Les fleurs du mal est la série ayant fait connaître au Japon Shūzō Oshimi (Hapiness, Dans l'intimité de Marie).
On y suis Takao un jeune garçon à l’orée de l'adolescence. Il est fasciné par la littérature, en particulier par Baudelaire et ses fleurs du mal. Il espère que cela le rends différent des autres et qu'il trouve ainsi ça place dans cette petite ville de campagne. Lorsqu'un soir il retourne à l'école pour récupérer un objet qu'il a laissé, il tombe sur les affaires de sport de Nanako dont il est secrètement amoureux. Sawa, une fille de sa classe solitaire et spéciale le vois. Elle en profite alors pour manipuler Takao à sa guise. Le lecteur va suivre le trio de personnages durant l'enfance, entre premier amour, émois, peur de ne pas être comme tout le monde et besoin de se différencier. Ces enfants ne connaissant rien du monde vont alors peu à peu découvrir tout cela au fil d’événements de plus en plus difficile. L'adolescence est traité avec originalité et justesse par Oshimi. L'éveil du désir, vu comme sale et inavouable, le désir d'ailleurs, de liberté du au sentiment d'être enfermé dans un carcan (école, famille...) tout ces thèmes sont traités avec une grande justesse.
Après des événements qui vont bouleversé l'histoire, l'auteur propose un bond dans le temps et l'on suis Takao, lycéen et encore traumatisé par ce qui s'est passé lors de son enfance... Alors qu'il a totalement abandonné la littérature (en même temps que ses rêves), il rencontre Aya qui va lui redonner goût en la vie au travers de l'amitié/amour et en passant par la littérature. Il se rends compte que la littérature n'est pas un moyen de se différencier des autres, mais une passion pour le rêve et la beauté du monde. Alors qu'il retrouve l'envie de vivre, il va avoir besoin de faire le point sur son passé au fil de scènes assez émouvante. Aidé par Aya, il va retrouver d'ancienne connaissance et aller au devant de ses traumatismes pour mieux se construire et devenir adulte.
Le trait de Oshimi évolue de manière impressionnante tout le long de l’œuvre. Chaque tome est plus beau que le précédent. Oshimi se forge ici un style assez personnel tout en gardant un certains académisme. Son trait tout en hachure dessine certaines planches assez sublimes qui marquent à la lecture. La rigueur de sa narration contribue beaucoup à l'intensité de l'histoire C'est souvent par un mélange astucieux de dialogue et de mise en page que l'auteur fait naître l'émotion.
Les fleurs du mal est une très belle (et dure) lecture traitant des troubles de l'adolescence. De la manière dont les troubles et peur de l'enfance doivent être dépassé pour devenir adulte et de la nécessité de se construire au gré des rencontres.
Les fleurs du mal est le meilleur moyen d'entrer dans l’œuvre de Shuzo Oshimi, un auteur important quand il s'agit de dresser un portrait juste et singulier de l'adolescence.
Ce manga me fait beaucoup penser au manga Bonne Nuit Punpun, térriblement obsedant, on veut à tout pris lire la suite une fois un tome terminé. Et terriblement frustrant, à la fin il reste pas mal de question en suspens, j'ai eu cette impression de ne pas avoir été assez attentif et d'avoir loupé des détailles qui m'empêche de répondre à ses questions où que l'auteur nous laisse libre d'interpreté la fin comme on veut (Comme dans les manga I am a Hero ou Monster). Chose dont je ne suis pas forcément friand (Car comme dis plus haut, c'est assez frustrant) d'ou ma note.
Pour ce qui est du dessin, a premiere vu lorsque je l'ai regardé en bibliothèque sans en connaître le contenu, le dessin ne m'a pas plus marqué que ça. Après lecture des tomes j'ai trouvé que le coup de crayon de ÔSHIMI Shûzô s'avère extrêment efficace autant pour poser l'ambiance que pour dépeindre les émotions des personnages.
Etant devenu un peu fan de son dessin, je me suis procuré son artbook Femme Fatale qui m'a hélas lui aussi laissé sur ma fin ^^
De nolhane [6582 Pts], le 05 Août 2019 à 17h19
Les fleurs du mal est la série ayant fait connaître au Japon Shūzō Oshimi (Hapiness, Dans l'intimité de Marie).
On y suis Takao un jeune garçon à l’orée de l'adolescence. Il est fasciné par la littérature, en particulier par Baudelaire et ses fleurs du mal. Il espère que cela le rends différent des autres et qu'il trouve ainsi ça place dans cette petite ville de campagne. Lorsqu'un soir il retourne à l'école pour récupérer un objet qu'il a laissé, il tombe sur les affaires de sport de Nanako dont il est secrètement amoureux. Sawa, une fille de sa classe solitaire et spéciale le vois. Elle en profite alors pour manipuler Takao à sa guise. Le lecteur va suivre le trio de personnages durant l'enfance, entre premier amour, émois, peur de ne pas être comme tout le monde et besoin de se différencier. Ces enfants ne connaissant rien du monde vont alors peu à peu découvrir tout cela au fil d’événements de plus en plus difficile. L'adolescence est traité avec originalité et justesse par Oshimi. L'éveil du désir, vu comme sale et inavouable, le désir d'ailleurs, de liberté du au sentiment d'être enfermé dans un carcan (école, famille...) tout ces thèmes sont traités avec une grande justesse.
Après des événements qui vont bouleversé l'histoire, l'auteur propose un bond dans le temps et l'on suis Takao, lycéen et encore traumatisé par ce qui s'est passé lors de son enfance... Alors qu'il a totalement abandonné la littérature (en même temps que ses rêves), il rencontre Aya qui va lui redonner goût en la vie au travers de l'amitié/amour et en passant par la littérature. Il se rends compte que la littérature n'est pas un moyen de se différencier des autres, mais une passion pour le rêve et la beauté du monde. Alors qu'il retrouve l'envie de vivre, il va avoir besoin de faire le point sur son passé au fil de scènes assez émouvante. Aidé par Aya, il va retrouver d'ancienne connaissance et aller au devant de ses traumatismes pour mieux se construire et devenir adulte.
Le trait de Oshimi évolue de manière impressionnante tout le long de l’œuvre. Chaque tome est plus beau que le précédent. Oshimi se forge ici un style assez personnel tout en gardant un certains académisme. Son trait tout en hachure dessine certaines planches assez sublimes qui marquent à la lecture. La rigueur de sa narration contribue beaucoup à l'intensité de l'histoire C'est souvent par un mélange astucieux de dialogue et de mise en page que l'auteur fait naître l'émotion.
Les fleurs du mal est une très belle (et dure) lecture traitant des troubles de l'adolescence. De la manière dont les troubles et peur de l'enfance doivent être dépassé pour devenir adulte et de la nécessité de se construire au gré des rencontres.
Les fleurs du mal est le meilleur moyen d'entrer dans l’œuvre de Shuzo Oshimi, un auteur important quand il s'agit de dresser un portrait juste et singulier de l'adolescence.
De TheSpy22 [2001 Pts], le 31 Mai 2019 à 22h02
Ce manga me fait beaucoup penser au manga Bonne Nuit Punpun, térriblement obsedant, on veut à tout pris lire la suite une fois un tome terminé. Et terriblement frustrant, à la fin il reste pas mal de question en suspens, j'ai eu cette impression de ne pas avoir été assez attentif et d'avoir loupé des détailles qui m'empêche de répondre à ses questions où que l'auteur nous laisse libre d'interpreté la fin comme on veut (Comme dans les manga I am a Hero ou Monster). Chose dont je ne suis pas forcément friand (Car comme dis plus haut, c'est assez frustrant) d'ou ma note.
Pour ce qui est du dessin, a premiere vu lorsque je l'ai regardé en bibliothèque sans en connaître le contenu, le dessin ne m'a pas plus marqué que ça. Après lecture des tomes j'ai trouvé que le coup de crayon de ÔSHIMI Shûzô s'avère extrêment efficace autant pour poser l'ambiance que pour dépeindre les émotions des personnages.
Etant devenu un peu fan de son dessin, je me suis procuré son artbook Femme Fatale qui m'a hélas lui aussi laissé sur ma fin ^^
De kudara45 [568 Pts], le 17 Juillet 2018 à 12h10
Belle fin de recit.
De _Mythos, le 10 Juillet 2018 à 16h42
Une fin en toute simplicité nous faisant jeter un regard nostalgique sur le début du récit.
Un moment magnifique. Merci monsieur Oshimi.