The Fable Vol.18

"Une nouvelle fois, on a un volume qui fonctionne à merveille: Katsuhisa Minami y fait atteindre un nouveau point culminant dans son récit, tout en entretenant très bien pas mal d'enjeux et en entamant un conflit rondement mené. Ca promet beaucoup pour la suite, et pour la dernière partie de la série !"

Aidée par Matsu, Yôko prépare sa vengeance contre Yamaoka, en se préparant à infiltrer de nuit l'entrepôt où il se trouve avec ses hommes. Matsu, de son côté, pense toujours avant tout à la sécurité de sa fille Sakura et à sa propre survie: après sa dernière mission, Yamaoka...

Lire la Critique

The Fable nous immerge dans le monde sombre et violent de la pègre japonaise. Au fil des pages et des tomes, le lecteur découvre la hiérarchie et les règles de ce monde à part dont font partie Akira Satô (nom d’emprunt de Fable) et sa « sœur » Yôko Satô.
Tueur professionnel surentraîné à la Hitman, aux reflexes surdéveloppés et aux sens aguerris, Fable possède une capacité d’analyse hors norme qui lui confère une efficacité et une rapidité extraordinaire dans l’exercice de son métier. Mais asocial, inexpressif, malpoli mais sincère, le jeune homme est inadapté à la vie ordinaire qu’on lui impose. Avec son air de Léon de Luc Besson, Fable se prend d’affection, non pas d’une plante, mais d’un perroquet et fait tout pour défendre sa « sœur » Yokô.

Le scénario puissant, plein de suspens et de rebondissements, est digne des séries comme Les Soprano ou Breaking Bad. Les personnages ne sont pas sans rappeler les personnalités torturées des films de Quentin Tarantino, avec cette touche d’humour noir et ce brin de loufoquerie propre au personnage de Fable. Le scénario oscille entre angoisse et humour ; les scènes les plus tendues sont désamorcées par l’humour décalé ou la surprenante sincérité naïve du personnage de Akira alias Fable.