Dvd Chronique animation - DanMachi, l'OAV
Diffusée en 2015, la saison 1 de DanMachi, malgré un aspect rushé, avait suffisamment d'arguments pour séduire et faire passer un bon moment (comme on a pu le voir dans la récente chronique qui en a été faite), et c'est d'ailleurs ce qu'elle a fait auprès d'une bonne frange de spectateurs au vu de sa popularité à l'international ! Pourtant, si l'on excepte le spin-off Sword Oratoria en 2017 (et sur lequel nous sommes aussi récemment revenus dans une chronique), il a ensuite fallu attendre quatre ans, jusqu'en 2019, pour voir une deuxième saison arriver, tandis que la saison 3 débarquera cet automne. Entretemps, histoire de patienter un peu en entretenant un brin la popularité de la série, une OAV a aussi vu le jour un peu plus d'un an après la saison 1.
Annoncée en février 2016 donc quelques mois après la conclusion de la saison 1, l'OAV de DanMachi est arrivée au Japon le 7 décembre de cette même année. En France, sa diffusion fut un peu spéciale, puisqu'elle a été proposée en guise de bonus dans le coffret combo collector de Sword Oratoria sorti chez Black Box. Pas ce qu'il y a de plus logique, mais passons, au moins on l'a en France. Dans son pays d'origine, cet épisode supplémentaire de 25 minutes est nommé "Dungeon ni Onsen o Motomeru no wa Machigatteiru Darō ka", ce qui signifie littéralement "Est-ce un tort de chercher des sources chaudes dans un donjon ?", un nom qui en dit déjà pas mal sur le contenu. Evidemment, on y retrouve le staff de la saison 1, en tête le studio J.C. Staff à la production, Yoshiki Yamakawa à la réalisation, Shigeki Kimoto au character design et Keiji Inai aux musiques.
S'inscrivant directement après le 13e et dernier épisode de la saison 1 (donc entre les volumes 5 et 6 du light novel d'origine), et donc parfois considéré comme un épisode 14, cet épisode propose un petit récit bonus inédit (comprendre par-là qu'il n'est pas présent dans le light novel), et commence alors que Bell et ses compagnons (sans Aiz, déjà remontée à la surface) viennent toute juste de vaincre le monstre du 18e niveau. Les voici donc en train de remonter tous ensemble vers la surface quand, suite à l'une de ses piques de jalousie caractéristiques, Hestia provoque l'effondrement d'une paroi, et met à jour une petite zone inexplorée du Donjon ! Il n'y a plus qu'à l'explorer, et la plus enthousiaste est assurément Mikoto, que son flair de japonaise traditionnelle ne trompe pas: au bout de ce couloir inexploré, il y a des sources chaudes ! L'occasion pour toute la bande de prendre un moment de repos bien mérité...
Après les efforts du combat, c'est donc l'heure du réconfort pour Bell et les autres... ou presque ! Car vous vous doutez bien que qui dit onsen dit fan-service, et il s'agit bien de l'un des principaux leitmotivs de cet épisode supplémentaire, au fil duquel le staff s'est fait un plaisir d'exposer les corps à grande partie dénudés des personnages. Cela vaut autant pour les personnages masculins que féminins... même si, comme souvent dans ce genre de production, ce sont les filles qui sont les plus mises en valeur (mais rassurez-vous, les torses de Bell, Welf ou autre Ôka sont aussi au rendez-vous malgré tout, et notre héros se retrouvera même dans une situation on ne peut plus délicate à la toute fin).
Bref, si l'on excepte une petite attaque d'un monstre tout à fait particulier (faisant fondre les vêtements, forcément) et une petite tentative avortée de déclaration d'Hestia, il n'y a vraiment pas le moindre petit semblant de scénario fil rouge: il s'agit d'un pur moment de fan-service, et à ce titre le staff s'assume en soignant bien les choses. Silhouettes à tomber par terre où chacun aura son ou sa préféré(e) tant chaque personnage a son look (pour ma part, j'avoue avoir beaucoup apprécié voir Asfi ainsi, ça change vraiment), maillots de bain assez diversifiés, idée plaisante d'épargner un peu la charismatique Ryu (qui a un rôle un peu à part ici), animation efficace s'appliquant évidemment dans certains mouvements du corps spécifiques (est-il nécessaire de préciser ce qui bouge le plus chez Hestia ?)... le tout, tout en évitant de tomber dans la vulgarité ou le trop graveleux.
Toutefois, alors que sur un épisode complet ce genre de chose aurait pu vite lasser, globalement le staff s'en sort bien grâce à une autre chose: un humour léger omniprésent, qui tâche de tirer parti de tous les personnages, y compris ceux qui n'étaient pas forcément assez en vue dans la saison 1 (en tête le trio d'enfants de la Familia de Takemikazuchi). On va d'un humour gentiment grivois (Hestia qui a les siens si gros qu'ils arrachent son maillot, Hermès qui y va de ses observations gentiment pervers en embarrassant tous les autres garçons...) à des instants décalés (les apparitions soudaines de Ryu, notamment quand elle pêche sur un nénuphar, les réactions de Mikoto face à ces sources chaudes typiquement japonaises, Welf qui sculpte une statue d'Héphaïstos pour purifier son esprit), en passant par un certain comique de situation (pauvre Ôka qui se retrouve dans une situation difficilement soutenable)... Tout ceci contribue à animer l'épisode, qui se renouvelle assez.
En somme, ne cherchez pas la moindre trace de scénario (ce qui rend forcément cette OAV dispensable): il s'agit d'un pur moment de fan-service et d'humour, qui s'avère tout à fait efficace dans sa catégorie. Rien de bien marquant, hormis le plaisir éventuel de voir tous ces attachants personnages dans des tenues moins habillées et dans des situations parfois délicates. Un instant rafraîchissant après les événements intenses de la fin de la saison 1, tout simplement.
Annoncée en février 2016 donc quelques mois après la conclusion de la saison 1, l'OAV de DanMachi est arrivée au Japon le 7 décembre de cette même année. En France, sa diffusion fut un peu spéciale, puisqu'elle a été proposée en guise de bonus dans le coffret combo collector de Sword Oratoria sorti chez Black Box. Pas ce qu'il y a de plus logique, mais passons, au moins on l'a en France. Dans son pays d'origine, cet épisode supplémentaire de 25 minutes est nommé "Dungeon ni Onsen o Motomeru no wa Machigatteiru Darō ka", ce qui signifie littéralement "Est-ce un tort de chercher des sources chaudes dans un donjon ?", un nom qui en dit déjà pas mal sur le contenu. Evidemment, on y retrouve le staff de la saison 1, en tête le studio J.C. Staff à la production, Yoshiki Yamakawa à la réalisation, Shigeki Kimoto au character design et Keiji Inai aux musiques.
S'inscrivant directement après le 13e et dernier épisode de la saison 1 (donc entre les volumes 5 et 6 du light novel d'origine), et donc parfois considéré comme un épisode 14, cet épisode propose un petit récit bonus inédit (comprendre par-là qu'il n'est pas présent dans le light novel), et commence alors que Bell et ses compagnons (sans Aiz, déjà remontée à la surface) viennent toute juste de vaincre le monstre du 18e niveau. Les voici donc en train de remonter tous ensemble vers la surface quand, suite à l'une de ses piques de jalousie caractéristiques, Hestia provoque l'effondrement d'une paroi, et met à jour une petite zone inexplorée du Donjon ! Il n'y a plus qu'à l'explorer, et la plus enthousiaste est assurément Mikoto, que son flair de japonaise traditionnelle ne trompe pas: au bout de ce couloir inexploré, il y a des sources chaudes ! L'occasion pour toute la bande de prendre un moment de repos bien mérité...
Après les efforts du combat, c'est donc l'heure du réconfort pour Bell et les autres... ou presque ! Car vous vous doutez bien que qui dit onsen dit fan-service, et il s'agit bien de l'un des principaux leitmotivs de cet épisode supplémentaire, au fil duquel le staff s'est fait un plaisir d'exposer les corps à grande partie dénudés des personnages. Cela vaut autant pour les personnages masculins que féminins... même si, comme souvent dans ce genre de production, ce sont les filles qui sont les plus mises en valeur (mais rassurez-vous, les torses de Bell, Welf ou autre Ôka sont aussi au rendez-vous malgré tout, et notre héros se retrouvera même dans une situation on ne peut plus délicate à la toute fin).
Bref, si l'on excepte une petite attaque d'un monstre tout à fait particulier (faisant fondre les vêtements, forcément) et une petite tentative avortée de déclaration d'Hestia, il n'y a vraiment pas le moindre petit semblant de scénario fil rouge: il s'agit d'un pur moment de fan-service, et à ce titre le staff s'assume en soignant bien les choses. Silhouettes à tomber par terre où chacun aura son ou sa préféré(e) tant chaque personnage a son look (pour ma part, j'avoue avoir beaucoup apprécié voir Asfi ainsi, ça change vraiment), maillots de bain assez diversifiés, idée plaisante d'épargner un peu la charismatique Ryu (qui a un rôle un peu à part ici), animation efficace s'appliquant évidemment dans certains mouvements du corps spécifiques (est-il nécessaire de préciser ce qui bouge le plus chez Hestia ?)... le tout, tout en évitant de tomber dans la vulgarité ou le trop graveleux.
Toutefois, alors que sur un épisode complet ce genre de chose aurait pu vite lasser, globalement le staff s'en sort bien grâce à une autre chose: un humour léger omniprésent, qui tâche de tirer parti de tous les personnages, y compris ceux qui n'étaient pas forcément assez en vue dans la saison 1 (en tête le trio d'enfants de la Familia de Takemikazuchi). On va d'un humour gentiment grivois (Hestia qui a les siens si gros qu'ils arrachent son maillot, Hermès qui y va de ses observations gentiment pervers en embarrassant tous les autres garçons...) à des instants décalés (les apparitions soudaines de Ryu, notamment quand elle pêche sur un nénuphar, les réactions de Mikoto face à ces sources chaudes typiquement japonaises, Welf qui sculpte une statue d'Héphaïstos pour purifier son esprit), en passant par un certain comique de situation (pauvre Ôka qui se retrouve dans une situation difficilement soutenable)... Tout ceci contribue à animer l'épisode, qui se renouvelle assez.
En somme, ne cherchez pas la moindre trace de scénario (ce qui rend forcément cette OAV dispensable): il s'agit d'un pur moment de fan-service et d'humour, qui s'avère tout à fait efficace dans sa catégorie. Rien de bien marquant, hormis le plaisir éventuel de voir tous ces attachants personnages dans des tenues moins habillées et dans des situations parfois délicates. Un instant rafraîchissant après les événements intenses de la fin de la saison 1, tout simplement.