Jeux Video Test du jeu Phantasy Star 0
La série des Phantasy Star a toujours tenu une place de choix dans le cœur des joueurs, et encore plus dans celui des fans. En témoigne l’épisode PC Phantasy Star Online Blue Burst sorti il y a quelques années, et qui possède encore aujourd’hui -les serveurs officiels étant fermés- une très bonne base de joueurs réguliers. Après les épisodes Universe, sortis sur consoles de salon, PC et plus récemment PSP, la saga s’attaque à la console portable de Nintendo… Une conversion dans la douleur ?
Dans une galaxie lointaine...
Phantasy Star Ø nous plonge encore une fois dans un univers futuriste, où mécanique et magie forment une alchimie reconnaissable entre cent. Dès le début, l’habitué de la série retrouve ses marques, avec la création d’un personnage choisi parmi un éventail de classes, possédant chacune des caractéristiques propres : armes longue portée, utilisation de techniques, armes blanches… Tout, ou presque, est tiré des anciens épisodes. Cependant, problème inhérent à la plateforme, la personnalisation de l’avatar en devient extrêmement limitée : cinq coiffures et aussi peu de vêtements ; pas de quoi faire un avatar unique en somme. Fait d’autant plus dommageable tant on sait que cet aspect était important dans les épisodes précédents. On retrouve bien évidemment les mêmes mécaniques très hack'n’slash de Phantasy Star Universe, à savoir un comptoir de guilde où l’on accepte de nouvelles quêtes, toujours dans le but de défourailler du monstre.
Vous l’aurez compris, Phantasy Star Ø fait, en ce sens, honneur à la saga : la quête d’items reste toujours plus importante que la progression scénaristique, même si l’on doit reconnaître l'effort des développeurs dans ce domaine. Le mode solo se voit ainsi entrecoupé de cut-scènes avec un design très manga, légitimant ainsi le statut de RPG du titre avant celui d'hack'n’slash bête et méchant… Du moins, c’est ce que l’on veut nous faire croire !
L'aveugle au pays des manchots
Après avoir choisi ses armes, il est temps d’aller sur la plus grosse portion du jeu : le champ de bataille. Et c’est ici que la première vraie désillusion se fait sentir. Même si graphiquement le soft se tient dans le haut du panier des productions DS, la caméra, souffrant d’une maniabilité capricieuse, fait souvent (autant le dire) n’importe quoi. Et malgré un recentrage automatique via le bouton "L", les combats deviennent vite hasardeux et l’on frappera bien trois fois dans le vide avant de pouvoir porter l’estocade aux bestioles en présence. Par ailleurs, il nous a été donné de constater que ramasser un objet sur le sol ne se fait parfois pas du premier coup. Même en appuyant sur "A" la première fois, l’item reste au sol. Et qu’on ne vienne pas nous dire que notre console est défectueuse, test a été fait sur une autre DS ! Il faudra alors presser une nouvelle fois le bouton "A" pour que l’item daigne rejoindre notre inventaire… Rassurez-vous, cela ne se produit pas à chaque fois, mais le fait est assez irritant pour être remarqué.
Plus on est de fous...
Enfin, le plus gros point fort du soft, et qui faisait défaut à son homologue PSP, en France du reste, c’est bien sûr le mode en ligne. (Rappelons que Phantasy Star Portable 2 sur PSP, sorti uniquement au Japon, propose un mode en ligne). S’il reste très basique, il nous permet néanmoins de sentir les prémices de frissons procurés en jouant pour la première fois à sa genèse, Phantasy Star Online sur Dreamcast. Ici pas de lobby, on rentre directement dans l’action, les dialogues se faisant par écrit, malheureusement assez illisibles, car très pixelisés. L’entraide est toujours indispensable si on veut triompher lors des sessions online, notamment avec une difficulté progressant sur le niveau des ennemis rencontrés.
Perdus dans l'espace ?
Pour le reste, on retrouve bien évidemment les boss de fin de niveau, les armes classées en fonction de leur rareté, le mag -sorte de tamagotchi volant- répondant toujours présent dans le but que vous l’engraissiez à base d’items, etc… Quant à la bande-son, elle est assez quelconque, nous gratifiant par éclairs de morceaux assez inspirés… Pas de quoi s’emballer néanmoins. À noter, en plus, que le jeu est intégralement en anglais. Accusant tout cela, on ne peut s’empêcher de vouloir cracher dans une soupe déjà trop liquide. Si l’on reconnaît aux développeurs un talent certain pour exploiter les capacités de la machine, le résultat reste fatalement trop lourd. Entre imprécisions et combats soporifiques, Phantasy Star Ø sur DS ne sera définitivement pas l’épisode qui nous fera lâcher les versions consoles et PC.
Gageons que le prochain épisode saura corriger tous les vilains défauts pour être atteint, une prochaine fois, d’une collectionnite aiguë, symptôme d’un Phantasy Star réussi.
[Nous aimons...]
Les graphismes, exceptionnels pour la Nintendo DS
L'univers, toujours aussi "Phantasy Star"
Le mode online, malgré son côté très light
Un scénario, enfin ?
[Nous n'aimons pas...]
Les maladresses du gameplay
Peu de nouveautés...
Une personnalisation ultra-limitée
Son caractère hack'n'slash pour "allumés de l'item"
12/20
Dans une galaxie lointaine...
Phantasy Star Ø nous plonge encore une fois dans un univers futuriste, où mécanique et magie forment une alchimie reconnaissable entre cent. Dès le début, l’habitué de la série retrouve ses marques, avec la création d’un personnage choisi parmi un éventail de classes, possédant chacune des caractéristiques propres : armes longue portée, utilisation de techniques, armes blanches… Tout, ou presque, est tiré des anciens épisodes. Cependant, problème inhérent à la plateforme, la personnalisation de l’avatar en devient extrêmement limitée : cinq coiffures et aussi peu de vêtements ; pas de quoi faire un avatar unique en somme. Fait d’autant plus dommageable tant on sait que cet aspect était important dans les épisodes précédents. On retrouve bien évidemment les mêmes mécaniques très hack'n’slash de Phantasy Star Universe, à savoir un comptoir de guilde où l’on accepte de nouvelles quêtes, toujours dans le but de défourailler du monstre.
Vous l’aurez compris, Phantasy Star Ø fait, en ce sens, honneur à la saga : la quête d’items reste toujours plus importante que la progression scénaristique, même si l’on doit reconnaître l'effort des développeurs dans ce domaine. Le mode solo se voit ainsi entrecoupé de cut-scènes avec un design très manga, légitimant ainsi le statut de RPG du titre avant celui d'hack'n’slash bête et méchant… Du moins, c’est ce que l’on veut nous faire croire !
L'aveugle au pays des manchots
Après avoir choisi ses armes, il est temps d’aller sur la plus grosse portion du jeu : le champ de bataille. Et c’est ici que la première vraie désillusion se fait sentir. Même si graphiquement le soft se tient dans le haut du panier des productions DS, la caméra, souffrant d’une maniabilité capricieuse, fait souvent (autant le dire) n’importe quoi. Et malgré un recentrage automatique via le bouton "L", les combats deviennent vite hasardeux et l’on frappera bien trois fois dans le vide avant de pouvoir porter l’estocade aux bestioles en présence. Par ailleurs, il nous a été donné de constater que ramasser un objet sur le sol ne se fait parfois pas du premier coup. Même en appuyant sur "A" la première fois, l’item reste au sol. Et qu’on ne vienne pas nous dire que notre console est défectueuse, test a été fait sur une autre DS ! Il faudra alors presser une nouvelle fois le bouton "A" pour que l’item daigne rejoindre notre inventaire… Rassurez-vous, cela ne se produit pas à chaque fois, mais le fait est assez irritant pour être remarqué.
Plus on est de fous...
Enfin, le plus gros point fort du soft, et qui faisait défaut à son homologue PSP, en France du reste, c’est bien sûr le mode en ligne. (Rappelons que Phantasy Star Portable 2 sur PSP, sorti uniquement au Japon, propose un mode en ligne). S’il reste très basique, il nous permet néanmoins de sentir les prémices de frissons procurés en jouant pour la première fois à sa genèse, Phantasy Star Online sur Dreamcast. Ici pas de lobby, on rentre directement dans l’action, les dialogues se faisant par écrit, malheureusement assez illisibles, car très pixelisés. L’entraide est toujours indispensable si on veut triompher lors des sessions online, notamment avec une difficulté progressant sur le niveau des ennemis rencontrés.
Perdus dans l'espace ?
Pour le reste, on retrouve bien évidemment les boss de fin de niveau, les armes classées en fonction de leur rareté, le mag -sorte de tamagotchi volant- répondant toujours présent dans le but que vous l’engraissiez à base d’items, etc… Quant à la bande-son, elle est assez quelconque, nous gratifiant par éclairs de morceaux assez inspirés… Pas de quoi s’emballer néanmoins. À noter, en plus, que le jeu est intégralement en anglais. Accusant tout cela, on ne peut s’empêcher de vouloir cracher dans une soupe déjà trop liquide. Si l’on reconnaît aux développeurs un talent certain pour exploiter les capacités de la machine, le résultat reste fatalement trop lourd. Entre imprécisions et combats soporifiques, Phantasy Star Ø sur DS ne sera définitivement pas l’épisode qui nous fera lâcher les versions consoles et PC.
Gageons que le prochain épisode saura corriger tous les vilains défauts pour être atteint, une prochaine fois, d’une collectionnite aiguë, symptôme d’un Phantasy Star réussi.
[Nous aimons...]
Les graphismes, exceptionnels pour la Nintendo DS
L'univers, toujours aussi "Phantasy Star"
Le mode online, malgré son côté très light
Un scénario, enfin ?
[Nous n'aimons pas...]
Les maladresses du gameplay
Peu de nouveautés...
Une personnalisation ultra-limitée
Son caractère hack'n'slash pour "allumés de l'item"
12/20
De NagisaCV [141 Pts], le 24 Février 2015 à 19h18
Y'a pas de doutes, Star Ocean est bien mieux sur les consoles de Sony. :')
J'apprécie toujours The Last Hope sur PS3, et les autres versions sur PS2 et PSP.
De wukong, le 23 Février 2015 à 18h49
je savais meme pas qu'il est avait un jeu de cela sur 3ds :o