Jeux Video Test - Final Fantasy XIII
La semaine dernière, Erkael revenait sur le controversé Final Fantasy XIII en décortiquant la version Xbox 360 du jeu (voir la news). Aujourd'hui, c'est au tour de Shaedhen de nous apporter sa vision de cet opus, via un test de la version PS3. Les deux analyses se divisent-elles ou se rejoignent-elles ?
Nouvelle génération de console et nouvelle orientation pour l’une des plus mythiques séries de J-RPG qui soit. Et ce nouveau chemin emprunté par Square Enix avec ce treizième épisode est clairement celui de l’accessibilité et de l’occidentalisation afin de toucher un public le plus large possible. Bourré d’idées intéressantes, le titre se perd malheureusement dans une flopée de paradoxes qui, s’ils n’auront pas totalement raison du jeu, lui feront malgré tout suffisamment mal que pour ternir la réputation de la saga et l'empêcher ainsi d'atteindre le niveau de ses prédécesseurs.
Fer de lance de l'ambitieux projet Fabula Nova Crystallis, Final Fantasy XIII nous invite à suivre Lightning, une jeune femme, habitante de Cocoon (une cité suspendue dans les airs) partie secourir sa soeur Serah, devenue l'cie (sorte d'élue choisie par un Fal'cie, entité au caractère divin peuplant le monde dans lequel se déroule l'histoire, afin d'exécuter une tâche bien précise) et donc destinée à devenir cieth (monstre peu affriolant) dans le cas où elle échouerait. Accompagnée par Sahz, un pilote aux motivations mystérieuses, Snow, qui n'est autre que le fiancé de Serah, Hope, un adolescent venant de perdre sa mère, ainsi que de Vanille, une jeune femme énergique dont l'apparence dénote par rapport aux autres habitants de Cocoon, elle ne va pas tarder à se retrouver embarquée dans des évènements mettant en péril l'avenir de Cocoon mais aussi de Pulse, la terre sauvage et réputée impure qui s'étend à l'extérieur de la cité suspendue...
FFXIII, comme ses créateurs nous l’expliquent, repose sur un système appelé « story driven ». Autrement dit, on met l’histoire au premier plan en maintenant le joueur sur un chemin étroit et continu pour que tout s’enchaine sans temps mort. A la base, l’idée est plutôt bonne et vient même justifier le côté « couloir » que l’on a très souvent reproché au titre. En réalité, cet aspect linéaire n’est pas un problème. C’est un parti-pris, difficile à avaler, c’est sur, mais qui peut donner quelque chose de tout à fait convaincant. Le véritable problème, c’est que Motomu Toriyama (directeur et scénariste du jeu) a créé un univers qui, de part sa richesse et sa complexité, ne convient en fait pas à ce système. Soit on progresse sans se poser trop de questions en passant à côté de beaucoup de choses, soit on s’arrête systématiquement pour aller faire un tour par les menus et lire l’encyclopédie qui se met petit à petit à jour pour bien comprendre tout ce qu’il se passe. Et encore, ça ne suffit pas toujours. Mais a-t-on vraiment envie de procéder de la sorte pour découvrir pleinement le monde qui nous entoure ? Clairement, non. Cela dit, l’histoire de FFXIII reste l’un de ses gros points forts et la narration par chapitre fonctionne plutôt bien. De même, le choix de séparer pendant une grande partie de l’aventure notre groupe de héros se montrera judicieux dans le sens où il nous permettra de jouer et de connaître chacun d’entre eux dans les moindres détails. Par contre, cela posera problème en terme de gameplay. Mais ça, on le verra par la suite. Pour l’heure, revenons sur les personnages que l’on aura l’occasion de contrôler. Le casting est varié, certes, mais surtout réduit. Six personnages ça fait quand même rudement peu. Et ces différents protagonistes vont, de plus, amener une seconde contradiction dans les choix de Square Enix puisque, s’il y a une volonté claire d’attirer le chaland occidental, les personnages restent eux complètement enfermés dans les codes nippons. Il en résulte un Hope en gosse pleurnichard totalement imbuvable pendant une très large partie de l’aventure et un Snow qui se montrera au final tout aussi irritant avec ses grands discours à la limite du ridicule. Sahz, Vanille et Fang souffleront le chaud et le froid pour finir par convaincre et, en définitive, seule Lightning s’impose véritablement comme la figure emblématique de cet épisode.
Du côté du gameplay, FFXIII opte pour un système pour le moins original avec son fameux principe d’auto-attaque que l’on se retrouvera à utiliser dans la plupart des cas. Au fond, c’est logique puisque c’est encore ce qu’il y a de plus efficace ou presque durant une bonne partie de l’aventure. Seulement voilà, quand on veut s’attaquer aux derniers boss et à ce qui sert de quêtes secondaires, on se rend compte que non seulement naviguer dans les menus à la recherche du sort ou de la compétence que l’on cherche est un vrai calvaire, mais qu’en plus on n’a jamais été habitué à le faire durant l’intrigue principale. Pourtant, là on n’aura plus le choix. A moins bien entendu de contempler le personnage que l’on contrôle s’acharner à utiliser un sort contre lequel l’ennemi est immunisé… Et puisqu’il est question d’IA, passons maintenant au système de stratégie, système sensé faire tout le sel des combats. Pour faire simple, chaque personnage a le choix entre 3 rôles (6 arrivé vers la fin du jeu) et il est donc de notre ressort d’assigner le rôle qu’il convient à chacun des 3 personnages de notre équipe pour former une « stratégie ». Par exemple, un attaquant physique, un défenseur qui encaissera les coups et un soigneur. Ces stratégies, on peut en définir 6 et switcher entre elles à tout moment en combat, monnayant une légère perte de temps dûe à l’animation qui en résulte. Il est donc possible de passer d’une formation offensive à une autre plus défensive ou quelque chose de plus original comme on le souhaite. A 3, les possibilités offertes sont relativement larges. A 2 ( et on passera beaucoup de temps à ne contrôler que 2 personnages), par contre, le constat est tout autre et nettement moins attrayant, le système devenant sacrément limité. Mais bon, passons. Si le tout est censé donner un aspect tactique à l’ensemble, concrètement on va surtout réutiliser à chaque fois les mêmes schémas à quelques exceptions près et, quand il faudra changer de stratégie toutes les 5 secondes contre certains ennemis, ça deviendra vite pénible. Autre soucis, encore bien énervant, c’est la fâcheuse tendance qu’à notre équipe à se positionner de manière aléatoire sur la zone de combat. L’exemple typique étant le soigneur qui vient se placer juste à côté du défenseur pour se prendre au final autant de baffes que lui et réduisant à néant la stratégie mise en place. Bref le principe est plutôt bon mais la vitesse des combats et ces problèmes d’IA font qu’il ne fonctionne pas avant, encore une fois, d’avoir atteint la toute fin du jeu où les choses s’améliorent quelque peu. On pourrait encore mentionner certains combats très mal équilibrés et des invocations réduites à un rôle très mineur (mais est-ce vraiment neuf ?), mais les précédents défauts ont tendance à masquer ces tares qui demeurent mineures. Bon, en réalité, tous ces problèmes seront imperceptibles face à la plupart des ennemis basiques que l'on rencontre et dans ces cas-là le gameplay est efficace. Cela dit, c'est justement dans les affrontements plus conséquents qu'on est censé prendre son pied et, en l'occurrence, c'est le contraire qui se produit.
En marge de cela, on a droit à un système de progression nommé « cristarium » qui n’a pratiquement pour lui que son esthétisme. S’il donne l’impression de multiples choix, il est en fait extrêmement linéaire et ce n’est encore une fois qu’à la toute fin du jeu qu’on pourra vraiment choisir comment nous orienter. Et encore, le nombre de CP requis pour faire avancer les classes secondaires des personnages aura tôt fait de refroidir nos envies de changement ! Et le système de progression des armes et accessoires ne sera pas plus inspiré. Couteux en temps et faible en amusement pour résumer les choses simplement. Pourtant, une fois de plus, l’idée de donner à chaque arme des caractéristiques bien spécifiques et la possibilité de faire évoluer chacune d’entre elles afin qu’elles ne deviennent jamais complètement obsolètes était à la base judicieuse. Seulement, il faudra se contenter de ça et de la désormais traditionnelle (et toujours aussi peu intéressante) chasse aux monstres pour prolonger l’expérience une fois qu’on en aura fini avec la trame principale. Mais où sont donc passées les nombreuses et riches quêtes secondaires d’antan ?
En définitive, le seul point où FFXIII est pratiquement intouchable c’est au niveau graphique. Square Enix nous a habitué à l’excellence et ne déçoit aucunement. Les environnements sont superbes, les lieux visités variés, et les animations sont de toute beauté. S'arrêter quelques instants pour contempler l'un ou l'autre paysage est monnaie courante et, exceptionnellement, on appréciera le système d'auto-attaque pour profiter au mieux du spectacle offert durant les combats ! Seuls quelques personnages secondaires au look improbable viennent un peu ternir le tableau mais vu leur faible taux de présence, on aura tôt fait de les oublier. Chose qui vaudra également, et bien malheureusement, pour les musiques d’ailleurs. Clairement, on ne peut pas dire que les compositions de Masashi Hamauzu soient de mauvaise qualité, bien au contraire. Le bonhomme a un talent certain. Ceci étant, le tout reste encore un peu trop lisse, pas assez mémorable. Il y a du mieux par rapport à FFXII, certes, mais ce n’est pas encore tout à fait ça.
Final Fantasy XIII aurait pu être un excellent jeu, peut-être même l’un des plus marquants de sa génération tant il est empli de bonnes idées à commencer par un univers dense et unique, qu’on pourra apprécier ou non mais qui démontre un vrai travail de fond. Cependant, trop de points négatifs viennent contrebalancer chacun des aspects positifs du titre. Le truc, c’est que ce ne sont jamais de gros défauts nuisant complètement à l’expérience de jeu mais, réunis tous ensemble, ils agacent trop souvent. Et pourtant, quelques ajustements auraient pu faire toute la différence comme sa suite nous l’a démontré. Bref, FFXIII est un bon RPG, mais ça s’arrête là.
Graphismes :
Splendides, vraiment. Square Enix a une nouvelle fois réussi à créer un monde qui se révèle être un bonheur de tous les instants à découvrir. Et que dire des scènes cinématiques plus belles que jamais !
Bande son :
Bonne, sans plus. Il manque à cet épisode des thèmes forts qui resteront dans les mémoires, que ce soit pour appuyer certaines scènes ou donner une atmosphère bien particulière à certains lieux.
Durée de vie :
Plutôt bonne pour un jeu qui adopte une telle linéarité. Il faut compter une quarantaine d’heure pour le terminer sans faire les à-côtés. Obtenir le platine, par contre, demandera une petite centaine d’heures. Le problème, c’est qu’on risque de rapidement s’ennuyer ferme.
Scénario :
La mythologie créée autour de Fabula Nova Crystallis est impressionnante et passionnante à découvrir. L’intrigue principale de FFXIII ne nous donne cependant pas l’opportunité de s'en imprégner comme il se devrait.
Jouabilité :
SE s’est cassé les dents à vouloir dynamiser un maximum un genre qui ne s’y prête pas. En résulte quelque chose d’indigeste et de peu agréable à prendre en main.
En résumé :
On ne peut certainement pas dire que Final Fantasy XIII soit un mauvais jeu, loin de là. Il possède même de nombreuses qualités et pourra plaire le temps de le terminer. Mais au final un constat s’impose : Le jeu ne possède pas suffisamment d’arguments pour que l’on y revienne encore et encore des années après, comme c’est le cas de ses prédécesseurs.
14/20
Nouvelle génération de console et nouvelle orientation pour l’une des plus mythiques séries de J-RPG qui soit. Et ce nouveau chemin emprunté par Square Enix avec ce treizième épisode est clairement celui de l’accessibilité et de l’occidentalisation afin de toucher un public le plus large possible. Bourré d’idées intéressantes, le titre se perd malheureusement dans une flopée de paradoxes qui, s’ils n’auront pas totalement raison du jeu, lui feront malgré tout suffisamment mal que pour ternir la réputation de la saga et l'empêcher ainsi d'atteindre le niveau de ses prédécesseurs.
Fer de lance de l'ambitieux projet Fabula Nova Crystallis, Final Fantasy XIII nous invite à suivre Lightning, une jeune femme, habitante de Cocoon (une cité suspendue dans les airs) partie secourir sa soeur Serah, devenue l'cie (sorte d'élue choisie par un Fal'cie, entité au caractère divin peuplant le monde dans lequel se déroule l'histoire, afin d'exécuter une tâche bien précise) et donc destinée à devenir cieth (monstre peu affriolant) dans le cas où elle échouerait. Accompagnée par Sahz, un pilote aux motivations mystérieuses, Snow, qui n'est autre que le fiancé de Serah, Hope, un adolescent venant de perdre sa mère, ainsi que de Vanille, une jeune femme énergique dont l'apparence dénote par rapport aux autres habitants de Cocoon, elle ne va pas tarder à se retrouver embarquée dans des évènements mettant en péril l'avenir de Cocoon mais aussi de Pulse, la terre sauvage et réputée impure qui s'étend à l'extérieur de la cité suspendue...
FFXIII, comme ses créateurs nous l’expliquent, repose sur un système appelé « story driven ». Autrement dit, on met l’histoire au premier plan en maintenant le joueur sur un chemin étroit et continu pour que tout s’enchaine sans temps mort. A la base, l’idée est plutôt bonne et vient même justifier le côté « couloir » que l’on a très souvent reproché au titre. En réalité, cet aspect linéaire n’est pas un problème. C’est un parti-pris, difficile à avaler, c’est sur, mais qui peut donner quelque chose de tout à fait convaincant. Le véritable problème, c’est que Motomu Toriyama (directeur et scénariste du jeu) a créé un univers qui, de part sa richesse et sa complexité, ne convient en fait pas à ce système. Soit on progresse sans se poser trop de questions en passant à côté de beaucoup de choses, soit on s’arrête systématiquement pour aller faire un tour par les menus et lire l’encyclopédie qui se met petit à petit à jour pour bien comprendre tout ce qu’il se passe. Et encore, ça ne suffit pas toujours. Mais a-t-on vraiment envie de procéder de la sorte pour découvrir pleinement le monde qui nous entoure ? Clairement, non. Cela dit, l’histoire de FFXIII reste l’un de ses gros points forts et la narration par chapitre fonctionne plutôt bien. De même, le choix de séparer pendant une grande partie de l’aventure notre groupe de héros se montrera judicieux dans le sens où il nous permettra de jouer et de connaître chacun d’entre eux dans les moindres détails. Par contre, cela posera problème en terme de gameplay. Mais ça, on le verra par la suite. Pour l’heure, revenons sur les personnages que l’on aura l’occasion de contrôler. Le casting est varié, certes, mais surtout réduit. Six personnages ça fait quand même rudement peu. Et ces différents protagonistes vont, de plus, amener une seconde contradiction dans les choix de Square Enix puisque, s’il y a une volonté claire d’attirer le chaland occidental, les personnages restent eux complètement enfermés dans les codes nippons. Il en résulte un Hope en gosse pleurnichard totalement imbuvable pendant une très large partie de l’aventure et un Snow qui se montrera au final tout aussi irritant avec ses grands discours à la limite du ridicule. Sahz, Vanille et Fang souffleront le chaud et le froid pour finir par convaincre et, en définitive, seule Lightning s’impose véritablement comme la figure emblématique de cet épisode.
Du côté du gameplay, FFXIII opte pour un système pour le moins original avec son fameux principe d’auto-attaque que l’on se retrouvera à utiliser dans la plupart des cas. Au fond, c’est logique puisque c’est encore ce qu’il y a de plus efficace ou presque durant une bonne partie de l’aventure. Seulement voilà, quand on veut s’attaquer aux derniers boss et à ce qui sert de quêtes secondaires, on se rend compte que non seulement naviguer dans les menus à la recherche du sort ou de la compétence que l’on cherche est un vrai calvaire, mais qu’en plus on n’a jamais été habitué à le faire durant l’intrigue principale. Pourtant, là on n’aura plus le choix. A moins bien entendu de contempler le personnage que l’on contrôle s’acharner à utiliser un sort contre lequel l’ennemi est immunisé… Et puisqu’il est question d’IA, passons maintenant au système de stratégie, système sensé faire tout le sel des combats. Pour faire simple, chaque personnage a le choix entre 3 rôles (6 arrivé vers la fin du jeu) et il est donc de notre ressort d’assigner le rôle qu’il convient à chacun des 3 personnages de notre équipe pour former une « stratégie ». Par exemple, un attaquant physique, un défenseur qui encaissera les coups et un soigneur. Ces stratégies, on peut en définir 6 et switcher entre elles à tout moment en combat, monnayant une légère perte de temps dûe à l’animation qui en résulte. Il est donc possible de passer d’une formation offensive à une autre plus défensive ou quelque chose de plus original comme on le souhaite. A 3, les possibilités offertes sont relativement larges. A 2 ( et on passera beaucoup de temps à ne contrôler que 2 personnages), par contre, le constat est tout autre et nettement moins attrayant, le système devenant sacrément limité. Mais bon, passons. Si le tout est censé donner un aspect tactique à l’ensemble, concrètement on va surtout réutiliser à chaque fois les mêmes schémas à quelques exceptions près et, quand il faudra changer de stratégie toutes les 5 secondes contre certains ennemis, ça deviendra vite pénible. Autre soucis, encore bien énervant, c’est la fâcheuse tendance qu’à notre équipe à se positionner de manière aléatoire sur la zone de combat. L’exemple typique étant le soigneur qui vient se placer juste à côté du défenseur pour se prendre au final autant de baffes que lui et réduisant à néant la stratégie mise en place. Bref le principe est plutôt bon mais la vitesse des combats et ces problèmes d’IA font qu’il ne fonctionne pas avant, encore une fois, d’avoir atteint la toute fin du jeu où les choses s’améliorent quelque peu. On pourrait encore mentionner certains combats très mal équilibrés et des invocations réduites à un rôle très mineur (mais est-ce vraiment neuf ?), mais les précédents défauts ont tendance à masquer ces tares qui demeurent mineures. Bon, en réalité, tous ces problèmes seront imperceptibles face à la plupart des ennemis basiques que l'on rencontre et dans ces cas-là le gameplay est efficace. Cela dit, c'est justement dans les affrontements plus conséquents qu'on est censé prendre son pied et, en l'occurrence, c'est le contraire qui se produit.
En marge de cela, on a droit à un système de progression nommé « cristarium » qui n’a pratiquement pour lui que son esthétisme. S’il donne l’impression de multiples choix, il est en fait extrêmement linéaire et ce n’est encore une fois qu’à la toute fin du jeu qu’on pourra vraiment choisir comment nous orienter. Et encore, le nombre de CP requis pour faire avancer les classes secondaires des personnages aura tôt fait de refroidir nos envies de changement ! Et le système de progression des armes et accessoires ne sera pas plus inspiré. Couteux en temps et faible en amusement pour résumer les choses simplement. Pourtant, une fois de plus, l’idée de donner à chaque arme des caractéristiques bien spécifiques et la possibilité de faire évoluer chacune d’entre elles afin qu’elles ne deviennent jamais complètement obsolètes était à la base judicieuse. Seulement, il faudra se contenter de ça et de la désormais traditionnelle (et toujours aussi peu intéressante) chasse aux monstres pour prolonger l’expérience une fois qu’on en aura fini avec la trame principale. Mais où sont donc passées les nombreuses et riches quêtes secondaires d’antan ?
En définitive, le seul point où FFXIII est pratiquement intouchable c’est au niveau graphique. Square Enix nous a habitué à l’excellence et ne déçoit aucunement. Les environnements sont superbes, les lieux visités variés, et les animations sont de toute beauté. S'arrêter quelques instants pour contempler l'un ou l'autre paysage est monnaie courante et, exceptionnellement, on appréciera le système d'auto-attaque pour profiter au mieux du spectacle offert durant les combats ! Seuls quelques personnages secondaires au look improbable viennent un peu ternir le tableau mais vu leur faible taux de présence, on aura tôt fait de les oublier. Chose qui vaudra également, et bien malheureusement, pour les musiques d’ailleurs. Clairement, on ne peut pas dire que les compositions de Masashi Hamauzu soient de mauvaise qualité, bien au contraire. Le bonhomme a un talent certain. Ceci étant, le tout reste encore un peu trop lisse, pas assez mémorable. Il y a du mieux par rapport à FFXII, certes, mais ce n’est pas encore tout à fait ça.
Final Fantasy XIII aurait pu être un excellent jeu, peut-être même l’un des plus marquants de sa génération tant il est empli de bonnes idées à commencer par un univers dense et unique, qu’on pourra apprécier ou non mais qui démontre un vrai travail de fond. Cependant, trop de points négatifs viennent contrebalancer chacun des aspects positifs du titre. Le truc, c’est que ce ne sont jamais de gros défauts nuisant complètement à l’expérience de jeu mais, réunis tous ensemble, ils agacent trop souvent. Et pourtant, quelques ajustements auraient pu faire toute la différence comme sa suite nous l’a démontré. Bref, FFXIII est un bon RPG, mais ça s’arrête là.
Graphismes :
Splendides, vraiment. Square Enix a une nouvelle fois réussi à créer un monde qui se révèle être un bonheur de tous les instants à découvrir. Et que dire des scènes cinématiques plus belles que jamais !
Bande son :
Bonne, sans plus. Il manque à cet épisode des thèmes forts qui resteront dans les mémoires, que ce soit pour appuyer certaines scènes ou donner une atmosphère bien particulière à certains lieux.
Durée de vie :
Plutôt bonne pour un jeu qui adopte une telle linéarité. Il faut compter une quarantaine d’heure pour le terminer sans faire les à-côtés. Obtenir le platine, par contre, demandera une petite centaine d’heures. Le problème, c’est qu’on risque de rapidement s’ennuyer ferme.
Scénario :
La mythologie créée autour de Fabula Nova Crystallis est impressionnante et passionnante à découvrir. L’intrigue principale de FFXIII ne nous donne cependant pas l’opportunité de s'en imprégner comme il se devrait.
Jouabilité :
SE s’est cassé les dents à vouloir dynamiser un maximum un genre qui ne s’y prête pas. En résulte quelque chose d’indigeste et de peu agréable à prendre en main.
En résumé :
On ne peut certainement pas dire que Final Fantasy XIII soit un mauvais jeu, loin de là. Il possède même de nombreuses qualités et pourra plaire le temps de le terminer. Mais au final un constat s’impose : Le jeu ne possède pas suffisamment d’arguments pour que l’on y revienne encore et encore des années après, comme c’est le cas de ses prédécesseurs.
14/20
De erotaku, le 05 Août 2013 à 18h49
un ff sympathqieu mais pas aussi bien que ses predeceseurs
De shinob [127 Pts], le 05 Mars 2013 à 19h10
Le jeu qui m'a fait arrêté la licence...
De kikou [116 Pts], le 05 Mars 2013 à 10h46
Je n'ai vraiment pas accroché !!! Déjà que j'avais pas trop aimé FF 12 alors celui-là !!!! Trop linéaire !!!! Système de combat vraiment pas terrible !!! Combat trop long et boss trop dur a vaincre !!!! C'est pas mon épisode préféré !!!!
De Dim12 [4930 Pts], le 04 Mars 2013 à 23h08
J'ai jamais, jamais, jamais joué a un FF ^^' (Honte a moi, vous allez dire)
De Daigo [922 Pts], le 04 Mars 2013 à 22h32
Mon intérêt pour la série n'a cessé de décroître depuis cet opus...
De onishiro [377 Pts], le 04 Mars 2013 à 21h05
Moi j'ai pris plaisir a le faire un bon FF trop descendu a mon gout.
De kokitolous [2243 Pts], le 04 Mars 2013 à 14h44
Le FF qui a fait couler beaucoup d'encre pour les fans!^^