Interview de Christophe Geldron, responsable éditorial de naBan- Actus manga
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Manga Interview de Christophe Geldron, responsable éditorial de naBan

Vendredi, 02 Juin 2023 à 18h00 - Source :Rubrique interviews

À côté des grands éditeurs, les indépendants assurent une présence de plus en plus importante et indispensable. Lancé en 2019 par Christophe Geldron, ancien éditeur de chez Black Box, naBan a su marquer les esprits par un catalogue qui s'enrichit au fil du temps, entre titres modernes et mangas patrimoniaux dont la présence manquait sur le marché. Récemment, la maison s'est diversifiée en inaugurant un label vidéo qui accueillera prochainement ses prochaines œuvres d'animation.


Parce que naBan est de plus en plus présent sur les salons, nous avons pu nous entretenir avec son fondateur en début d'année, de manière à revenir sur le développement de la collection et le regard dressé sur ces premières années d'existence.


https://www.manga-news.com/public/2023/news_06/Naban-logo-itw.jpg https://www.manga-news.com/public/2023/news_06/Christophe-GELDRON-itw-naban.jpg


Pouvez-vous d'abord nous parler de votre carrière dans le manga et dans l'animation ?


Christophe Geldron : J'ai intégré le milieu il y a plus de 20 ans, d'abord chez Manga Distribution où je me suis occupé du site et du forum. J'ai ensuite participé aux acquisitions des droits pour le DVD, aux doublages et aux ventes pour la télévision. C'est ce qui m'a permis d'avoir plusieurs casquettes très rapidement. Tout en travaillant pour cette société, j'en ai créé une autre avec des amis, une entreprise qui deviendra Black Bones. En 2010, j'ai créé une seconde boîte, qui fut cette fois Black Box. À travers elle, nous avons pu développer le manga et le DVD. Toutes ces étapes m'ont permis d'avoir l'expérience nécessaire pour lancer naBan en 2019, seul.


Comment est né naBan ? À travers quelles réflexions ?


Christophe Geldron : Après mon expérience chez Black Box, je me suis rendu compte que je préférais le manga à l'animation, en tant que consommateur. Mon passage chez Black Box s'étant conclu de manière abrupte en 2016, je ne voulais pas rester là-dessus. J'avais d'autres choses à exprimer dans ce milieu, et je ne voulais pas m'arrêter. Le projet naBan s'est créé sans backup ni investisseur, simplement avec les fonds qu'il me restait. Je me suis lancé sur cette pensée : « Si ça marche, tant mieux, et si j'échoue, au moins j'aurais tenté une dernière fois. »


Notre premier titre, Demande à Modigilani, s'en est correctement sorti. Puis, j'ai eu la chance de pouvoir reprendre Old Boy qui a permis de vraiment développer naBan. Personne ne voulait de ce titre, et c'est lui qui nous a permis d'avancer beaucoup plus vite que je ne le pensais. Je navigue encore aujourd'hui sans but précis, si ce n'est que naBan évolue suffisamment pour que je puisse en vivre.


Demande à Modigilani est donc le premier manga que vous avez édité. Pourquoi ce choix ? Pouvez-vous revenir sur votre rencontre avec l'œuvre d'Ikue Aizawa ?

Christophe Geldron : Il y a une explication artistique, et une autre plus pratique.

La question pratique, c'est que je voulais vraiment travailler avec un éditeur majeur. Et par rapport à mes goûts, Shôgakukan semblait être le meilleur choix. J'ai contacté l'agent en lui exprimant mon souhait de collaborer avec eux, juste avant de partir au Japon. Dans sa réponse, j'ai eu directement un rendez-vous dans les locaux de Shôgakukan. Ça m'a surpris, car je voulais les atteindre, mais je ne m'attendais pas à aller directement dans leurs bureaux. Mais ils me connaissaient, et parce qu'ils faisaient confiance à leur agent, ils m'ont facilement ouvert leur catalogue, sans pour autant accepter de me confier un gros titre immédiatement. Ils ont cerné mes envies, et m'ont proposé différentes œuvres. Mon choix s'est porté sur Demande à Modigliani, car je cherchais un manga frais et enthousiasmant. D'un point de vue personnel, c'est ce dont j'avais besoin à l'époque. Même si l'œuvre ne représente pas des ventes énormes, Ikue Aizawa m'a permis de porter une rupture apaisée vis-à-vis de mes expériences précédentes. Je ne regrette absolument pas ce premier choix.



Vous avez accueilli de nouveau Ikue Aizawa dans votre catalogue avec Le Café des Chats. Peut-on s'attendre à ce que naBan développe une politique d'auteurs ?

Christophe Geldron : Oui et non. C'est parfois difficile de suivre le travail d'un auteur, car il peut changer de maison d'édition en cours de route, au Japon. Mais dans le cas d'Ikue Aizawa, le but est bien de publier tout ce qu'elle a fait. Il y a encore un one-shot qui n'est pas sorti chez nous, et elle travaille actuellement sur un autre titre, chez un autre éditeur. L'objectif sera donc de suivre son œuvre, à raison d'un récit par an environ, sachant que nous rattraperons rapidement tout ce qu'elle a fait.

Pour le reste, ce type de suivi reste complexe. Je prends le cas de Midori Iwasawa avec Millenium Darling, qui est son premier manga professionnellement édité. Nous continuerons à la suivre, sachant que nous ne savons pas combien de volumes totalisera sa série. Mais c'est évident que j'aimerais publier ce qu'elle fera plus tard ! Il y a toujours de possibles complications, dans le cas où un auteur parte sur un nouveau manga inexploitable chez nous, ou s'il signe chez un très gros éditeur.



Depuis des années, on entend dire que le marché francophone du manga est "saturé". Quelle est votre vision de la chose ?


Christophe Geldron : Ma réponse est toujours la même : le marché est saturé de titres anodins, mais certainement pas de bons mangas. Le problème vient d'une surproduction flagrante chez une partie des gros éditeurs, parce qu'ils veulent gonfler leur chiffre d'affaire et faire en sorte d'être plus présents sur les linéaires que la concurrence. C'est ce qui amène à la surproduction.


Mais il faut jeter un œil du côté des petites maisons d'édition. Avec Old Boy, nous sommes entre 15 000 et 20 000 exemplaires du tome 1 écoulés. Du côté de Nazca, ils sont sur des chiffres similaires sur Todag, qui commence à être connu. Nous faisons donc largement plus que des séries peu marquantes d'autres éditeurs. Mais nous sommes moins représentés, car ces titres anecdotiques -par rapport au marché français et non au marché japonais- prennent la place de mangas plus intéressants, de mon point de vue. La problématique ne vient donc pas du nombre d'éditeurs, mais du nombre de titres qui n'auraient pas forcément leur place sur notre marché, mais qui sont disponibles, ce qui donne un sentiment de remplissage. Qu'il y ait de nouveaux entrants ne pose pas de problème, mais il faut qu'ils apportent quelque chose de neuf.


Parmi les titres disponibles chez naBan, il y a Old Boy et Give My Regards to Black Jack, deux récits autrefois proposés chez d'autres éditeurs. Pour vous, est-ce qu'il était important que ces œuvres continuent d'exister dans les librairies francophones ?


Christophe Geldron : C'est amusant, car Old Boy reste un titre mineur au Japon. Mais grâce à l'aura du film, il est devenu un manga essentiel en France. Pour Give My Regards To Black Jack, c'est un peu la même chose, même si la série reste culte au Japon. Il y a beaucoup de mangas médicaux, mais cette série est spéciale. Sa lecture donne des clefs de compréhension sur le système médical tel qu'il existe actuellement. C'est quelque chose d'essentiel, et qui résonne avec ce que je cherche à faire.


Contrairement au Japon, nous sommes moins sur du manga jetable. Les gens veulent que les titres restent disponibles le plus longtemps, quitte à ce qu'ils changent d'éditeur. C'est ce qui manque un peu du côté des gros éditeurs, qui lâchent du fond de catalogue pour se concentrer sur la nouveauté, une nouveauté qu'ils traitent particulièrement bien. C'est d'ailleurs pour ça que la France reste le deuxième pays consommateur de manga dans le monde. Je pense que le rôle des grosses maisons n'est pas d'entretenir ce fond de catalogue, mais la tâche revient aux petits éditeurs de donner une seconde vie à ces titres. C'est ce que j'essaie de proposer avec ces rééditions.


 

L'une des grandes actualités de naBan concerne aussi un auteur injustement absent de nos librairies jusqu'à maintenant : Yoshikazu Yasuhiko, dit « Yas ». Vous publierez prochainement Arion, suivi de Venus Wars. Pouvez-vous nous parler de votre rencontre avec l’œuvre du mangaka ?


Christophe Geldron : C'est une rencontre qui remonte à très longtemps ! Contrairement à beaucoup, je ne l'ai pas connu avec Gundam, et ne l'aie donc pas suivi en tant que character-designer. J'adorais le film Venus Wars, mais je l'ai vraiment découvert via la version américaine d'Arion. Je continuais à le suivre, mais de loin. Vu qu'il a beaucoup travaillé sur Gundam depuis les années 2000, avec The Origin notamment, j'étais passé un peu à côté. J'ai aussi raté les sorties de ces ouvrages chez Tonkam, Jésus et Jeanne, car ce n'était pas ce qui me parlait à l'époque, même en tant que format. Finalement, en m'intéressant à Yas, je me suis rendu compte qu'aucun de ses mangas n'était disponible, alors que les versions animées d'Arion et Venus Wars étaient sorties chez Kazé il y a un moment. On est sur une base de l'histoire du manga, pourtant.


Quand je travaillais dans ma précédente société, on m'avait averti que Yoshikazu Yasuhiko était concentré sur ses nouvelles œuvres, et qu'il ne voulait pas vraiment se pencher sur ses anciens mangas. Il faut dire qu'Arion est son tout premier récit, tandis que Venus Wars est une semi-commande. Je peux comprendre que ce ne soit pas les œuvres qu'il voulait faire à l'époque, d'autant plus qu'Arion n'est plus édité au Japon depuis longtemps. Mais quelque chose a fini de me convaincre : un ami qui m'a montré l'édition Animage d'époque, au même format qu'Akira, aux pages bichromiques et couleur, avec suppléments en fin d'ouvrage dont des interviews de l'auteur, ou un journal photo de son voyage en Grèce... Il fallait y aller et montrer à quel point Yas est exceptionnel, et qu'il est important pour le Manga. Katsuhiro Otomo ne tarit pas d'éloges sur lui et le décrit comme un maître absolu. Ça fait aussi partie de l'essence de naBan de montrer ces artistes essentiels, et prouver que leurs œuvres ne sont pas inaccessibles pour le grand public.


Effectivement, Arion et Venus Wars sont les premiers mangas de Yoshikazu Yasuhiko. Sachant que ce sont des œuvres qu'il considère moins aujourd'hui, avez-vous eu des retours de sa part quand vous avez acquis les droits ?


Christophe Geldron : Étonnamment, non. Nous avons demandé les droits il y a un an et demi. À cette époque, Tokuma Shoten n'avait plus les droits d'Arion, mais l'éditeur nous a dirigés vers l'homme de confiance de l'auteur qui nous a confirmé que Yas était d'accord, sur le principe. Nous possédions l'édition d'Animage d'époque et nous pouvions procéder au scan des ouvrages pour un rendu d'excellente qualité, et c'est ce qui l'a peut-être rassuré. Il aurait pourtant pu refuser, que ce soit parce qu'il n'est pas satisfait par ses œuvres de jeunesse, ou parce qu'il aurait préféré qu'on travaille sur le matériel original. Mais parce qu'il savait qu'il y aurait un travail bien fait, il n'a pas été trop exigeant.


Concernant le processus en lui-même, j'ai pu concrétiser le projet pour l'annoncer fin 2022.


 

Justement, quand vous avez annoncé Arion et Venus Wars chez naBan, un autre éditeur annonçait détenir les droits, mais a annulé le projet. L'acquisition de droits est un mécanisme qui peut paraître flou pour le grand public. Pouvez-vous nous expliquer comment se fait un achat de licence chez naBan, d'une manière générale, mais aussi sur du patrimoine ?


Christophe Geldron : Il y a deux manières de procéder. Soit le titre est toujours disponible au Japon, que ce soit en physique ou en numérique, ce qui implique de passer par l'éditeur de la version actuelle pour montrer son intérêt.


L'autre processus, c'est quand le titre n'est plus édité sur le marché japonais et que l'auteur a récupéré ses droits. Il faudra passer directement par lui, ou par un agent qui le représente, qui gère par exemple les projets d'adaptation ou de commémoration. On aura toujours un intermédiaire, mais ça ne sera plus l'éditeur.


Dans une acquisition de droits, pas plus de deux ou trois personnes interviennent. Nous savons que les droits d'auteur sont inaliénables, donc l'auteur sera dans la boucle dans les deux cas. Pour Arion, j'aurais pu demander à la société qui gère ses droits, mais je ne la connaissais pas à ce moment. Alors, j'ai demandé à son éditeur historique, Tokuma Shoten. Ça a peut-être réactivé leur intérêt pour ces œuvres, aussi ils sont entrés en contact avec l'auteur.


Quand on achète les droits d'une œuvre, il ne peut pas vraiment y avoir de quiproquos. Car soit l'auteur se représente lui-même par le biais d'un agent, ou par l'éditeur à travers lequel l'artiste a signé un droit de représentation. Le cheminement est très simple, mais les négociations peuvent être compliquées et prendre du temps, car on entre dans le dur du sujet, du point de vue financier notamment. Ça dépendra des exigences de chaque partie.


Enfin, abordons Destination Terra. C'est un manga patrimonial important au Japon, qui nous a enfin été rendu disponible par le biais de naBan. Pouvez-vous revenir sur cette acquisition ? Pourquoi votre intérêt s'est porté sur l'œuvre de Keiko Takemiya ?


Christophe Geldron : L'histoire est un peu similaire à celle de Yoshikazu Yasuhiko. Pendant des années, l'autrice n'était a priori plus intéressée pour sortir ses titres à l'étranger. C'est une génération d'artistes qui ont énormément marqué le paysage du manga, mais qui soit en continué leur chemin dans le manga comme Yasuhiko, soit ont arrêté leur carrière de mangaka. C'est le cas de Keiko Takemiya qui a énormément marqué les années 60-70 avec ses œuvres, mais qui est ensuite devenue professeur à l'Université Kyoto Seika. Elle a donc arrêté de dessiner assez rapidement. Et si ses œuvres restent disponibles au Japon, elle semblait moins encline à les voir sortir an dehors de son pays. Je pense qu'elle voulait surtout avoir un droit de regard sur le travail effectué.


Quand je suis arrivé à la table des négociations, l'Italie avait pu débloquer les droits sur ses mangas. J'ai pensé qu'il n'y avait pas de raison qu'elle refuse pour la France. C'est ce qui s'est passé, et le projet n'a pas pris beaucoup de temps. On a rassuré l'autrice en précisant qu'on travaillerait sur la même édition que l'Italienne. C'est pourquoi les jaquettes sont presque les mêmes, car nous savions qu'elle avait déjà validé les visuels. Nous avons simplement changé la typographie du titre. Maintenant, nous discutons de la suite, et j'espère avoir des informations intéressantes à ce sujet, très prochainement...


 

Avec naBan Vidéo, l'éditeur se diversifie. Pourtant, comme vous l'avez dit plus tôt, votre expérience chez Black Box vous a fait comprendre que vous étiez plus porté sur le Manga. Comment est né ce label ? Pourquoi un retour à l'animation ?


Christophe Geldron : Ce n'était pas quelque chose de voulu. Je n'avais pas peur de revenir à la vidéo, car étant donné mon expérience, je savais que ça ne poserait pas de problème. Je savais qui contacter, comment, la manière pour faire une offre... Des amis m'ont contacté, regrettant qu'il ne sorte plus grand-chose en support physique en France. Kana Home Vidéo sort moins de titres, Crunchyroll se contente de son catalogue sans faire d'acquisition autre... Il n'y a plus que Dybex et All The Anime qui propose à la fois de l'ancien et du nouveau. Encore une fois, même constat, il n'y a plus personne pour faire du vintage. J'ai beaucoup hésité, et j'ai accepté de le faire, sans trop savoir où le projet allait. C'est pour ça que j'ai choisi des formats unitaires, comme des films ou des OVA. Je savais que je ne pourrais pas être présent en magasin, mais j'ai été rassuré de voir que les gens étaient prêts à répondre présent sur l'achat en ligne et sur la toile pour soutenir le projet. On a mis une bonne année pour se décider sur les premiers titres à acquérir. On s'est mis d'accord sur Lupin III : Le secret de Mamo, car il avait un master 4K, et que je connais bien TMS. Pour Violence Jack, c'est parce que j'adore Gô Nagai, et qu'un excellent master HD est disponible. Vu que faire le manga est compliqué de par sa longueur, l'OVA permettait de prendre la température, et voir si ça donnerait une base de discussion.


Avec naBan Vidéo, j'espère créer un petit catalogue comme peut le faire l'éditeur Le Chat qui Fume, qui m'a fourni de très précieux conseils. Je vous invite à consulter leur site, qui recense de plus en plus de films live japonais.

Nous essaierons de mettre en place de plus en plus de vagues de sorties, exclusivement sur le site de naBan, et peut-être chez certains libraires partenaires qui aimeraient proposer ces titres. C'est un essai, nous verrons où le label ira, mais je suis confiant. Je me concentre néanmoins sur le Manga en priorité.


 


2023 signe la quatrième année d'existence de naBan. Quel bilan pouvez-vous tirer ?


Christophe Geldron : J'ai énormément sous-estimé les jeunes lecteurs. En lançant naBan, je pensais m'adresser à un public de trentenaires ou de quadragénaires, à des gens qui ont suivi le manga depuis son arrivée en France et qui ont connu la diversité du médium. Mais ce qui fait que naBan fonctionne, c'est que nous avons adopté les codes du manga, avec des jaquettes attrayantes et un prix classique, sans considérer qu'un titre devait faire l'objet d'une collection à part. Et c'est ce que les gens adorent. Cette nouvelle génération est avide de titres anciens. Je pensais naïvement que cette génération a tellement de nouveautés à se mettre sous la dent qu'elle ne s'intéresserait pas à des récits vintage. Sur les réseaux sociaux, je vois énormément de plus jeunes lecteurs qui regrettent de ne pas avoir découvert certains titres, parce qu'ils étaient trop jeunes ou pas nés, et qui ne peuvent pas les acquérir du fait des prix exorbitants sur le marché de la seconde main. Il y a eu cet effet sur Old Boy. Ces titres sont finalement de la nouveauté, au prix d'un manga classique. C'est ce qui me fait plaisir, et qui me fait comprendre que naBan en a suffisamment sous le pied pour faire découvrir ces mangas aux gens, en dehors des nouveautés que nous développons aussi à côté. Nous ne nous contenterons pas de vieux titres ou de mangas achevés, mais aussi de suivre des auteurs, montrer ce dont ils sont capables, et quelles pierres ils peuvent apporter à l'édifice. Il faudra les soutenir.



Propos recueillis par Takato lors du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême 2023. Remerciements à Christophe Geldron pour le temps qu'il nous a accordé.

commentaires

nolhane

De nolhane [6581 Pts], le 07 Juin 2023 à 19h03

Merci pour cette interview très intéressante!

LiliNyu

De LiliNyu [2122 Pts], le 04 Juin 2023 à 08h38

C'est vrai que pour un premier choix lors de la création du catalogue, Demande à Modigliani est parfait. Une autrice que l'on ne connaissait pas encore, une oeuvre qui m'a réconciliée avec la tranche de vie, un coup de crayon lumineux, je suis très heureuse d'avoir découvert l'artiste. Et encore plus d'apprendre dans l'ITW qu'on aura toutes ses oeuvres!
Et aussi très intriguée par le teasing sur Keiko Takemiya.❤️

Sora33456

De Sora33456, le 03 Juin 2023 à 17h01

Franchement les interview à lire c'est trop bien. J'espère que vous continuerez ce format :) (les interviews vidéos en festival avec le son de foule c'est pas ouf) Merci à Takato et Christophe Feldron d'avoir donné de leurs temps. 

Paliko-Paliko

De Paliko-Paliko, le 03 Juin 2023 à 09h30

Très instructif, merci pour cette interview. On ne saura pas ici les raisons de son départ de Black box, devenu un éditeur épouvantable, mais je constate qu'il a su bien rebondir et proposer un beau catalogue. J'ai beaucoup aimé le Café des chats et j'ai hâte de suivre les prochaines publications chez NaBan. 

Creeks66

De Creeks66, le 02 Juin 2023 à 20h38

Merci pour cette interview et merci aux Editions Naban de nous proposer du Yoshikazu Yasuhiko, notamment Arion que j'avais découvert dans sa version anglaise. J'espère qu'ils auront l'occasion de nous proposer une nouvelle édition de "Gundam : The Origin" très bientôt 🙂👍

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