d'avancées scènaristique, ce tome 20 parrait plus modeste, mais n'en reste pas moins accrocheur, et ce pour trois raisons. 

Le cadre médical est particulièrement bien utilisé ! Salles d'attente bondées, espace d'examen gynécologique, laboratoire bactériologique, les phobiques des hopitaux risquent de mal vivre la lecture de ce tome (et je ne parle pas des aiguilles !!). Derrière une propreté stérylisée se cache un poisse crasse et invisible, ce qui est bien représenté dans le traitement graphique de ce tome. D'ailleurs Araki n'hésitera pas à aborder des thémes particulièrement dérangeants dans ce tome

Cette atmosphère est à l'image de l'antagoniste principal de ce volume. Le docteur Tomoki Wu est une réussite tant dans son design que dans son caractère. Le contraste entre les discours nauséabonds qu'il tient et la beauté des planches qui le représentent offre à ce personnage une aura très angoissante. Il servira d'ailleurs à donner plus d'explications sur le fonctionnement du fameux fruit du Rokakaka.

Face à lui, deux personnages féminins brillent par leur persévérance et leur classe. Quel plaisir de voir Mitsuba et Yasuho s'allier pour combattre un ennemi aussi malsain. Comme toujours leur collaboration donne lieu à de beaux rebondissements ludiques et inventifs graphiquement. 

Tout ces ingrédients donnent à cette exploration de l'hopital TG une saveur particulièrement grisante ! 

Un des reproches que je pourrais faire à ce chapitre est son premier chapitre qui manque parfois de lisibilité ce qui a pu m'empêcher de rentrer de suite dans ce tome. 

Bien qu'un peu déconnecté du reste de l'intrigue, il s'agit pour moi d'un très bon tome aussi accrocheur que dérangeant. Un huit clôt hospitatlier résussi, qui prépare une suite certainement bien plus ambitieuse !