Jeux Video Test rétro - Koudelka
Aujourd'hui, notre chroniqueur Erkael revient sur Koudelka, petit jeu qui a su marquer quelques possesseurs de la PlayStation lors de sa sortie en 2000.
Il existe des petits jeux discrets, presque passés inaperçus, dont en apparence les défauts priment sur les qualités, qui pourtant possèdent une profondeur de jeu remarquable qui arrive à nous séduire et nous entraîner dans une aventure qui nous marquera pendant des années.
Koudelka est de ceux là !
Issu d’un studio très discret, composé d’anciens développeurs de chez Squaresoft (rien que ça), Koudelka est la préquelle d’une remarquable trilogie : Shadow Hearts ! J’en vois qui commencent déjà à frétiller au fond de la salle (car effectivement tout joueur ayant joué à un Shadow Hearts, et en particulier au second opus, a alors vécu une expérience inoubliable).
Mais pour l’heure intéressons nous à Koudelka : Fin 19e siècle au Pays de Galles, Koudelka, une ravissante sorcière est attirée dans un abbaye par des appels surnaturels. Elle y fera la connaissance d’Edward, un aventurier Anglais et de James, un religieux dépêché par le Vatican, à la recherche de trois livres sacrés disparus. Trois personnalités bien différente, avec des objectifs différents qui vont plonger dans une horreur qu’ils n’étaient pas venus chercher !
Car effectivement Koudelka est un jeu horrifique, lorgnant sur des ambiances rappelant celles de Resident Evil (premier du nom), Silent Hill ou encore Parasite Eve. Le jeu est sombre, parfois un peu glauque, notamment à cause de certains monstres au design réussis et aux formes malsaines… Mais outre cette ambiance frappante, une des grandes qualités de ce titre est son système de jeu qui nous attire davantage dans le mondes RPG. Un mélange des genres qui fait la force de Koudelka et qui séduira un public plus large !
On avance donc dans des couloirs plutôt réussis graphiquement, dans cette ambiance bien glauque et un peu flippante (la musique aidant), jusqu’à ce que les combats viennent nous interrompre ! Un peu à la manière de Final Fantsy, on a droit à des affrontements aléatoires. Choix qui a ses détracteurs, et ici ils risquent d’être nombreux, car on a parfois l’impression de ne pas pouvoir faire deux pas sans être agressé par une créature. Et c’est d’autant plus agaçant quand on doit affronter des monstres sans intérêts, car tous les monstres ne sont pas forcément réussis, certains ne sont rien d’autres que des meubles ayant pris vie… Soyons honnêtes, il n’y a pas grand chose d’excitant à affronter une table !
Mais là n’est pas le pire : l’écran de jeu des affrontements est tout simplement atroce ! On se retrouve dans une salle noire, sur des cases de déplacements, aucun décor, des personnages atrocement modélisés et à l’animation douteuse. A cela s’ajoute les longs chargements qui imposent une certaine mollesse aux affrontements, pourtant nombreux… Forcément le plaisir de jeu en prend un coup !
Mais il serait dommage de ne retenir que ça ! En effet Koudelka possède de très nombreuses qualités, correctement exploités à défaut de l’être parfaitement. Les affrontements se déroulent donc sur une sorte de damier où il faudra gérer les déplacements de nos personnages (malheureusement au nombre de trois et pas plus). Cela vient ajouter un aspect stratégique aux combats, sans tomber non plus dans la complexité et la richesse d’un tactical, il faudra élaborer des stratégies de jeu. Ces stratégies dépendront des armes que vos personnages utiliseront ou de certaines actions qu’ils pourront effectuer. La portée de ces fameuses actions va différer. Par exemple un personnage armée d’une épée pourra faire plus de dégâts qu’avec une arbalète, mais devra se mettre au corps à corps et prendre plus de risques…classique mais efficace.
Ensuite il faudra gérer intelligemment votre équipement. En effet, outre la gestion de vos munitions pour les armes à feu ou de jets qui seront assez rares, vos armes auront une fâcheuse tendance à se briser ou se casser. Ainsi il est toujours bon d’en prévoir sous la main car vous pourrez changer d’armes en plein combat…et croyez moi vous n’aimerez pas vous retrouvez désarmé dans ce jeu…
On arrive relativement rapidement à la fin du jeu, qui malgré ses défauts vous aura certainement séduits par son ambiance et son système de jeu intéressant. Il faut juste passer la barrière des atroces graphismes des affrontements.
Graphisme :
On a l’impression d’avoir là deux jeux différents : d’un coté les phases de progression sont très belles et soignées pour l’époque, de l’autre on a des phases de combats atroces et à l’animation laborieuse…un peu comme si les programmeurs avaient délaissé cette partie... laissant un petit goût d’inachevé.
Bande son :
Les musiques du jeu s’avèrent assez discrètes mais cela contribue à nous plonger dans cette ambiance sombre et froide. Par contre les effets sonores sont assez efficaces.
Durée de vie :
Le jeu s’avère assez court, ce qui constitue un petit défaut, mais qui évite à ce dernier de s’essouffler. Il faut compter entre 12 et 16 heures pour le boucler
Scénario :
Très certainement le point fort du jeu. Bien ciselé, reposant sur une ambiance pesante et maîtrisée. Le point qui poussera ceux qui se laisserons dominer par les points faible du jeu à le finir.
Jouabilité :
Quelques défauts, notamment au niveau de la lourdeur des menus dans lesquels on passe beaucoup de temps, mais rien d’insurmontable.
En résumé :
Malgré ses nombreuses qualités, tels que son ambiance et son système de combats, Koudelka possède des défauts trop présents et trop lourds pour en faire un excellent jeu…et c’est bien dommage parce qu’il ne manque pas grand chose ! A tester !
14/20
Il existe des petits jeux discrets, presque passés inaperçus, dont en apparence les défauts priment sur les qualités, qui pourtant possèdent une profondeur de jeu remarquable qui arrive à nous séduire et nous entraîner dans une aventure qui nous marquera pendant des années.
Koudelka est de ceux là !
Issu d’un studio très discret, composé d’anciens développeurs de chez Squaresoft (rien que ça), Koudelka est la préquelle d’une remarquable trilogie : Shadow Hearts ! J’en vois qui commencent déjà à frétiller au fond de la salle (car effectivement tout joueur ayant joué à un Shadow Hearts, et en particulier au second opus, a alors vécu une expérience inoubliable).
Mais pour l’heure intéressons nous à Koudelka : Fin 19e siècle au Pays de Galles, Koudelka, une ravissante sorcière est attirée dans un abbaye par des appels surnaturels. Elle y fera la connaissance d’Edward, un aventurier Anglais et de James, un religieux dépêché par le Vatican, à la recherche de trois livres sacrés disparus. Trois personnalités bien différente, avec des objectifs différents qui vont plonger dans une horreur qu’ils n’étaient pas venus chercher !
Car effectivement Koudelka est un jeu horrifique, lorgnant sur des ambiances rappelant celles de Resident Evil (premier du nom), Silent Hill ou encore Parasite Eve. Le jeu est sombre, parfois un peu glauque, notamment à cause de certains monstres au design réussis et aux formes malsaines… Mais outre cette ambiance frappante, une des grandes qualités de ce titre est son système de jeu qui nous attire davantage dans le mondes RPG. Un mélange des genres qui fait la force de Koudelka et qui séduira un public plus large !
On avance donc dans des couloirs plutôt réussis graphiquement, dans cette ambiance bien glauque et un peu flippante (la musique aidant), jusqu’à ce que les combats viennent nous interrompre ! Un peu à la manière de Final Fantsy, on a droit à des affrontements aléatoires. Choix qui a ses détracteurs, et ici ils risquent d’être nombreux, car on a parfois l’impression de ne pas pouvoir faire deux pas sans être agressé par une créature. Et c’est d’autant plus agaçant quand on doit affronter des monstres sans intérêts, car tous les monstres ne sont pas forcément réussis, certains ne sont rien d’autres que des meubles ayant pris vie… Soyons honnêtes, il n’y a pas grand chose d’excitant à affronter une table !
Mais là n’est pas le pire : l’écran de jeu des affrontements est tout simplement atroce ! On se retrouve dans une salle noire, sur des cases de déplacements, aucun décor, des personnages atrocement modélisés et à l’animation douteuse. A cela s’ajoute les longs chargements qui imposent une certaine mollesse aux affrontements, pourtant nombreux… Forcément le plaisir de jeu en prend un coup !
Mais il serait dommage de ne retenir que ça ! En effet Koudelka possède de très nombreuses qualités, correctement exploités à défaut de l’être parfaitement. Les affrontements se déroulent donc sur une sorte de damier où il faudra gérer les déplacements de nos personnages (malheureusement au nombre de trois et pas plus). Cela vient ajouter un aspect stratégique aux combats, sans tomber non plus dans la complexité et la richesse d’un tactical, il faudra élaborer des stratégies de jeu. Ces stratégies dépendront des armes que vos personnages utiliseront ou de certaines actions qu’ils pourront effectuer. La portée de ces fameuses actions va différer. Par exemple un personnage armée d’une épée pourra faire plus de dégâts qu’avec une arbalète, mais devra se mettre au corps à corps et prendre plus de risques…classique mais efficace.
Ensuite il faudra gérer intelligemment votre équipement. En effet, outre la gestion de vos munitions pour les armes à feu ou de jets qui seront assez rares, vos armes auront une fâcheuse tendance à se briser ou se casser. Ainsi il est toujours bon d’en prévoir sous la main car vous pourrez changer d’armes en plein combat…et croyez moi vous n’aimerez pas vous retrouvez désarmé dans ce jeu…
On arrive relativement rapidement à la fin du jeu, qui malgré ses défauts vous aura certainement séduits par son ambiance et son système de jeu intéressant. Il faut juste passer la barrière des atroces graphismes des affrontements.
Graphisme :
On a l’impression d’avoir là deux jeux différents : d’un coté les phases de progression sont très belles et soignées pour l’époque, de l’autre on a des phases de combats atroces et à l’animation laborieuse…un peu comme si les programmeurs avaient délaissé cette partie... laissant un petit goût d’inachevé.
Bande son :
Les musiques du jeu s’avèrent assez discrètes mais cela contribue à nous plonger dans cette ambiance sombre et froide. Par contre les effets sonores sont assez efficaces.
Durée de vie :
Le jeu s’avère assez court, ce qui constitue un petit défaut, mais qui évite à ce dernier de s’essouffler. Il faut compter entre 12 et 16 heures pour le boucler
Scénario :
Très certainement le point fort du jeu. Bien ciselé, reposant sur une ambiance pesante et maîtrisée. Le point qui poussera ceux qui se laisserons dominer par les points faible du jeu à le finir.
Jouabilité :
Quelques défauts, notamment au niveau de la lourdeur des menus dans lesquels on passe beaucoup de temps, mais rien d’insurmontable.
En résumé :
Malgré ses nombreuses qualités, tels que son ambiance et son système de combats, Koudelka possède des défauts trop présents et trop lourds pour en faire un excellent jeu…et c’est bien dommage parce qu’il ne manque pas grand chose ! A tester !
14/20
De Cobra [2995 Pts], le 19 Octobre 2013 à 21h20
je l'ai pas connu le jeux
De Wotan [267 Pts], le 17 Septembre 2013 à 10h27
Très bon jeu et très bon mélange des genres. J'ai adoré ce jeux à l'époque, même si j'ai l'impression qui l'a été assez discret. J'en ferais peut-être un Wt ou un playthrough un jour sur ma chaîne youtube :)