Dvd Critique - Ichigo 100% OAV
Après la série, notre chroniqueur Takato revient sur les OAV d'Ichigo 100%.
Après la série télévisée de 12 épisodes, Kazé a jugé juste de proposer aux fans les OAV d’Ichigo 100%, l’œuvre phare de Mizuki Kawashita. Un choix plutôt judicieux lorsque l’on sait que le premier OAV a précédé la série et que les quatre suivants forment une suite qui permettent de profiter un peu plus des aventures de Junpei et sa bande. Seulement, si la série télévisée est mitigée, ces OAV sont encore pires.
Peu de choses ont changé pour Junpei Manaka. Ce dernier se consacre toujours à sa passion qu’est le cinéma à travers le club de cinéma de son lycée, et son quotidien est agrémenté de quiproquos en tout genre autour des prétendantes au cœur de notre héros. Si Junpei se sent attiré autant par Aya que Tsukasa voir Satsuki, il n’a toujours pas décidé de celle à qui se consacrer véritablement.
Les OAV font suite à l’anime. Autrement dit, les principaux personnages sont déjà introduits et le spectateur n’a plus qu’à profiter de quelques nouvelles aventures ou humour et frivolité font bon ménage. Et histoire de satisfaire tous les fans de la série, les scénaristes ont jugé bon d’élaborer 5 épisodes supplémentaires tournant essentiellement autour de l’ensemble du club, histoire qu’aucun personnage ne soit lésé. Ceux qui ont apprécié l’anime seront dans un premier temps comblés. La recette reste la même, certains passages du manga sont transposés à l’écran et voir le manga animé a toujours un quelque chose de sympathique. La galerie de personnages s’avère toujours aussi attachante et face à toutes ces demoiselles au caractère bien trempé, chacun choisi sa demoiselle préférée sans trop de difficulté. Et cerise sur le gâteau, nous avons droit à de nombreux plans culottes et si le niveau de frivolité n’atteint pas celui du manga de Mizuki Kawashita, les spectateurs masculins seront comblés d’observer les prétendantes au cœur de Junpei sous différentes coutures.
En ce qui concerne les différentes qualités de ces OAV, le bilan est vite établit. Et malheureusement, les défauts de la première adaptation se retrouvent dans ces cinq nouveaux épisodes, à commencer par un chara-design qui n’atteint pas la sensualité du trait de Kawashita. Pour un titre mettant à l’honneur de jolies demoiselles souvent courtement vêtues, cette limite est importante. De plus, comme si le budget n’avait pas suivi, l’animation se retrouve très limitée, de même pour le choix des couleurs trop vives qui rendent cette adaptation statique et donnent l’impression d’un manque véritable de travail artistique. On remarque aussi que pour les besoins de vente de DVD, les personnages de Chinami et Kozue sont intégrés à l’histoire de manière très maladroite. Le passage de la dette de Chinami est rapidement évoquée et suffit à en faire un membre du club de cinéma tandis que Kozue sort de nulle part et se présente directement et de manière grotesque comme une demoiselle rêvant de rencontrer l'amour torride. L’intention de compléter le casting de héros est louable mais ici, c’est très maladroitement fait.
Mais de nouveaux défauts viennent s’ajouter à ceux déjà présents dans les 12 épisodes qui composent la série télévisée si bien que même ceux qui ont apprécié cet anime pourront regretter le visionnage de ces OAV. Si globalement, les épisodes adaptent plus ou moins bien certains arcs du manga, les deux derniers OAV semblent être des inventions totales histoire de pousser encore plus loin le fan-service, frôlant parfois le malsain, et se permettant même une intrigue fantastique aussi ridicule que malvenue sur le tout dernier épisode. La fin de cette adaptation tombe dans le n’importe quoi le plus total sans pour autant apporter une véritable conclusion à l’histoire puisque Junpei ne fait aucun choix parmi les différentes élues de son cœur. Si les 3 premiers OAV sont dans la lignée de la série télévisée donc divertissants mais manquant cruellement de consistance, les deux derniers sont une honte, des délires étranges des scénaristes auxquels il est difficile d’adhérer.
On ne reviendra pas sur les faibles qualités techniques de cette série d’OAV qui reste ainsi dans la droite lignée de la série télévisée. On remarque néanmoins que le studio Madhouse a fait l’effort de créer un nouvel opening ainsi que 5 sympathiques ending mettant à l’honneur les principales demoiselles de la série, sur des crayonnés aux allures pastels qui correspondent d’avantage à la comédie sentimentale parfois intime poétique de Mizuki Kawashita.
L’édition de Kazé reste simpliste mais nul besoin de mettre les petits plats dans les grands pour 5 petits OAV. Le boitier amaray, sans fourreau ni coffret, accueille le simple DVD contenant les cinq épisodes. Aucun supplément à signaler, mais on remarque la présence d’un doublage français au plus de la VOSTFR. Le spectateur choisira très certainement de rester sur la langue des mangeurs de sushi tant le doublage s’avère très limité, la faute à des comédiens qui semblent manquer d’implication durant leur travail. Cela se ressent notamment sur les personnages secondaires sur lesquels le jeu des comédiens sonne complètement faux.
En définitive, les OAV d’Ichigo 100% ne donnent pas à l’adaptation animée l’occasion d’égaler le manga. Au contraire, en cherchant à créer des scénarios nouveaux ou à introduire très (trop ?) rapidement certains personnages, on tombe dans le n’importe quoi total. Il convient définitivement de rester sur la version papier qui, sans être un chef d’œuvre de la comédie sentimentale, reste une lecture agréable et un divertissement réussi.
Après la série télévisée de 12 épisodes, Kazé a jugé juste de proposer aux fans les OAV d’Ichigo 100%, l’œuvre phare de Mizuki Kawashita. Un choix plutôt judicieux lorsque l’on sait que le premier OAV a précédé la série et que les quatre suivants forment une suite qui permettent de profiter un peu plus des aventures de Junpei et sa bande. Seulement, si la série télévisée est mitigée, ces OAV sont encore pires.
Peu de choses ont changé pour Junpei Manaka. Ce dernier se consacre toujours à sa passion qu’est le cinéma à travers le club de cinéma de son lycée, et son quotidien est agrémenté de quiproquos en tout genre autour des prétendantes au cœur de notre héros. Si Junpei se sent attiré autant par Aya que Tsukasa voir Satsuki, il n’a toujours pas décidé de celle à qui se consacrer véritablement.
Les OAV font suite à l’anime. Autrement dit, les principaux personnages sont déjà introduits et le spectateur n’a plus qu’à profiter de quelques nouvelles aventures ou humour et frivolité font bon ménage. Et histoire de satisfaire tous les fans de la série, les scénaristes ont jugé bon d’élaborer 5 épisodes supplémentaires tournant essentiellement autour de l’ensemble du club, histoire qu’aucun personnage ne soit lésé. Ceux qui ont apprécié l’anime seront dans un premier temps comblés. La recette reste la même, certains passages du manga sont transposés à l’écran et voir le manga animé a toujours un quelque chose de sympathique. La galerie de personnages s’avère toujours aussi attachante et face à toutes ces demoiselles au caractère bien trempé, chacun choisi sa demoiselle préférée sans trop de difficulté. Et cerise sur le gâteau, nous avons droit à de nombreux plans culottes et si le niveau de frivolité n’atteint pas celui du manga de Mizuki Kawashita, les spectateurs masculins seront comblés d’observer les prétendantes au cœur de Junpei sous différentes coutures.
En ce qui concerne les différentes qualités de ces OAV, le bilan est vite établit. Et malheureusement, les défauts de la première adaptation se retrouvent dans ces cinq nouveaux épisodes, à commencer par un chara-design qui n’atteint pas la sensualité du trait de Kawashita. Pour un titre mettant à l’honneur de jolies demoiselles souvent courtement vêtues, cette limite est importante. De plus, comme si le budget n’avait pas suivi, l’animation se retrouve très limitée, de même pour le choix des couleurs trop vives qui rendent cette adaptation statique et donnent l’impression d’un manque véritable de travail artistique. On remarque aussi que pour les besoins de vente de DVD, les personnages de Chinami et Kozue sont intégrés à l’histoire de manière très maladroite. Le passage de la dette de Chinami est rapidement évoquée et suffit à en faire un membre du club de cinéma tandis que Kozue sort de nulle part et se présente directement et de manière grotesque comme une demoiselle rêvant de rencontrer l'amour torride. L’intention de compléter le casting de héros est louable mais ici, c’est très maladroitement fait.
Mais de nouveaux défauts viennent s’ajouter à ceux déjà présents dans les 12 épisodes qui composent la série télévisée si bien que même ceux qui ont apprécié cet anime pourront regretter le visionnage de ces OAV. Si globalement, les épisodes adaptent plus ou moins bien certains arcs du manga, les deux derniers OAV semblent être des inventions totales histoire de pousser encore plus loin le fan-service, frôlant parfois le malsain, et se permettant même une intrigue fantastique aussi ridicule que malvenue sur le tout dernier épisode. La fin de cette adaptation tombe dans le n’importe quoi le plus total sans pour autant apporter une véritable conclusion à l’histoire puisque Junpei ne fait aucun choix parmi les différentes élues de son cœur. Si les 3 premiers OAV sont dans la lignée de la série télévisée donc divertissants mais manquant cruellement de consistance, les deux derniers sont une honte, des délires étranges des scénaristes auxquels il est difficile d’adhérer.
On ne reviendra pas sur les faibles qualités techniques de cette série d’OAV qui reste ainsi dans la droite lignée de la série télévisée. On remarque néanmoins que le studio Madhouse a fait l’effort de créer un nouvel opening ainsi que 5 sympathiques ending mettant à l’honneur les principales demoiselles de la série, sur des crayonnés aux allures pastels qui correspondent d’avantage à la comédie sentimentale parfois intime poétique de Mizuki Kawashita.
L’édition de Kazé reste simpliste mais nul besoin de mettre les petits plats dans les grands pour 5 petits OAV. Le boitier amaray, sans fourreau ni coffret, accueille le simple DVD contenant les cinq épisodes. Aucun supplément à signaler, mais on remarque la présence d’un doublage français au plus de la VOSTFR. Le spectateur choisira très certainement de rester sur la langue des mangeurs de sushi tant le doublage s’avère très limité, la faute à des comédiens qui semblent manquer d’implication durant leur travail. Cela se ressent notamment sur les personnages secondaires sur lesquels le jeu des comédiens sonne complètement faux.
En définitive, les OAV d’Ichigo 100% ne donnent pas à l’adaptation animée l’occasion d’égaler le manga. Au contraire, en cherchant à créer des scénarios nouveaux ou à introduire très (trop ?) rapidement certains personnages, on tombe dans le n’importe quoi total. Il convient définitivement de rester sur la version papier qui, sans être un chef d’œuvre de la comédie sentimentale, reste une lecture agréable et un divertissement réussi.
De Koiwai [12806 Pts], le 13 Février 2014 à 20h35
J'ai déjà eu du mal à aller au bout de la série animée et je n'ai jamais réussi à finir le manga, alors je vais sagement passer mon tour pour ces OAV qui semblent très médiocres.
De Takato [1941 Pts], le 13 Février 2014 à 19h35
C'est déjà le cas. Le manga est intégralement édité par Tonkam, et la série télé animée et les OAV sont chez Kazé.
De Nabouro [689 Pts], le 13 Février 2014 à 18h31
Ouais mais après faudrais qu'ils sortent la série en VF.....:).