Dvd Chronique animé - Soul eater l'intégrale
Soul Eater fait partie de ces animés intégrés dans un énorme projet marketing destiné à en faire un implacable rouleau compresseur de la scène shônen. Et pourtant, ce que l’on pourrait juger comme un produit à l’intérêt limité s’avère être un véritable bijou. Encore un succès du studio Bones ?
Mi-gothique, mi-pop
Devant l’imposante masse d’animés à caractère shônen qui sortent tous les jours des différents studios japonais, il est tentant de rapidement les comparer les uns avec les autres. Soul Eater n’échappe pas à la règle, et cette adaptation du manga d’Atsushi Ohkubo est souvent mise à l’épreuve face à de nombreux shônen qui ont déjà fait leurs preuves (notamment Naruto, Bleach et One Piece, pour ne citer que les plus connus).
Mais ce que l’on pourrait prendre pour un shônen classique tire admirablement son épingle du jeu, et ce dès le visionnage du premier épisode : un univers attrayant, coloré et bourré de références fantastiques, ésotériques, oniriques et contemporaines nous ouvre des portes que l’on n’est pas près de refermer.
L’univers de Soul Eater est effectivement d’une originalité étonnante, à la fois gothique et pop, et tient autant de Tim Burton que d’un clip de Namie Amuro.
Soul Eater séduit d'emblée par son esthétisme d’un nouveau genre, surfant sur la vague de nombreuses productions actuelles qui multiplient les influences, du streetstyle au comics en passant par la mode et la pop culture dans son ensemble. Ajoutez-y un soupçon de gothique légèrement acidulé et vous obtiendrez l’un des shônen les plus tape-à-l’oeil de l'année. Au fur et à mesure des épisodes, on prend ainsi plaisir à découvrir Death City et l’académie Shibusen avec leur soleil riant grassement en plein jour et leur lune arborant un "sourire sanguin" une fois la nuit tombée.
Et on ne s’étonnera pas de croiser au détour d’une ruelle une sorcière chevauchant son balai, un loup-garou ou toute autre créature prête à en découdre. C’est simple, en regardant Soul Eater, on a l’impression de se trouver dans un spectacle sur le thème d’Halloween grandeur nature avec citrouilles, chapeaux pointus et créatures de tout genre. L’environnement musical colle également parfaitement à cet univers original grâce à une bande son éclectique, tantôt rock et hip-hop tantôt r’n’b et drum’n bass.
Côté scénario, Soul Eater surprend par ce que l’on pourrait prendre pour une trame de base de type Pokémon et qui s’avère n’être en réalité que l’introduction à un monde bien plus complexe où devenir un maître d’armes de haut niveau ne sera que le cadet des soucis des héros.
Là aussi, la qualité de shônen de Soul Eater reprend ses droits et offrira des combats d’anthologie, les héros surpassant toujours leurs limites pour vaincre les forces du mal. L'animé nous tiendra également en alerte avec ses révélations et surprises, notamment par l'intervention de Shinigami-sama qui risque d’en surprendre plus d’un lorsque Death City sera menacée et qu’il devra protéger Shibusen de ses propres mains.
Techniquement parlant
La réalisation est d’une excellente qualité, avec des scènes d’action animées avec un soin irréprochable et un character design du plus bel effet. Yoshiyuki Ito, déjà assigné à la tâche dans Full Metal Alchemist, nous montre qu’il n’a pas perdu la main et rend hommage au travail d’Okhubo en présentant des personnages lookés et cool.
Les protagonistes principaux sont également travaillés, et Soul Eater offre une palette de personnages tous plus charismatiques les uns que les autres, avec leurs qualités et (surtout) leurs défauts. Ainsi Maka Albarn, fille d’une talentueuse maîtresse d’armes et de sa Death Scythe fait office de première de la classe, calme et réfléchie et fait équipe avec sa faux Soul Eater, ado nonchalant dont la cool attitude en fait l’un de personnages emblématiques de la série.
Black Star, ninja au narcissisme exacerbé, sera accompagné de la réservée et modérée Tsubaki, qui peut prendre la forme de toute une palette d’armes blanches. Et enfin, Death The Kid, fils de Shinigami-sama, qui souffre de troubles obsessionnels compulsifs liés à la symétrie (!), sera armé des sœurs Thompson, Patty et Liz, deux revolvers au passé plus trouble que le laisse croire leur apparente innocence.
Et toujours dans ce souci de coller à un univers emprunt d'Halloween et créatures fantastiques, le très classe professeur Franken Stein, inspiré du classique de Mary Shelley, et la sexy sorcière Blair (Blair witch, en anglais, on vous laisse deviner d’où vient la référence…) ne sont qu’une petite partie du casting haut en couleur de Soul Eater.
La série a également le mérite de proposer un prologue original en trois épisodes présentant les trois équipes formées par les principaux protagonistes de la série, tout en posant avec action et humour les bases de l’univers de Soul Eater. À noter, l’intervention de quelques méchants dont les noms ne nous sont pas inconnus (Jack l'Eventreur, Al Capone, et Lupin notamment).
Encore un succès du studio Bones, demandait-on ? Assurément oui.
Mouss
Mi-gothique, mi-pop
Devant l’imposante masse d’animés à caractère shônen qui sortent tous les jours des différents studios japonais, il est tentant de rapidement les comparer les uns avec les autres. Soul Eater n’échappe pas à la règle, et cette adaptation du manga d’Atsushi Ohkubo est souvent mise à l’épreuve face à de nombreux shônen qui ont déjà fait leurs preuves (notamment Naruto, Bleach et One Piece, pour ne citer que les plus connus).
Mais ce que l’on pourrait prendre pour un shônen classique tire admirablement son épingle du jeu, et ce dès le visionnage du premier épisode : un univers attrayant, coloré et bourré de références fantastiques, ésotériques, oniriques et contemporaines nous ouvre des portes que l’on n’est pas près de refermer.
L’univers de Soul Eater est effectivement d’une originalité étonnante, à la fois gothique et pop, et tient autant de Tim Burton que d’un clip de Namie Amuro.
Soul Eater séduit d'emblée par son esthétisme d’un nouveau genre, surfant sur la vague de nombreuses productions actuelles qui multiplient les influences, du streetstyle au comics en passant par la mode et la pop culture dans son ensemble. Ajoutez-y un soupçon de gothique légèrement acidulé et vous obtiendrez l’un des shônen les plus tape-à-l’oeil de l'année. Au fur et à mesure des épisodes, on prend ainsi plaisir à découvrir Death City et l’académie Shibusen avec leur soleil riant grassement en plein jour et leur lune arborant un "sourire sanguin" une fois la nuit tombée.
Et on ne s’étonnera pas de croiser au détour d’une ruelle une sorcière chevauchant son balai, un loup-garou ou toute autre créature prête à en découdre. C’est simple, en regardant Soul Eater, on a l’impression de se trouver dans un spectacle sur le thème d’Halloween grandeur nature avec citrouilles, chapeaux pointus et créatures de tout genre. L’environnement musical colle également parfaitement à cet univers original grâce à une bande son éclectique, tantôt rock et hip-hop tantôt r’n’b et drum’n bass.
Côté scénario, Soul Eater surprend par ce que l’on pourrait prendre pour une trame de base de type Pokémon et qui s’avère n’être en réalité que l’introduction à un monde bien plus complexe où devenir un maître d’armes de haut niveau ne sera que le cadet des soucis des héros.
Là aussi, la qualité de shônen de Soul Eater reprend ses droits et offrira des combats d’anthologie, les héros surpassant toujours leurs limites pour vaincre les forces du mal. L'animé nous tiendra également en alerte avec ses révélations et surprises, notamment par l'intervention de Shinigami-sama qui risque d’en surprendre plus d’un lorsque Death City sera menacée et qu’il devra protéger Shibusen de ses propres mains.
Techniquement parlant
La réalisation est d’une excellente qualité, avec des scènes d’action animées avec un soin irréprochable et un character design du plus bel effet. Yoshiyuki Ito, déjà assigné à la tâche dans Full Metal Alchemist, nous montre qu’il n’a pas perdu la main et rend hommage au travail d’Okhubo en présentant des personnages lookés et cool.
Les protagonistes principaux sont également travaillés, et Soul Eater offre une palette de personnages tous plus charismatiques les uns que les autres, avec leurs qualités et (surtout) leurs défauts. Ainsi Maka Albarn, fille d’une talentueuse maîtresse d’armes et de sa Death Scythe fait office de première de la classe, calme et réfléchie et fait équipe avec sa faux Soul Eater, ado nonchalant dont la cool attitude en fait l’un de personnages emblématiques de la série.
Black Star, ninja au narcissisme exacerbé, sera accompagné de la réservée et modérée Tsubaki, qui peut prendre la forme de toute une palette d’armes blanches. Et enfin, Death The Kid, fils de Shinigami-sama, qui souffre de troubles obsessionnels compulsifs liés à la symétrie (!), sera armé des sœurs Thompson, Patty et Liz, deux revolvers au passé plus trouble que le laisse croire leur apparente innocence.
Et toujours dans ce souci de coller à un univers emprunt d'Halloween et créatures fantastiques, le très classe professeur Franken Stein, inspiré du classique de Mary Shelley, et la sexy sorcière Blair (Blair witch, en anglais, on vous laisse deviner d’où vient la référence…) ne sont qu’une petite partie du casting haut en couleur de Soul Eater.
La série a également le mérite de proposer un prologue original en trois épisodes présentant les trois équipes formées par les principaux protagonistes de la série, tout en posant avec action et humour les bases de l’univers de Soul Eater. À noter, l’intervention de quelques méchants dont les noms ne nous sont pas inconnus (Jack l'Eventreur, Al Capone, et Lupin notamment).
Encore un succès du studio Bones, demandait-on ? Assurément oui.
Mouss
De tsubasadow [4303 Pts], le 23 Mars 2015 à 23h35
J'ai passé un très bon moment à regarder cet anime même si j'ai trouvé la fin du combat final assez naze dans son dénouement mais bon. En tout cas j'ai adoré l'univers ainsi que l'humour de la série.
De ShakuganKenshin [580 Pts], le 22 Mars 2015 à 03h16
Un univers bien à lui; du fight prenant voir dingue en puissance; des perso' géniaux; de la musique pas anodine!
En bref à posséder.