Dvd Chronique - Abenobashi Intégrale Collector
Voici la chronique Kiraa7 consacrée à l'intégrale collector VOSTF de la série animée Abenobashi.
Bonne lecture !
Il y a 10 ans sortait au Japon la dernière bombe du studio Gainax, à qui l'on doit le célèbre Neon Genesis Evangelion ou encore l'innovant Gurren Lagann. Cette série est connue dans nos vertes contrées sous le nom de Abenobashi, son nom original étant littéralement Abenobashi Mahou Shotengai. Réalisé par Hiroyuki Yamaga (Mahoromatic, Les ailes d’Honneamise) et accompagné d'une musique de Shiro Sagisu (Evangelion, Nadia, Kimagure Orange Road), Abenobashi nous transporte dans des mondes complètement barrés où l'humour fait mouche à chaque instant !
Arumi et Sasshi sont deux jeunes enfants amis depuis toujours vivants à Osaka, près du quartier marchand d'Abenobashi. Un jour, un accident surgit : une des quatre statues censées maintenir "l'ordre" du quartier se brise, cela ayant pour effet de perturber l'équilibre cosmique ! Nos deux héros se retrouvent téléportés dans des mondes complètements loufoques et ne cherchent qu'une chose : retrouver leur véritable chez eux !
Lorsque Gainax décide de faire une nouvelle série faisant parodie à de nombreux autres mangas tout comme à certaines pépites du cinéma, cela donne Abenobashi, une série incroyablement drôle dénuée de toute logique nous faisant voyager à toutes les époques, dans tous les univers. A quoi devons nous nous attendre lors de son visionnage ? Explications.
Lors du premier épisode, nous avons affaire à une présentation globale des personnages : Arumi est une jeune fille s'apprêtant à déménager à l'autre bout du Japon mais n'ayant pas peur de la vie, son dicton étant "le plus important, c'est la santé !"; Sasshi lui est un garçon du même âge, otaku dans l'âme. Parmi leur entourage, on retrouve la famille d'Arumi composée de Papy Masa et de son fils (le père d'Arumi) qui tiennent un restaurant français, le "Grill Pélican", malheureusement prêt à fermer ses portes malgré les dires de Papy Masa. De l'autre côté, la famille de Sasshi, composée de ses parents très peu bavards, son grand-père et sa soeur aînée Sayaka, ceux-ci tenaient autrefois les Bains Tortue. Enfin, le quartier Abenobashi vit aussi par ses personnages hauts en couleurs comme la transsexuel Aki Nee et Koheî, le marchand.
Alors qu'ils s'apprêtaient à rentrer manger un coup chez les parents d'Arumi, nos deux héros vont faire face à une scène des plus tragiques : la chute du toit de Papy Masa, tentant de sortir le chat qui dormait sur la statue du Grill Pélican, celle-ci entraînant également la chute de l'objet. C'est à la rupture en mille morceaux de cette statue que des choses étranges vont commencer dans le quartier d'Abeno : en effet, nos héros vont vite s'apercevoir que leur quartier vient de se transformer en un Abeno façon médiéval ! Voici le début d'un voyage pas comme les autres qui commence pour nos deux compères...
Là où Abenobashi fait fort, c'est donc en partant de ce principe simple de transformer le quartier d'Abeno en une version différente à chaque épisode au grand dam de nos héros. A chaque épisode, Arumi et Sasshi vont se retrouver dans leur quartier mais dont l'époque où l'univers aura changé ! Le second épisode nous montre donc un Abenobashi façon RPG, inutile de vous dire le nombre de clins d'oeil que l'on peut retrouver rien que dans celui-ci. A peine arrivés, nos héros rencontreront leurs proches...sauf que ceux-ci ont également adopté une façon médiévale ! Le père de Sasshi se retrouve être le roi du royaume, Aki Nee la reine, et encore d'autres personnages ont adopté un nouveau rôle ! Tous les clichés du RPG sont repris (Sasshi qui meut et qui doit être ressusciter au château, les héros qui doivent s'acheter un équipement avant de partir en quête, etc...), on pense à Dragon Quest tout comme à Final Fantasy, et qu'est-ce qu'on se marre ! Mais outres les personnages déjà connus, deux autres feront leur apparition régulièrement dans la série : Muné-Muné, la jolie minette aux seins aussi énormes que des obus, s'amusant d'ailleurs à les coller au nez de Sasshi durant toute la série, et Yutas, un personnage énigmatique qui est la seule personne à ne pas changer de personnalité en changeant de monde... étrange non ?
Vous l'aurez compris, chaque épisode nous fait voyager dans des parodies burlesques à nous faire rire jusqu'à en avoir mal au ventre ! L'épisode qui suit parodie tous les mangas de mechas, Albator et même Star Wars avec un quartier d'Abeno façon "espace" : on se retrouve avec une Arumi qui n'est pas du tout dans son élément, alors que Sasshi, otaku à 300%, jubile devant le moindre robot ! Et ce n'est pas tout : nos héros verront également leur quartier en mode "Préhistoire", "Mafia", "Hollywood", "Guerre" ou encore "Conte de fées"...
Seulement, retenons cependant deux épisodes complètements hilarants : l'épisode 4 nous offre le quartier Abeno façon Hong-Kong, c'est-à-dire que nous avons affaire à un tournoi d'arts martiaux ! Quoi de mieux dans ce cas là pour Sasshi de se transformer en Kenshiro ou même en Super Saiyen ? Les clins d'oeil à tous les jeux de combats sont là, tout comme aux mangas plein de muscles, et il faut bien avouer qu'on rit du début à la fin de l'épisode...
L'autre épisode tout aussi génial est sans doute celui où nos deux héros se retrouvent dans leur quartier façon "comédie d'amour" : alors qu'Arumi se retrouve naine et poursuivie par un coq portant des lunettes de soleil (ils sont fous ces japonais !!), Sasshi lui vit le grand amour cliché au maximum avec la nana typique des mangas ecchi, la fillette mignonne qui tombe dans ses bras, avec des yeux plein d'étoiles et une voix digne des seiyuus japonaises faisant craquer les otakus les plus passionnés !
Voilà donc à quoi on peut s'attendre en terme d'épisode, vous l'aurez vite compris, Abenobashi est une série qui ne se prend jamais au sérieux, avec des personnages complètements débiles tout comme les lieux visités. Cependant, derrière tous ces passages loufoques, il y a quand même une histoire : comment cela se fait-il que nos héros n'arrivent pas à rentrer chez eux, et aussi quelle est la raison à toutes ces bizarreries ? L'étrange Yutas a l'air d'être la seule personne capable d'avoir une discussion sérieuse avec les héros et ceux-ci vont chercher rapidement à en savoir plus. Abenobashi n'est d'ailleurs pas seulement composée d'épisodes complètement barrés : certains épisodes sortent carrément du lot, comme celui nous montrant le quartier Abeno lors de sa construction avec un Papy Masa encore tout jeune; les épisodes en fin de série abordent aussi un ton un peu plus mature, sans pour autant casser le rythme dynamique de l'anime.
Il faut savoir également qu'à chaque voyage, nos héros retrouveront donc toujours les mêmes têtes : il y aura presque tout le temps un trio de nanas qui pourront soit être des pom pom girls, soit des pirates, ou encore des terroristes ! Celles-ci seront d'ailleurs toujours les mêmes : la plantureuse Muné-Muné, Sayaka et...Aki Nee. Papy Masa lui jouera souvent le rôle d'un chef ou d'un méchant alors que les personnages restants joueront sous de multiples facettes. Notons cependant que le père de Arumi, "Papain" comme il veut qu'on l'appelle (mélange entre "papa" et "pain") est un des personnages les plus hilarants : celui-ci case constamment des mots français dans ses phrases et essaye de parler avec une manière digne des anciens nobles français !
Il est donc vraiment très drôle de recroiser à chaque fois ces têtes connues qui ne sont jamais conscientes de ce qui leur arrive, incarnant souvent un rôle débile à souhait.
Nos héros ont aussi leur propre personnalité : Sasshi lui est content de ce qui leur arrive, chaque monde le passionne et il se prend souvent au jeu comme dans le monde de l'espace où il hurle de joie à l'idée de contrôler un robot géant, ou bien encore le monde de la comédie d'amour où il devient un romantique des plus fleur bleue qui soit. Ce n'est cependant pas le cas de Arumi, qui ne pense qu'à rentrer et qui subit souvent plein de situations débiles dans ces mondes loufoques : on pense par exemple au monde de l'espace où elle se fait voler sa culotte par un petit démon ou encore surtout à ce mythique épisode de la comédie romantique où elle poursuivie par ce satané coq !
Arumi et Sasshi sont donc un duo agréable à suivre tant ils nous font rire, et souvent, bien malgré eux.
Abenobashi est donc un petit bijou de l'animation nipponne : du haut de ses 13 épisodes autant décalés les uns que les autres, cette série nous fait marrer tout le temps grâce à ses personnages forts attachants et surtout ses univers complètement hors du commun reprenant plein de clichés à mourir de rire. Abenobashi sait quand même avoir un sens et l'histoire progresse tout de même au fil des épisodes, on apprend petit à petit pourquoi les héros sont là et comment ceux-ci vont-ils pouvoir sortir de ce road trip des plus originaux.
Au niveau de l'animation, la série ayant dix ans l'image grésille un peu mais on ne peut pas vraiment leur en vouloir. Au contraire, plus les épisodes passent plus les effets spéciaux s'améliorent ! La réalisation est excellente, il n'y a pas de temps mort dans la série (l'épisode sur le passé du quartier d'Abéno ralentit un peu la cadence certes, mais est un passage obligatoire). Certains plans sont de très bonne facture et le réalisation graphique se démarque également : selon les mondes et les situations, le trait peut changer, rendant un effet parfait dans l'ambiance !
Les musiques sont elles-aussi très bonnes, souvent clins d'oeil à d'autres séries (le monde de l'espace reprend la même musique de Star Wars à une note près); l'OST est donc fort agréable, notamment les musiques jouées au saxophone ainsi que les génériques.
Quant aux voix, il faut savoir que la version japonaise est intégralement doublée en Kansai-ben (dialecte de la région du Kansai), certains mots sont donc tronqués, un peu comme le catalan l'est à l'espagnol. Les voix collent parfaitement aux personnages et les seiyuus ont vraiment fait un boulot de maître tant les personnages sont expressifs et émotifs.
Faisons un dernier point sur l'édition de Déclic Images. Cette version collector nous propose la série en vost uniquement, un cd bonus où l'on peut trouver des fiches personnages ainsi que des fiches culturelles. On retrouve également quelques interviews des membres du staff, des extraits de la B.O., des clips et enfin des bandes-annonces. Tout cela pour 40€, il n'y a pas à se plaindre, surtout qu'il y a de fortes chances que vous tombiez sous le charme de cet anime !
En conclusion, Abenobashi est une série vraiment innovante, dont le genre se fait malheureusement assez rare en France. En parodiant de nombreux titres, cet anime nous fait rire aux éclats de bout en bout jusqu'à ce que l'on se rende compte que ça y est, c'est déjà fini. Avec des univers complètements délirants tout comme ses personnages, Abenobashi a de quoi vous séduire ! Un anime excellent, à voir et à revoir chaque année, tant celui-ci apporte joie et bonne humeur. Foncez dessus, vous ne le regretterez pas !
Bonne lecture !
Il y a 10 ans sortait au Japon la dernière bombe du studio Gainax, à qui l'on doit le célèbre Neon Genesis Evangelion ou encore l'innovant Gurren Lagann. Cette série est connue dans nos vertes contrées sous le nom de Abenobashi, son nom original étant littéralement Abenobashi Mahou Shotengai. Réalisé par Hiroyuki Yamaga (Mahoromatic, Les ailes d’Honneamise) et accompagné d'une musique de Shiro Sagisu (Evangelion, Nadia, Kimagure Orange Road), Abenobashi nous transporte dans des mondes complètement barrés où l'humour fait mouche à chaque instant !
Arumi et Sasshi sont deux jeunes enfants amis depuis toujours vivants à Osaka, près du quartier marchand d'Abenobashi. Un jour, un accident surgit : une des quatre statues censées maintenir "l'ordre" du quartier se brise, cela ayant pour effet de perturber l'équilibre cosmique ! Nos deux héros se retrouvent téléportés dans des mondes complètements loufoques et ne cherchent qu'une chose : retrouver leur véritable chez eux !
Lorsque Gainax décide de faire une nouvelle série faisant parodie à de nombreux autres mangas tout comme à certaines pépites du cinéma, cela donne Abenobashi, une série incroyablement drôle dénuée de toute logique nous faisant voyager à toutes les époques, dans tous les univers. A quoi devons nous nous attendre lors de son visionnage ? Explications.
Lors du premier épisode, nous avons affaire à une présentation globale des personnages : Arumi est une jeune fille s'apprêtant à déménager à l'autre bout du Japon mais n'ayant pas peur de la vie, son dicton étant "le plus important, c'est la santé !"; Sasshi lui est un garçon du même âge, otaku dans l'âme. Parmi leur entourage, on retrouve la famille d'Arumi composée de Papy Masa et de son fils (le père d'Arumi) qui tiennent un restaurant français, le "Grill Pélican", malheureusement prêt à fermer ses portes malgré les dires de Papy Masa. De l'autre côté, la famille de Sasshi, composée de ses parents très peu bavards, son grand-père et sa soeur aînée Sayaka, ceux-ci tenaient autrefois les Bains Tortue. Enfin, le quartier Abenobashi vit aussi par ses personnages hauts en couleurs comme la transsexuel Aki Nee et Koheî, le marchand.
Alors qu'ils s'apprêtaient à rentrer manger un coup chez les parents d'Arumi, nos deux héros vont faire face à une scène des plus tragiques : la chute du toit de Papy Masa, tentant de sortir le chat qui dormait sur la statue du Grill Pélican, celle-ci entraînant également la chute de l'objet. C'est à la rupture en mille morceaux de cette statue que des choses étranges vont commencer dans le quartier d'Abeno : en effet, nos héros vont vite s'apercevoir que leur quartier vient de se transformer en un Abeno façon médiéval ! Voici le début d'un voyage pas comme les autres qui commence pour nos deux compères...
Là où Abenobashi fait fort, c'est donc en partant de ce principe simple de transformer le quartier d'Abeno en une version différente à chaque épisode au grand dam de nos héros. A chaque épisode, Arumi et Sasshi vont se retrouver dans leur quartier mais dont l'époque où l'univers aura changé ! Le second épisode nous montre donc un Abenobashi façon RPG, inutile de vous dire le nombre de clins d'oeil que l'on peut retrouver rien que dans celui-ci. A peine arrivés, nos héros rencontreront leurs proches...sauf que ceux-ci ont également adopté une façon médiévale ! Le père de Sasshi se retrouve être le roi du royaume, Aki Nee la reine, et encore d'autres personnages ont adopté un nouveau rôle ! Tous les clichés du RPG sont repris (Sasshi qui meut et qui doit être ressusciter au château, les héros qui doivent s'acheter un équipement avant de partir en quête, etc...), on pense à Dragon Quest tout comme à Final Fantasy, et qu'est-ce qu'on se marre ! Mais outres les personnages déjà connus, deux autres feront leur apparition régulièrement dans la série : Muné-Muné, la jolie minette aux seins aussi énormes que des obus, s'amusant d'ailleurs à les coller au nez de Sasshi durant toute la série, et Yutas, un personnage énigmatique qui est la seule personne à ne pas changer de personnalité en changeant de monde... étrange non ?
Vous l'aurez compris, chaque épisode nous fait voyager dans des parodies burlesques à nous faire rire jusqu'à en avoir mal au ventre ! L'épisode qui suit parodie tous les mangas de mechas, Albator et même Star Wars avec un quartier d'Abeno façon "espace" : on se retrouve avec une Arumi qui n'est pas du tout dans son élément, alors que Sasshi, otaku à 300%, jubile devant le moindre robot ! Et ce n'est pas tout : nos héros verront également leur quartier en mode "Préhistoire", "Mafia", "Hollywood", "Guerre" ou encore "Conte de fées"...
Seulement, retenons cependant deux épisodes complètements hilarants : l'épisode 4 nous offre le quartier Abeno façon Hong-Kong, c'est-à-dire que nous avons affaire à un tournoi d'arts martiaux ! Quoi de mieux dans ce cas là pour Sasshi de se transformer en Kenshiro ou même en Super Saiyen ? Les clins d'oeil à tous les jeux de combats sont là, tout comme aux mangas plein de muscles, et il faut bien avouer qu'on rit du début à la fin de l'épisode...
L'autre épisode tout aussi génial est sans doute celui où nos deux héros se retrouvent dans leur quartier façon "comédie d'amour" : alors qu'Arumi se retrouve naine et poursuivie par un coq portant des lunettes de soleil (ils sont fous ces japonais !!), Sasshi lui vit le grand amour cliché au maximum avec la nana typique des mangas ecchi, la fillette mignonne qui tombe dans ses bras, avec des yeux plein d'étoiles et une voix digne des seiyuus japonaises faisant craquer les otakus les plus passionnés !
Voilà donc à quoi on peut s'attendre en terme d'épisode, vous l'aurez vite compris, Abenobashi est une série qui ne se prend jamais au sérieux, avec des personnages complètements débiles tout comme les lieux visités. Cependant, derrière tous ces passages loufoques, il y a quand même une histoire : comment cela se fait-il que nos héros n'arrivent pas à rentrer chez eux, et aussi quelle est la raison à toutes ces bizarreries ? L'étrange Yutas a l'air d'être la seule personne capable d'avoir une discussion sérieuse avec les héros et ceux-ci vont chercher rapidement à en savoir plus. Abenobashi n'est d'ailleurs pas seulement composée d'épisodes complètement barrés : certains épisodes sortent carrément du lot, comme celui nous montrant le quartier Abeno lors de sa construction avec un Papy Masa encore tout jeune; les épisodes en fin de série abordent aussi un ton un peu plus mature, sans pour autant casser le rythme dynamique de l'anime.
Il faut savoir également qu'à chaque voyage, nos héros retrouveront donc toujours les mêmes têtes : il y aura presque tout le temps un trio de nanas qui pourront soit être des pom pom girls, soit des pirates, ou encore des terroristes ! Celles-ci seront d'ailleurs toujours les mêmes : la plantureuse Muné-Muné, Sayaka et...Aki Nee. Papy Masa lui jouera souvent le rôle d'un chef ou d'un méchant alors que les personnages restants joueront sous de multiples facettes. Notons cependant que le père de Arumi, "Papain" comme il veut qu'on l'appelle (mélange entre "papa" et "pain") est un des personnages les plus hilarants : celui-ci case constamment des mots français dans ses phrases et essaye de parler avec une manière digne des anciens nobles français !
Il est donc vraiment très drôle de recroiser à chaque fois ces têtes connues qui ne sont jamais conscientes de ce qui leur arrive, incarnant souvent un rôle débile à souhait.
Nos héros ont aussi leur propre personnalité : Sasshi lui est content de ce qui leur arrive, chaque monde le passionne et il se prend souvent au jeu comme dans le monde de l'espace où il hurle de joie à l'idée de contrôler un robot géant, ou bien encore le monde de la comédie d'amour où il devient un romantique des plus fleur bleue qui soit. Ce n'est cependant pas le cas de Arumi, qui ne pense qu'à rentrer et qui subit souvent plein de situations débiles dans ces mondes loufoques : on pense par exemple au monde de l'espace où elle se fait voler sa culotte par un petit démon ou encore surtout à ce mythique épisode de la comédie romantique où elle poursuivie par ce satané coq !
Arumi et Sasshi sont donc un duo agréable à suivre tant ils nous font rire, et souvent, bien malgré eux.
Abenobashi est donc un petit bijou de l'animation nipponne : du haut de ses 13 épisodes autant décalés les uns que les autres, cette série nous fait marrer tout le temps grâce à ses personnages forts attachants et surtout ses univers complètement hors du commun reprenant plein de clichés à mourir de rire. Abenobashi sait quand même avoir un sens et l'histoire progresse tout de même au fil des épisodes, on apprend petit à petit pourquoi les héros sont là et comment ceux-ci vont-ils pouvoir sortir de ce road trip des plus originaux.
Au niveau de l'animation, la série ayant dix ans l'image grésille un peu mais on ne peut pas vraiment leur en vouloir. Au contraire, plus les épisodes passent plus les effets spéciaux s'améliorent ! La réalisation est excellente, il n'y a pas de temps mort dans la série (l'épisode sur le passé du quartier d'Abéno ralentit un peu la cadence certes, mais est un passage obligatoire). Certains plans sont de très bonne facture et le réalisation graphique se démarque également : selon les mondes et les situations, le trait peut changer, rendant un effet parfait dans l'ambiance !
Les musiques sont elles-aussi très bonnes, souvent clins d'oeil à d'autres séries (le monde de l'espace reprend la même musique de Star Wars à une note près); l'OST est donc fort agréable, notamment les musiques jouées au saxophone ainsi que les génériques.
Quant aux voix, il faut savoir que la version japonaise est intégralement doublée en Kansai-ben (dialecte de la région du Kansai), certains mots sont donc tronqués, un peu comme le catalan l'est à l'espagnol. Les voix collent parfaitement aux personnages et les seiyuus ont vraiment fait un boulot de maître tant les personnages sont expressifs et émotifs.
Faisons un dernier point sur l'édition de Déclic Images. Cette version collector nous propose la série en vost uniquement, un cd bonus où l'on peut trouver des fiches personnages ainsi que des fiches culturelles. On retrouve également quelques interviews des membres du staff, des extraits de la B.O., des clips et enfin des bandes-annonces. Tout cela pour 40€, il n'y a pas à se plaindre, surtout qu'il y a de fortes chances que vous tombiez sous le charme de cet anime !
En conclusion, Abenobashi est une série vraiment innovante, dont le genre se fait malheureusement assez rare en France. En parodiant de nombreux titres, cet anime nous fait rire aux éclats de bout en bout jusqu'à ce que l'on se rende compte que ça y est, c'est déjà fini. Avec des univers complètements délirants tout comme ses personnages, Abenobashi a de quoi vous séduire ! Un anime excellent, à voir et à revoir chaque année, tant celui-ci apporte joie et bonne humeur. Foncez dessus, vous ne le regretterez pas !
De Marron [705 Pts], le 13 Août 2012 à 22h35
Je cherchais un animé sympa à regarder pour la fin de l'été, je vais sans doute me laisser tenter par celui-là, vu les critiques qu'il a. :)
De Theranlove2 [4038 Pts], le 13 Août 2012 à 17h06
J'aimais beaucoup les allusions et les parodies d'autre anime qui me fesait prendre des fous rires énormes devant la TV. Un excellent anime que je conseille sans hésiter :)
De Koiwai [12807 Pts], le 13 Août 2012 à 12h13
Anime vu il y a très longtemps, dont je garde un excellent souvenir, hormis des "mune mune" que je trouvais saoûlants au bout d'un moment, à force d'être toujours présents. Le dernier épisode m'avait éclaté, il faudrait que je revoie ça ^^
De Einah [4328 Pts], le 13 Août 2012 à 10h58
Un anime plein d'humour que j'avais adoré découvrir ^^